Les symboles de l'olympisme
Synthèse : Les symboles de l'olympisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mchappx • 14 Mai 2021 • Synthèse • 1 840 Mots (8 Pages) • 470 Vues
Les symboles de l’olympisme
Introduction
Les Jeux Olympiques sont considérés comme l’évènement sportif le plus important du monde, et la notoriété des cinq anneaux entrelacés sur fond blanc est supérieure à celle de la plupart des grandes institutions internationales, gouvernementales ou non. Mais ce qui est plus important encore, c’est que ces marques ne définissent pas seulement l’essence du mouvement olympique, elles projettent également des valeurs.
La date d’anniversaire
À l’initiative de l’union des société Français ainsi que de Pierre de Coubertin son secrétaire général, le congrès international se réunit le 23 juin 1894 à la sorbonne et vote à l’unanimité le rétablissement des Jeux Olympiques et la mise en place d’un comité chargé de préparer la première édition, à Athènes en 1896. Cette date d’anniversaire a donné lieu, depuis, à de nombreuses célébrations.
En 1904 pour les dix ans des jeux Olympiques le CIO Se réunit en Angleterre pour célébrer cet anniversaire pendant 6 jours. L'événement est organisé sous la direction du roi Edouard VII.
23 juin 1948 : première Journée olympique mondiale.
En 1964, et sous l'impulsion du général de Gaulle, le CIO retourne en Sorbonne pour célébrer ses 70 ans.
La flamme olympique et les torches
LA FLAMME ET LE RELAIS
Avec le drapeau, la flamme olympique et le relais sont les éléments les plus connus des Jeux. Dans le cadre des Jeux modernes, la flamme olympique est l'expression des valeurs positives que l'être humain associe depuis toujours à la symbolique du feu.
La symbolique du feu
Le feu occupe une place très importante dans la vie de l’homme. La connaissance du feu, sa maîtrise et son utilisation figurent parmi les conquêtes les plus importantes de l’humanité. La place qu’occupe le feu dans les croyances de la plupart des peuples le prouve.
L’origine divine du feu en fait un élément sacré. Les Grecs faisaient brûler un feu en permanence devant les principaux temples. La pureté de ce feu était garantie par la technique d’allumage : la flamme était obtenue par les rayons du soleil. Captés au centre d’un récipient appelé skaphia, l’ancêtre du miroir parabolique utilisé aujourd’hui pour l’allumage de la flamme olympique, les rayons provoquaient une chaleur intense qui permettait l'obtention d'une flamme.
Le feu à Olympie
Au sanctuaire d’Olympie, là où se déroulaient les Jeux Olympiques de l’Antiquité, une flamme brûlait en permanence sur l’autel de la déesse Hestia situé dans le Prytanée (bâtiment utilisé pour les grands banquets offerts aux athlètes à la fin des Jeux). Ce feu servait à allumer les autres feux du sanctuaire. Ces feux étaient allumés sur les autels de Zeus et d’Héra, situés devant leur temple. En l’honneur des dieux, des sacrifices d’animaux avaient lieu au même endroit.
L'allumage de la flamme olympique
De nos jours tout commence à Olympie, en Grèce. À quelques mois de l'ouverture des Jeux, une cérémonie est organisée sur le site antique de Jeux Olympiques. La flamme est allumée devant les ruines du temple d'Héra par des actrices jouant le rôle des prêtresses. La chorégraphie et les costumes utilisés lors de la cérémonie sont inspirés de ceux de l'Antiquité. La flamme est allumée à la manière ancienne grâce aux rayons du soleil recueillis dans le miroir parabolique. La flamme est placée dans une urne et transportée dans le stade antique où elle est remise au premier relayeur par la grande prêtresse chargée de cette opération. Ce processus est effectué plusieurs mois avant l'ouverture des Jeux pour permettre au relais de la flamme de s’acheminer jusqu'à la ville hôte.
La flamme rappelle les Jeux Olympiques de l’Antiquité, pendant lesquels un feu sacré brûlait sur l’autel de Zeus. En revanche, la symbolique du relais ne remonte pas à ces Jeux. Aux Jeux Olympiques modernes, un feu est allumé pour la première fois dans le stade à Amsterdam, en 1928. Le relais de la flamme est quant à lui instauré seulement à l’occasion des Jeux de Berlin en 1936.
L’importance du premier et du dernier relayeur
Parmi les milliers de relayeurs, le premier et surtout le dernier (qui allumera la vasque dans le stade pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux) sont choisis pour la relation particulière qu’ils entretiennent avec le pays de la ville hôte des Jeux. Ils sont tous porteurs de messages très forts :
- Tokyo 1964 : Le dernier relayeur Yoshinori Sakai est choisi car il est né à Hiroshima le jour même du largage de la bombe atomique sur la ville
- Sydney 2000 : la dernière relayeuse Cathy Freeman est choisie pour incarner la cause des Aborigènes d’Australie
L’hymne olympique
L’hymne fut spécialement créé pour les jeux d’Athènes en 1896 par deux artistes grecs. La musique est écrite par Spyridon Samaras, un compositeur assez connu à son époque, et les paroles sont écrite par Costis Palamas, un poète.
Malheureusement cet hymne ne perdurera pas. En effet 4 ans plus tard aux jeux de Paris, on ne la chantera pas. Ainsi qu’aux jeux de Londres en 1908 ou on jouera l’hymne national britannique. A partir de là, on laisse les comités d’organisation libre de leur imagination pour l’hymne.
Le drapeau olympique et ses 5 anneaux
Le drapeau olympique est composé de 5 anneaux sur un fond blanc. Il y a donc 5 anneaux olympiques, 1 bleu, 1 noir, 1 rouge, 1 jaune et 1 vert qui sont entrelacés de gauche à droite, selon la règle 8 de la charte olympique. Ces 6 couleurs (avec le blanc du fond) se retrouvent dans tous les drapeaux du monde pour que chaque pays puisse s’y identifier.
Contrairement à l’idée reçue, les couleurs des anneaux ne se rapportent donc pas à un continent en particulier, mais signifient leur union par le sport et le rassemblement des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques. Le drapeau olympique, derrière lequel les deux Allemagne défilèrent en une seule délégation entre 1956 et 1964, a parfaitement su remplir sa fonction symbolique, que ce soit à Moscou, où il ouvrit le stade à la plupart des délégations occidentales, ou encore à Sydney, pour les athlètes du Timor oriental.
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