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Les européens dans le peuplement de la terre

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Par   •  14 Avril 2019  •  Cours  •  1 355 Mots (6 Pages)  •  369 Vues

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THÈME 1 : LES EUROPÉENS DANS LE PEUPLEMENT DE LA TERRE                                               CHAPITRE 1 : Les Européens dans le peuplement de Terre

INTRODUCTION : L’Europe n’est pas le berceau de l’humanité, mais elle est peuplée depuis longtemps (-15000). Malgré sa taille réduite, l’Europe occupe une place importante dans l’histoire du peuplement de la planète. Profitant de diverses conditions favorables, ses habitants vont partir à la « conquête » du monde.

Quelles sont les dynamiques qui relient les Européens et le peuplement de la Terre ?

1) Croissance et répartition du peuplement

A. Une croissance démographique limitée de l’antiquité au 18ème siècle

Croissance démographique : augmentation du nombre d’individus d’une population, par excédant des naissances sur les décès ou par l’arrivée de nouveaux habitants.

Depuis l’Antiquité et jusqu’au 18ème siècle l’Europe est l’un des trois pôles majeurs de peuplement avec la Chine et l’Inde. Durant toute la période, ils ont le même nombre d’habitants et 60% de l’humanité vit dans l’un de ces pôles.

Pour le cas de l’Europe, plusieurs facteurs expliquent l’ancienneté et la permanence du peuplement :

  • Un littoral de grande taille permettant le commerce et la pêche
  • Le climat tempéré permettant une bonne agriculture
  • C’est le bout du chemin des migrations

Des estimations de la population sont possibles depuis l’Antiquité grâce au recensement pour des raisons politiques et militaires. Nous savons ainsi qu’Athènes avait 250000 1

Durant des siècles la croissance démographique est faible. Pourtant, il n’est pas rare qu’une femme ait 10 enfants. Mais le taux de mortalité est très élevé.

B. Crises et essors de la croissance démographique

1- Des phases d’essors

L’Europe a connu 2 périodes de forte augmentation de la population :

  • 10ème au 13ème siècle : C’est une période de réchauffement climatique (optimum climatique du Moyen-Âge). La hausse des températures favorise l’agriculture ( plus de nourriture et meilleure santé). L’invention de la charrue facilite le travail agricole.
  • 15ème et 16ème siècle : Des progrès techniques et scientifiques permettent des améliorations dans les domaines de la nutrition et de l’hygiène.

2- Les crises

Plusieurs facteurs conduisent à des périodes de surmortalité :

  • Les épidémies : Elles sont nombreuses à l’époque (variole, choléra, …) mais aucune d’entre elles n’est plus meurtrière que la peste noire ( 1348-1370). Elle tue entre 30% et 50% de la population européenne. La maladie est mal comprise et on ne sait pas la soigner.
  • La famine : Malgré les progrès, l’agriculture reste dépendante de la météo.
  • Les grands froids : au 14ème siècle.
  • Les guerres : (comme la guerre de 100 ans) Les combats n’impliquent que quelques milliers d’hommes mais les ravages sur l’agriculture provoquent des famines.

C. L’explosion démographique à partir du 18ème siècle

À partir du 18ème siècle l’augmentation de la population s’accélère. Les trois grands foyers de population restent les mêmes , mais de nouveaux foyers apparaissent (la côte est des EU, le sud-est de l’Asie et l’Afrique subsaharienne).

La croissance démographique de l’Europe est la plus rapide du monde, en 1914 les Européens représentent 25% de la population mondiale. Cela s’explique par le fait que toute les inventions viennent d’Europe, ses habitants sont donc les premiers à en profiter et à voir leur espérance de vie augmenter. Ainsi, plusieurs facteurs peuvent être mis en avant :

  • La transition démographique : càd avoir un faible taux de mortalité et un fort taux de natalité. Cette période peut être plus ou moins longue. En France, elle a été de courte durée et elle perd son statut de pays le plus peuplée d’Europe.
  • Les progrès médicaux : L’invention du vaccin est un tournant important. 1er vaccin en 1796 contre la variole, 1885 vaccins contre la rage. De nouveaux vaccins continuent d’être découvert comme en 2015 contre le paludisme. En parallèle, l’hygiène fait des progrès, améliorant les conditions et l’espérance de vie.
  • Les progrès agricoles : La mécanisation et l’industrie chimique (engrais) permettent une très forte hausse de la production. La famine va progressivement disparaître d’Europe.

2) L'émigration des européens au 19ème siècle

Migration : déplacement de population

Émigration : le fait de quitter son pays natal

Immigration : le fait d'arriver dans un pays d'accueil

A. Une forte mobilité des européens

La forte croissance démographique favorise les migrations. Au 19ème siècle, 60 millions d'Européens quittent le continent. 43 millions vont en Amérique du Nord et 11 millions en Amérique du Sud.

A l'inverse, les colonies sont peu attractives : Algérie (800000) et l'Empire Britannique (900000). Seul exception, l'Australie, mais elle devient indépendante en 1901.

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