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Les Femmes Dans La Seconde GM

Fiche de lecture : Les Femmes Dans La Seconde GM. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2014  •  Fiche de lecture  •  2 759 Mots (12 Pages)  •  644 Vues

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A la mémoire des femmes ayant vécu durant cette sombre période, à la mémoire de celles qui sont tombées, au front, dans les cas où ailleurs, pour que toujours, la Liberté triomphe. A toutes ces femmes courageuses qui ont su s’imposer auprès de leurs homologues masculins, pour lutter pour un même objectif. Aux résistantes allemandes, ou italiennes, trop souvent oubliées ; alors qu’elles étaient les premières à tomber sous les balles de leurs concitoyens. A toutes celles enfin qui ont résisté ou lutté. Pour que leur mémoire perdure. Amaury

Lors de la Première Guerre mondiale, les femmes de toutes les nations contribuèrent à l’effort de guerre, sous des formes diverses : munitionnettes, infirmières, etc… Ce rôle important fut reconnu dans de nombreux pays, et les femmes obtinrent le droit de vote : au Royaume – Uni, au Canada, en Russie Soviétique… Mais dès la fin de la guerre, elles sont renvoyées chez elles, à leur foyer, au retour des soldats, qui purent alors réintégrer (dans de nombreux cas, mais pas dans la totalité) leur travail. Avec la Seconde Guerre mondiale, les femmes sont impliquées de manière plus marquée dans l’effort de guerre ; on retrouve alors des femmes sous l’uniforme, sans pour autant qu’elles partent au combat (sauf dans certaines armées, ou certains cas particuliers) mais elles remplacent à certains postes les hommes, qui sont envoyés au front : la défense contre avions (DCA) britannique utilise largement les femmes pour manier les projecteurs, voire les batteries ; elles s’engagent aussi dans les communications, les Etats- majors…

La Seconde Guerre mondiale fut alors un moyen aux femmes de concurrencer les hommes. Non seulement, elles servent à leurs côtés, mais souffrent tout autant ; durant la Première Guerre mondiale, les soldats (uniquement des hommes) furent les plus touchés par la violence, et par le traumatisme de la Guerre. Durant la guerre suivante, les femmes furent elles aussi soumises à ces violences : bombardements, déportations, violence contre les populations occupées.

De quelles façons les femmes furent elles impliquées, selon leur envie ou non, dans cette guerre ? Tout d’abord, certaines femmes s’engagèrent volontairement dans cette guerre, comme c’est le cas pour les munitionnettes, les résistantes ou pour les WAAF, WAC par exemple ; services auxiliaires féminins, destinés à supporter l’armée. Enfin, d’autres furent des actrices forcées de cette guerre : les déportées, les populations soumises à l’occupation ; subissant plus cette guerre, qu’y participant. Enfin, nous nous intéresserons aux types de relations qui pouvaient se nouer entre hommes et femmes, durant cette lutte finalement fraticide.

Commençons tout d’abord par ces femmes qui s’engagèrent volontairement dans la lutte.

Nombreuses femmes, volontairement ou poussées par leurs proches, dans la plupart des pays européens, proposèrent leurs services aux industries de guerre. Au début de la guerre, bien que les usines tournaient à plein, elles furent peu embauchées, notamment en France. Mais dès que le pays se trouve en période de « crise » grave, elles furent quémandées par ces usines, notamment au Royaume- Uni, en 1940 / 1941 (usines aéronautiques, afin de fabriquer des avions principalement : Bataille d’Angleterre), aux Etats- Unis durant toute la période de la guerre : l’attaque de Pearl Harbor ayant lancé le géant américain dans une guerre ouverte sur deux fronts, il dut étendre son effort de guerre à toutes les ressources disponibles. La majorité des industries fut reconvertie dans la production d’armement, et leur production dut augmenter. Ayant besoin de main d’oeuvre, les Américaines répondirent en nombre : et grâce à elles, et à leurs homologues masculins, la production fut accrue de façon très importante : il fallait un mois à une équipe mixte pour produire un liberty ship (navire de transport, permettant un pont maritime entre Alliés, notamment Royaume Uni et USA) ; et en moyenne un jour

pour un avion de type B29 Liberator Superfortess (bombardier lourd, très largement utilisé au dessus de l’Allemagne et du Japon). Dans l’Allemagne nazie, on commença à intensifier l’exploitation la main d’oeuvre féminine vers la fin de la guerre, réussissant ainsi à garder, en 1944, une production dépassant de beaucoup celle d’avant guerre. Les munitionnettes, appelées ainsi suite à l’expérience professionnelle des femmes durant la Première Guerre mondiale dans les usines de confection de munitions, ont été un atout majeur des USA, leur conférant ainsi une main d’oeuvre disponible encore plus importante que l’Allemagne nazie, ou que l’empire japonais. Ce dernier a aussi utilisé les femmes durant cette guerre, dans son appareil productif et lorsque la chute apparut comme proche, il les entraîna au combat avec des lances en bambou ; le fanatisme et le nationalisme exacerbés, le même que celui des kamikazes (vent divin) était présent chez tous les Japonais, femmes comprises.

En effet, les femmes furent aussi des combattantes, portant le même uniforme que leur père, frère, mari, fils… et avec le même sentiment de défense du pays, avec surement en plus la protection maternelle pour leurs enfants. Elles servent alors dans des corps spécifiques des armées : AFAT (auxiliaires féminines de l’armée de Terre ; des Forces Françaises Libres) qui sont parachutées en France occupée, pour l’organisation de la Résistance ; WAAF (women auxiliary air force), ATS (auxiliary territorial service), WRNS (Women’s Royal Navy service), services féminins rattachés respectivement à l’armée de l’air, de terre et de mer britannique. Les WAAF sont surement les plus connus : ces femmes servent dans les stations radars, sur les batteries de DCA (bien que ces dernières appartiennent à l’armée de terre, de nombreuses servantes proviennent des WAAF). Le fait que les Anglaises s’engagent beaucoup est le résultat de la menace d’invasion : la Marine et l’aviation jouent des rôles d’une importance cruciale, étant donné la situation insulaire de la Grande Bretagne. Les Etats Unis possèdent un corps : le WAC : women auxiliary Corps, qui est envoyé près des zones de combats, soutenant ainsi les hommes dans des rôles d’une importance vitale, communications, radars, … Ce rôle de combattantes est repris à un niveau supérieur dans l’Armée Rouge, qui n’hésite aucunement à envoyer les femmes au front ; la propagande fait le reste : ces femmes deviennent des héroïnes, et des noms connues en ressortent : la jeune Luba Makarova de la IIIème Armée de choc, tireuse d’élite. Elles sont aussi pilotes de chasse (surnommées les Sorcières de la nuit), tankiste, ou infirmière, rôle important principalement

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