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Le Canada

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Par   •  25 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  2 007 Mots (9 Pages)  •  679 Vues

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Le Canada – la plus importante des colonies de la Nouvelle-France – a été exploré par Jacques Cartier dès 1534. Ce territoire est durablement occupé par les Français à partir de 1608 avec la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain.

Après la guerre de Conquête de 1759-1760 qui avait permis aux britanniques d'occuper militairement l'Acadie et le Canada et dès après la signature du Traité de Paris de 1763 qui met fin à la Guerre de Sept ans, la Nouvelle-France devient officiellement britannique et le Canada et l'Acadie deviennent « The Province of Quebec », la Louisiane est cédée en partie à l'Espagne et en partie à l'Angleterre.

Contrairement à l'Acadie, la Louisiane et Plaisance, il relevait directement du gouverneur de la Nouvelle-France qui siégeait à Québec. Cependant, la colonie connut la création de trois gouvernements régionaux distincts, soit ceux de Québec (1608), des Trois-Rivières (1634) et de Montréal (1642).

Lors du premier recensement effectué en Nouvelle-France, en 1666, on comptait quelque 3 215 Européens dans la vallée du Saint-Laurent.

Un siècle plus tard, la population s'élevait à 90 000 personnes. Les colons français ayant peuplé le Canada de la Nouvelle-France provenaient principalement de Paris, de l'Île-de-France et des provinces françaises d'Aunis, d'Anjou, de Bretagne, du Maine, de Normandie, de Picardie, du Poitou, de Saintonge et de Touraine.

LE QUEBEC

En 1791, l'Acte constitutionnel du Canada établit deux provinces : le Haut-Canada (l'Ontario), à majorité anglophone, et le Bas-Canada (le Québec), à majorité francophone. De 1837 à 1838, la Rébellion des Patriotes du Bas-Canada se solde par une cuisante défaite face à l'armée anglaise. En 1867, la signature de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique consacre la fédération des provinces du Canada, qui compte alors le Québec, l'Ontario, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.

Six millions de Canadiens francophones résident au Québec, où ils constituent le principal groupe linguistique, et un autre million réside dans différentes régions des autres provinces et territoires. Contrairement aux francophones du Québec qui s'identifient généralement comme Québécois, les francophones hors-Québec sont appelés des Canadiens francophones (ou Franco-Canadiens). Par contre, les gens habitant la région de l'Acadie sont considérés comme une société distincte et sont appelés Acadiens.

Le Québec compte une population de huit millions de personnes composée de divers groupes ethnolinguistiques et socio-culturels, dont une majorité de Québécois francophones, une importante minorité d'Anglo-Québécois et onze nations autochtones. La langue officielle est le français, en 2006, la proportion de Québécois de langue maternelle française était de 79 %, tandis qu'elle était de 7,7 % pour l'anglais. Par sa langue, sa culture et ses institutions distinctes, le Québec forme une nation.

Le Québec d'aujourd'hui s'affirme comme un état moderne, résolument tourné vers l'avenir.

Le Québec se distingue des autres provinces canadiennes par le fait que le français y est la seule langue officielle, alors que l’anglais prédomine dans le reste du Canada. Le français est la langue commune, comprise et parlée par 95 % de la population. En net déclin démographique, l’anglais est la langue maternelle de 7 % de la population. 71 % des Anglo-Québécois se considèrent bilingues, c’est-à-dire qu’ils ont une maîtrise suffisante du français pour soutenir une conversation. De plus, onze nations autochtones font partie du Québec.

Les Québécois défendent la francophonie face à la prépondérance nord-américaine de la langue anglaise.

Le Québec fait du Canada le deuxième pays francophone d'origine européenne au monde, après la France et devant la Belgique.

Les colons français qui s'établirent en Nouvelle-France provenaient en grande partie des provinces françaises de l’Ouest et du Nord. Ils parlaient généralement des langues régionales de la famille des langues d’oïl .Ainsi, la nécessité de compréhension amena les colons à « unifier leurs patois », si bien que le français québécois devint une langue véhiculaire (ou koinè) particulièrement proche du gallo, du normand, du picard, du poitevin et du saintongeais

La conquête britannique de 1759 bouleversa l’évolution du français parlé au Québec et en Amérique du Nord. En coupant les liens avec la France, le français parlé au Québec se sépara définitivement du français parlé en métropole. Le français québécois naissait véritablement, conservant les particularités des anciennes langues d'oïl presque éteintes en France d’une part, et créant une terminologie propre d’autre part, influencée et menacée par la langue des nouveaux conquérants anglais. Les nouvelles influences et les parlures existantes se mêlèrent alors à l'éloignement et aux réalités régionales, suscitant l'avènement de nouvelles variétés de français, tels le beauceron, le chaouin, le gaspésien, le jeannois, le joual, le magoua, l'outaouais, le saguenéen, etc.

Depuis la Nouvelle-France, la littérature québécoise s'est tout d'abord développée dans les récits de voyages des explorateurs tels Jacques Cartier, Jean de Brébeuf, Baron de La Hontan et Nicolas Perrot, décrivant leurs relations avec les peuples autochtones. Le Moulin à Paroles retrace les grands textes qui ont façonné l'histoire du Québec depuis ses fondements en 1534 jusqu'à l'ère de la modernité.

Le premier à écrire l'histoire du Québec, depuis sa découverte, fut l'historien François-Xavier Garneau. Celui-ci s'inscrira dans le courant de la littérature patriotique (aussi connu sous le nom des « poètes du pays » et de la littérature identitaire) qui prendra naissance après la rébellion des Patriotes de 1837-1838212.

Divers contes et récits sont racontés par la tradition orale, tels les légendes du Bonhomme sept-heures, de la Chasse-galerie, du Cheval noir des Trois-Pistoles, de la Complainte de Cadieux, de La Corriveau, du Diable qui danse à Saint-Ambroise, du Géant Beaupré, des monstres des lacs Pohénégamook et Memphrémagog, du Pont de Québec (alias, le pont du diable), du Rocher Percé, de Rose Latulipe, par exemple213.

Des poètes québécois et auteurs éminents marquèrent leur époque et demeurent aujourd'hui ancrés dans l'imaginaire

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