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La Croissance Des Pays D'économie Libérale

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Par   •  9 Décembre 2013  •  3 601 Mots (15 Pages)  •  770 Vues

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Leçon 10 : La croissance des pays d’économie libérale

I. La croissance des Trente Glorieuses

Expression de Jean Fourastié qui faisait référence aux 3 glorieuses de 1830 (cf. Wikipédia). Une croissance exceptionnelle.

1.1.1 Par sa durée et son intensité

Souligne l’exceptionnelle durée de cette phase de croissance de 1945 au milieu des années 1970. Vision rétrospective qui date de 1979, or, 2ème choc pétrolier donc crise. Les Trente glorieuses c’est comme la Belle époque. De 45 à 50 l’Europe es encore dans les difficultés. Jusqu’à la fin des ans 40, assez laborieux car il faut reconstruire. Jusqu’en 1949 en France, le pain est encore rationné. Décolle à partir de 1950, mais déjà un essoufflement à la fin des ans 60. Par exemple, l’ANPE est créée en 1967. Donc on a plus 20 ans de croissance que 30. On retient le ¼ de siècle de croissance exceptionnelle. On est proche de 4,5% et 5% pour les pays de l’OCDE. Le taux de croissance annuel moyen des pays de l’OCDE est proche de 5% sur plus de 20 ans, en 50 et 70 il est de 4,5%. Un historien comme Jacques Marseille observe que le 20ème siècle est celui de la croissance et montre que hormis la période de guerre mondial, le PIB français n’a connu que 7 années de recul. Rythme de croissance 2 à 3 fois supérieur entre la fin des ans 40 et 1973 à celui observé en moyenne depuis l’apparition de la RI. Effet cumulatif d’une telle croissance font que les PIB dans la plupart des pays industrialisés vont doubler, tripler voir plus en ¼ de siècle. Le PIB/habitant pour l’ensemble des pays de l’OCDE en dollars constant est passé de 3841$ en 1951 à 9684$ en 1979. Les pays libéraux ne sont pas les seuls à connaître la croissance, celle ci est mondiale, même dans le Tiers-monde. Le PIB va aussi doubler.

Par contre dans des pays qui vont mettre en place un Etat-providence, c’est là qu’on a le plus de retombée de la croissance sur les populations.

1.1.2 Par sa régularité

Pas de chute de PIB sur toute la période, juste quelques paliers de croissance, décalage d’un pays à l’autre. Le concept même de crise peut être rangé parmi les fléaux anciens. On se dit que ça ne se reproduira pas. La croissance ne décélère pas, elle semble même s’amplifier. Par exemple, la France connaît 4,5% de taux de croissance entre 50 et 70 et le pic enregistré est 6% de croissance en 1973%. Pour les contemporains, les progrès sont à mettre au compte de la science économique, ntt Keynes. Les années d’après guerre sont les années de succès de la politique de Keynes. Et l’économiste américain Samuelson (ministre de Kennedy) et invente le policy-mix mode de régulation de l’économie qui combine à la fois des mesures monétaires, budgétaires et sociales, cad privilégier et la croissance libérale et le plein-emploi (jouer sur les taux d’intérêt, équilibre du budget). C’est le triomphe de la régulation. Il intègre la méthode de Keynes pour lutter contre les crises mais dans une conjoncture où il n’y a pas de crise. Le But et d’optimiser, de faire durer cette croissance. A chaque fois qu’on a une phase de croissance, on a de l’inflation. On parle de politique de stop and go, petits cycles de croissance.

1.1.3 Par son impact

Croissance permet un rattrapage au sein des pays industrialisés, ntt par rapport aux USA. Cad, l’Europe occidentale (15 pays), 60% du PIB des USA en 1948 et cette Europe égale les USA en 1974. De même, le Japon ne représentait que 1/20ème du PIB des USA en 1948, 1/3 en 1974. On a un resserrage, période de plein emploi avec une pénurie de main d’œuvre, pouvoir d’achat qui progresse dans des proportions inespérées (All et Japon le pouvoir d’achat réel double dans la décennie des ans 50en France et en Italie, il progresse de 50%). Grâce à l’évolution du pouvoir d’achat et à la diminution des prix des produits manufacturés, à l’effet redistributif de l’impôt, grâce aux prestations sociales, des couches majoritaires de la population vont avoir accès à la consommation qui ne concernait qu’un élite pendant l’entre-deux-guerres. Ils vont pouvoir acheter des autos, des appartements, es maisons, fiancer les études de leurs enfants, partir en vacances.

1.2 Les inégalités géographiques de la croissance

1.2.1 Les inégalités de la croissance selon les pays

On va avoir un Japon qui affiche une croissance près de 11% quand la GB est plus à la traine. Au Japon on a une croissance (période du miracle japonais) élevée alors que la GB a un taux de 2,5% alors qu’on est dans une moyenne de 4,5%. On a parlé de la « crise britannique du XXème siècle ». Fort rôle joué par la fin de la grandeur impériale passée. Ce qui créé une crise de transition, les pays du Commonwealth prennent de l’autonomie, se tournent vers d’autres partenaires. Crise de transition du système et c’est pour ça que la GB demande à entrer dans la CEE pour bénéficier de cette croissance. La reconstruction d’après guerre joue un rôle important.

USA ont une croissance plus modérée dans les ans 60. Entre 50 et 70 croissance annuelle de 3,9%. Plusieurs phénomènes : pays qui a profité du boom pendant la guerre, durant les présidences républicaines c’est un pays moins volontariste que sous la période démocrate. A un fort pouvoir d’achat grâce au dollar, les firmes investissent surtout à l’étranger et l’investissement à l’intérieur des USA régresse. Investissent 115 milliards de dollars entre 1950 et 1970 à l’étranger. Ils « exportent une partie de leur croissance » ntt grâce à leur monnaie.

1.2.2 Le creusement des inégalités régionales

Polarisation du dvlpt sur qques zones privilégiées souvent ouvertes, bien desservies, bien reliées au système monde. Polarisation autours des villes avec la mégalopolis américaine la Bostwash (de boston à Washington), pareil pour la mégalopole japonaise, les Grands Lacs autour de l’industrie automobile (pôle automobile), axe Londres-Milan (dorsale européenne, la banane bleue de Roger Brunet). En France, polarisation autour de Paris et IDF alors que les anciennes régions industrielles vont commencer à péricliter. Les pays noirs (Ecosse, Pays de Galle) amorcent un déclin parce que la croissance des Trente Glorieuses est boulimique en pétrole qui est à l’époque pas cher et coule à flot. Centres d’impulsion de la croissance et pays enclavés. Emergence du tourisme de masse

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