EL hadji Mouhamadou Zeyni Dini BA

De son vrai nom Ibrahima, il naquit vers 1890 (1311 H) à Nioro lamido julbé (actuel Mali) où ses parents avaient migré pour l’appel au Jihad de Ahmadou Cheikhou fils et successeur de Cheikh Oumar Tall ce qui lui donna le nom de « fils de jihad ». Mouhamad Zeyni Dine Ba est fils de Oumar Mamadou Moutaba Tafsirou Ahmadou et de Sokhna Djieyni Aminata Sy. Ces grands parents sont originaires de Mbantou dans le Toro, de la prestigieuse lignée des « lawakoobé ». C’est En 1892, année coïncidant avec la dislocation de l’empire du Nioro que El hadji Mouhamadou zeyni dine Bâ perdit tout contact avec ses parents et tomba entre les mains d’une servante du nom de Doukko Diarra qui par la grace du seigneur l’amena à Aere Lao. Il fut le premier à arriver à Aere avant ses parents. Elhadji Mouhamad Zeyni Dine Ba quitta ce  bas monde le 17 septembre 1953.

Sa famille était à la fois à  Hayre et Boghé. Il avait sous sa responsabilité cinq épouses : Sokhna Aissata coumba Aw de walaldé, Sokhna Fatimata Samba Oummahani sy, Sokhna Khadidiatou Amadou Mokhtar Sakho(toulaye) de Boghé et Sokhna Aissata aliou maloum lam de Tialgou en mauritanie et Sokhna Diémodi Ndiath de Madina Ndiathbé.

Ses enfants :

• Sokhna Aissata coumba Aw : fatimata, Alpha hachimiyou, Mouhamadoul Habib, Asma, Thierno chamsidine, Mariame nafissatou, Saratou, Fawadda, Cheikh Tidiane, Manaba,Cheikh Maouloud, Cheikh Oumar
• Sokhna Fatimata Samba Oummahani sy : Oummoul fadly et Khadidiatou
• Sokhna Khadidiatou Amadou Mokhtar Sakho : Fawwada, Salma, Ahmadou moctar, Abdoul Razzak, Sidi Maouloud fall
• Sokhna Diémodi NDiath : Khadidiatou
• Sokhna Aissata aliou maloum lam : pas d’enfants

Il a appris et mémorisé le saint coran au cote de son père. C'est par la suite qu'il entreprit l'étude de la charia  (loi islamique) auprès de trois éminents érudits:

• son oncle maternelle Thierno Baba aminata sy plus connu sous  baba lawwal
• Alpha Mamadou aw de walaldé  qui se trouve être son aussi son oncle
• Thierno Ahmadou  Mokhtar Sakho de Boghé qui  certifia qu’il avait une parfaite maitrise de la charia.

Le Khalif a toujours vécu dès son plus jeune âge auprès de grands hommes qui lui ont appris et éduquer sur le droit chemin.

Apres avoir maitrisé le saint coran et la loi islamique, Ibrahima Oumar s’intéressa au soufisme. Il se pencha alors sur l’étude de la tijjaniya.

Seduit et convaincu par la Tijjaniya , il voulu devenir un disciple de Cheikh, c’est alors qu’il s’est rapproché de plusieurs grandes figures de la tijjaniya

Dabord il a voulu etre initié par Thierno Ahmadou Moctar Sakho qui lui a mis en rapport avec El hadji Malick sy qu’il n’a d’ailleurs jamais rencontré.

Parmi ces grandes figures on peut citer Cherif Mouhamad Moctar de Kayes(MALI), Daah Mouhamad seyid Al alawi de la Mauritanie, Cherif Mouhamadou Hafaz et bien d’autres.

L’heure était venue de rentrer et de partager son savoir et son expérience. Il quitta Boghé pour s’établir à Aéré lao d’où il implanta une grande institut pour enseigner le saint Coran, les sciences islamiques et la sunna du prophète Mohamed (PSL).

Selon des sources concordantes il lui arrivait très  souvent de distribuer tous ses  greniers aux populations en période de dèche.

La célébration de la naissance du prophète Mouhamadou a Aéré lao a commencé avec le khalife qui était accompagné de son ami Thierno Oumar sy ( Oumar Ndiogou) pour discuter sur la vie du messager d’Allah et de chanter ses éloges prophétiques. Cette rencontre devint un cadre d’échange instructif pour la population de la contrée. Cette pratique demeure un évènement de haute dimension spirituelle et se tient toujours sur le même lieu.

A son époque, Aéré était le carrefour religieux du fouta. Son rôle de médiateur et sa parfaite maitrise du coran et de la tradition du prophète lui ont valus d’être considéré comme guide spirituel et temporel. El hadj Mouhamadou Zeyni Diné Ba quitta ce bas monde le 17 septembre 1953.

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