L'universalité du besoin d'art

"L’universalité du besoin d’art ne tient pas à autre chose qu’au fait que l’homme est un être pensant et doué de conscience."

Cette phrase souligne que le besoin d'art est universel chez l'homme en raison de sa capacité à penser et à être conscient de lui-même. Contrairement aux autres êtres dans la nature, l'homme est conscient de son existence et de sa capacité à réfléchir sur le monde qui l'entoure.

"En tant que doué de conscience, l’homme doit se placer en face de ce qu’il est, de ce qu’il est d’une façon générale, et en faire un objet pour soi."

L'auteur explique que cette conscience de soi pousse l'homme à se mettre en face de lui-même, à se regarder comme s'il était un objet à observer. Cela signifie que l'homme est capable de réflexion sur sa propre existence et de se percevoir comme un être distinct des autres objets de la réalité.

"Les choses de la nature se contentent d’être, elles sont simples, ne sont qu’une fois, mais l’homme, en tant que conscience, se dédouble : il est une fois, mais il est pour lui-même."

Cette phrase compare la nature, qui est simplement présente, avec l'homme qui, en tant que conscience, est capable de se percevoir à la fois comme un être unique et comme un être conscient de lui-même. Cela met en évidence la complexité de l'existence humaine par rapport à la simplicité des choses naturelles.

"Il chasse devant lui ce qu’il est ; il se contemple, se représente lui-même."

L'auteur décrit comment l'homme cherche constamment à se comprendre et à se représenter lui-même. Il poursuit sa propre essence, cherchant à comprendre sa nature et son existence à travers la réflexion et l'auto-représentation.

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