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Contes de la bécasse

Dissertation : Contes de la bécasse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2024  •  Dissertation  •  710 Mots (3 Pages)  •  42 Vues

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Mission 2 :

ABANDON D’UN CHIEN PAR SON ODIEUSE PROPRIÉTAIRE !

Cette nuit en Normandie, dans le pays de Caux, un chien, un de plus, nommé Pierrot, a été condamné par son affreuse propriétaire à périr dans l’enfer qu’est la marinière, un puit profond aboutissant à de longues galeries souterraines, où les chiens abandonnés, ces pauvres bêtes affamées, dévorent leurs semblables pour survivre. En effet, ce roquet, même s’il était dépourvu de beauté, avait rencontré, comme par miracle, quelques jours auparavant, sa nouvelle famille, où il avait donc été accepté tel qu’il était. Ou du moins, le fait que son ancien propriétaire, cherchant à s’en débarrasser, le donne gratuitement, ne réclamant pas un sou, décida l’acheteuse, une femme de campagne, Mme Lefèvre, très proche de ses sous, à acheter le chien, afin de la défendre, notamment des voleurs. À partir de ce moment-là, la femme fait déjà preuve d’un comportement irrespectueux envers Pierrot, n’achetant le chien que pour son utilité, à savoir, la protéger, ne cherchant par-dessus tout que le profit, un chien au plus bas prix. L’épicier, nous a même confessé les paroles que lui a adressées Mme Lefèvre, lors de sa venue, déclarant qu’elle « voulait bien nourrir un quin, mais qu’elle n’en achèterait pas ». Elle se montre donc très avare, cherchant avant tout à dépenser le moins d’argent possible, considérant l’animal comme un simple objet, ne devant servir qu’à assouvir ses désirs, sans aucune volonté de lui donner de l’amour ni de le rendre heureux.

Une fois l’animal acheté, Mme Lefèvre fit encore preuve d’avarice et de cupidité, plaçant l’argent au-dessus de tout. Cela est visible dans ses phrases : « Il trouvera à manger en rôdant par le pays » avait dit la femme, comme nous le retranscrit sa servante Rose, encore bouleversée par les évènements, lors de notre entretien avec elle. La femme ne semble donc toujours pas décidée à s’occuper de l’animal auprès duquel elle s’est, par le principe de l’adoption, engagée, le coût de la nourriture étant encore trop élevé selon elle. Aussi, le collecteur d’impôts, que nous avons interrogé, nous confie la réaction de la femme lors de la relève des impôts. En effet, Mme Lefèvre, qui s’était soi-disant, attachée au chien, n’hésite pas une seconde à s’en débarrasser, encore une fois regardante à son bien, voyant ce que l’animal lui coûte : « huit francs, madame ! ». La femme s’évanouit, puis voulant se débarrasser de Pierrot, le proposa, comme le déclarent les habitants, à chacun d’entre eux. Le cantonnier nous a également apporté son témoignage, révélant que plus tard, Mme Lefèvre, vint lui demander de les transporter, elle, sa servante et le chien, jusqu’aux puits de marne, dans lequel elle s’était décidée à jeter l’animal, à le condamner à une mort lente et douloureuse, et tout cela encore, une fois, pour une question d’argent. Ensuite, nouvelle preuve de son avarice : elle refuse de se faire transporter par l’homme, trouvant le coût du déplacement trop important. « Elles y sont donc allées à pied, le chien dans les bras… » déclare le cantonnier, les ayant vu partir. Puis, une fois au puit, elle y jette le chien, et malgré ses gémissements et ses supplices, les femmes s‘en vont, Mme Lefèvre consciente de l’acte inhumain et immoral dont elle fit preuve, pour un peu d’argent. Malgré tout, la femme revient le lendemain pour tenter de récupérer Pierrot, trop attendrie par ses complaintes. Cependant, encore une fois, alors qu’elles étaient sur le point de réparer leurs erreurs, et de sauver le chien, la femme renonce à sauver l’animal, encore une fois trop avare, cupide, regardante à son bien, comme nous le confie le puisatier. En effet, il affirme que la femme, lorsqu’elle eut connu le prix à payer pour remonter le chien, quatre francs, renonce immédiatement et s’en va. Puis même si on l’aperçue par la suite nourrir le quin chaque soir, après l’arrivée d’un autre chien plus gros, mangeant la part due à Pierrot, Mme Lefèvre arrête de lui donner de quoi se sustenter et abandonne définitivement le pauvre animal.

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