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Commentaire de texte gragantua chapitre 27

Dissertation : Commentaire de texte gragantua chapitre 27. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2023  •  Dissertation  •  837 Mots (4 Pages)  •  145 Vues

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Explication de texte : scène d’exposition.

Introduction :

Jean baptiste Poquelin dit Molière est un grand dramaturge du 17eme siècle ayant écrit de nombreuses pièces traitant de mœurs de son époque.

Nous découvrons dans cette pièce la scène d’exposition de Malade Imaginaire. Argan le personnage principal se trouve dans sa chambre, lieu d’intimité original pour une scène d’exposition qui nous fait nous concentrer totalement sur ce dernier. Dès lors qu’il débute son soliloque nous percevons une folie omniprésente, des changements d’humeurs sans transitions et une forme d’hypocondrie très marquée chez ce personnage. Nous analyserons donc dans le premier mouvement sa capacité à raisonner clairement lors des comptes de ses médecines mais également son auto-persuasion d’être souffrant. Lors du second mouvement nous verrons que lorsqu’il s’énerve Argan adopte une attitude enfantine et oublie qu’il est malade. Grace a ces deux mouvements nous verrons en quoi le personnage d’Argan est un personnage complexe ?

1er mouvement

La première partie est introduite par des guillemets (L 1-3) dans lesquels Argan énumère les médicaments qui lui sont prescrits, nous trouvons également à l’intérieur de ces guillemets l’adverbe plus (L-1) qui implique une plus grande quantité de médecines. La ligne 3 comporte une interjection servant à contester les prix de l’apothicaire Mr. Fleurant le nom de ce dernier renvoi d’ailleurs au verbe fleurer, sentir, trait d’humour car celui-ci était chargé de sentir les humeurs de ses patients. Par la phrase « on ne voudra plus être malade » (L-4) Argan considère qu’être malade est un choix dépendant de l’argent. Argan prend autorité sur le pharmacien (L-4) grâce à l’expression « contentez-vous » en opposition au respect hiérarchique qu’il exprimait avec le « tout doux, s’il vous plait » (L-3). Parlons à présent de l’argent, notre personnage retrouve totalement la raison lorsqu’il s’agit de son porte-monnaie, il minimise consciemment le cout des ordonnances « 4 francs ». Pendant les 2 lignes suivantes il énumère ses comptes avec une forme d’obsession et de logique (L-5-8).

L’expression « Si bien » renvoie à une forme d’obnubilation, le personnage introduis la relation entre ce qu’il a payé et ses précipitons. Dénombrement des médecines avec une forme de plaisir a les compter. Il a un résonnement paradoxal : il considère se porter moins bien que le mois précédent en comparant la quantité inférieure de ce mois-ci par rapport à celle d’avant. Ligne 10 nous reparons une formule rattachant le personnage à l’enfance et traduit d’une hiérarchie dans le médical « je le dirais à ».

2eme mouvement

Nous entrons à présent dans le second mouvement qui porte sur les réactions d’Argan face à l’absence de réponse lorsqu’il appelle ses proches. En effet l’entrer dans un nouveau mouvement est très clair étant donné l’usage de l’impératif « Allons » (L-11), venant créer une rupture. Argan ici seul dans sa chambre utilise les pronoms indéfinis « on » et « les » (L-11-13) pour designer sa famille et la bonne, ce qui montre une forme de mépris éprouvé vis-à-vis des personnes qui l’entourent. De plus il accentue ses manières dramatiques en utilisant la phrase « il n’y a personne » (L-12) et se met lui-même dans une position de solitude qu’il va venir appuyer avec « toujours » (L-13) en créant une exagération. Tout au long de cette partie nous constatons une ponctuation ne contenant aucun lien logique, cela vient mimer grâce à une tournure asyndétique une totale absence de lien en Argan et les gens qui l’entoure. L’utilisation de didascalie (L-14) nous situe dans l’action dirigée par Argan, ce dernier agite une sonnette pour faire venir ses serviteurs. Cependant personne ne daigne venir, ce qui le mets dans une rage ridicule il se mets alors à imiter le son de la clochette « Drelin, drelin… » (L-16-22) de plus en plus fort ; un comportement contradictoire avec l’état dans lequel il prétend être, la coordination du geste et de la parole fait de lui un homme-orchestre et donne dès la scène d’exposition l’image d’un maitre tyrannique et enfantins en plus des insultes prononcée à l’égard de Toinette (L-17). Ligne 16 sa colère évolue et elle est uniquement dirigée vers Toinette, la ponctuation très expressive qui utilise les phrases exclamatives dans le sens de la colère montre le signe de l’énervement grandissant d’Argan. A présent une nouvelle phase de l’énervement apparait (L-20) « est-il possible qu’on laisse un pauvre malade tout seul » « Pitoyable » il cherche à susciter la pitié, à faire culpabiliser ses gens avec des adjectifs et des questions rhétoriques qui pousse la solitude à son paroxysme. Pour ne rien arranger dans sa frénésie enfantine il se sert une fois de plus d’une exagération « Dieu » « mourir » qui viennent contraster drastiquement l’énergie avec laquelle il agitait sa clochette, ceci nous montre encore une fois une nouvelle facette du personnage d’Argan.

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