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Peut-on résoudre le problème écologique ?

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Par   •  12 Mars 2023  •  Dissertation  •  4 132 Mots (17 Pages)  •  150 Vues

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Correction de la dissertation suivante :

Peut-on résoudre le problème écologique ?

Le problème écologique fait référence à tout un tas de problèmes différents, qui sont tous liés à l’action négative de l’homme sur son environnement. Généralement, nous entendons parler du problème du réchauffement climatique, causé par notre rejet trop important de CO2 dans l’atmosphère. Cela fait partie du problème. Mais ce n’en est qu’un des multiples aspects : quand on parle de problème écologique, il faut aussi penser à la destruction des espaces naturels, à la disparition des espèces, à la pollution des sols, à l’acidification des océans, etc.

Au premier abord, on pourrait penser que la question environnementale sera résolue à plus ou moins long terme. En effet, les journalistes parlent du climat presque tous les jours, et on ne compte plus le nombre de déclarations ou de mesures prises pour améliorer la qualité de nos techniques. Par exemple, sur le site de l’Elysée, on peut lire que l’écologie est le « combat du siècle » d’Emmanuel Macron. Ce serait sa « priorité ». Et il ne cesse de prendre des mesures concrètes (fermeture des centrales à charbon, aides pour acheter des voitures électriques, mise en place de la PrimRénov’ pour rénover les bâtiments, etc.). On peut alors se dire que si la politique commence à s’intéresser autant que cela à l’écologie, les problèmes précités seront vite résolus.

Toutefois, en y regardant mieux, ne pouvons-nous pas aussi penser que malgré les décisions politiques, le problème écologique risquerait de durer et de s’amplifier dans les années à venir, au lieu de se stabiliser ou de se réduire ? En effet, si l’on en croit les rapports du GIEC, malgré les mesures politiques mises en place, notre consommation d’énergie et notre activité n’ont fait qu’augmenter. Cela signifie que nous continuons à aggraver les problèmes écologiques. Par exemple, nous utilisons ou consommons de plus en plus toute une série de produits (maquillage, vidéos, musiques, vêtements, jeux vidéo, fast-food, voitures, etc.) alors que l’impact de ces produits est écologiquement désastreux. Et nous ne sommes pas prêts à y renoncer. De ce point de vue, le problème écologique semble avoir peu de chance d’être résolu un jour.

Nous nous retrouvons donc devant un problème : d’un côté, il semble que nous soyons capables de résoudre le défi écologique qui se profile à l’horizon ; mais d’un autre côté, il semble que nous faisons l’inverse de ce qui serait nécessaire pour le résoudre. Alors, que faut-il penser ? Peut-on surmonter la catastrophe écologique, ou en sommes-nous incapables ?

Les enjeux sont évidents. Si nous parvenons à le résoudre, alors nous réussirons à sauver la vie sur Terre et nous pourrons continuer à bien vivre. Si nous ne parvenons pas à le résoudre, alors nous condamnerons le vivant (et nous avec), et la vie sur Terre sera de plus en plus difficile.

[Plan] Pour répondre à ces interrogations, nous procèderons de la façon suivante : tout d’abord, nous analyserons les raisons qui nous permettent de garder espoir. Mais en raison de leurs limites, nous serons amenés à examiner une opinion bien plus pessimiste. Enfin, ayant pris acte des difficultés, nous essaierons de voir en troisième partie ce qu’il est possible de faire malgré tout.

[Transition 1] Commençons donc par analyser la première réponse possible, c’est-à-dire l’idée selon laquelle le problème écologique pourra être résolu un jour.

[Argument 1] Il semble, en effet, que trouver une solution aux divers problèmes indiqués en introduction soit possible. Et pourquoi ce ne serait pas le cas ? Ce serait bien plutôt l’inverse (c’est-à-dire ne pas y arriver) qui serait étonnant. Effectivement, si l’on regarde l’Histoire, on se rend compte que l’évolution humain est accompagnée d’un progrès technique permanent. Nous n’avons pas cessé de perfectionner nos outils. Ces derniers, qui avant, étaient manuels, donc limités dans leur efficacité par notre propre force ou la force des éléments, sont aujourd’hui électriques ou automatisés, ce qui les rend bien plus efficaces. Par exemple, le vélo est un instrument technique qui nous permet de nous déplacer grâce à la force de nos jambes. Il ne peut nous faire avancer que tant que nous avons la force de pédaler. Son utilité est donc limitée. La voiture, au contraire, ne fonctionne pas grâce à notre corps, mais grâce à du pétrole, et cela change tout : cette énergie décuple son utilité, ce qui nous permet de nous déplacer plus vite, plus loin, et en transportant plus de choses. Nos techniques n'ont donc pas cessé de progresser, et elles ont atteint un tel degré de développement, notamment depuis la Révolution Industrielle et la découverte des certaines sources d’énergie (charbon, pétrole, gaz, etc.), que le progrès technique semble inarrêtable, exponentiel. Cela laisse alors penser que résoudre n’importe quel problème soit à portée de main : il n’y a qu’à continuer à chercher à progresser comme on le fait, et on trouvera progressivement des solutions. Pour prendre un exemple typiquement lié à l’écologie, prenons celui des énergies vertes. Un des problèmes écologiques majeurs est l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les énergies vertes sont justement des solutions que l’on essaie de déployer pour résoudre ce problème. Les éoliennes, les panneaux solaires, la fusion nucléaire, les barrages hydrauliques sont des solutions sur lesquels nous travaillons sans relâche pour décarboner notre énergie. Cet objectif semble désormais être à portée de main. De même, les autres problèmes (pollution des eaux, extinction des espèces, etc.) seront sans doute solvables un jour. Il n’y a qu’à attendre que les ingénieurs perfectionnent leurs techniques ou en inventent de nouvelles.

[Argument 2] Nous venons de voir que grâce à notre développement technique, nous parviendrons sans doute à résoudre les problèmes écologiques. Mais l’argument technique n’est pas le seul nous permettant de nourrir cet espoir. Les changements politiques, eux aussi, semblent présager que le futur pourra être radieux. En effet, on observe un peu partout sur Terre des prises de conscience écologique nombreuses. Des nombreux rapports sont publiés, dont les plus célèbres sont celui du GIEC, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur la protection du Climat, et le rapport Meadows, intitulé Les Limites à la croissance. Ces rapports poussent progressivement les citoyens de nombreux pays à demander un changement social fort. Ils font notamment émerger des figures fortes, comme celle de Greta Thunberg, d’Aurélien Barrau, de Jean-Marc Jancovici, etc., qui militent activement et inspirent une grande partie de la jeunesse. Cela fait pression sur les hommes politiques qui, en parallèle, mettent en place de plus en plus de mesures vertes. Par exemple, la COP 27 se déroule actuellement en Egypte. Cette grande réunion des principaux leaders politiques, initiée par l’ONU, est l’occasion de faire le point sur le bilan écologique actuel et d’envisager des mesures futures. Ce genre d’évènements a lieu tous les ans depuis vingt-sept ans (d’où le terme de « COP27 »), et a porté quelques fruits. Par ailleurs, l’écologie occupe désormais une place centrale dans tous les débats : il devient difficile de promulguer une loi sans réfléchir sur son impact écologique. Tout cela nous montre que la politique est et sera un atout majeur dans la lutte contre les dégâts écologiques. Si nous parvenons à infléchir la politique des Etats dans la bonne direction, nous aurons une raison de plus de croire en la résolution des problèmes écologiques.

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