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Les effets de l’épargne et la consommation sont-ils seulement bénéfiques ?

Résumé : Les effets de l’épargne et la consommation sont-ils seulement bénéfiques ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2023  •  Résumé  •  813 Mots (4 Pages)  •  240 Vues

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Problématique : Les effets de l’épargne et la consommation sont-ils seulement bénéfiques?

Introduction :La consommation et l’épargne sont en sortie de crise du Covid dans une situation paradoxale : la consommation reste dynamique au point que la production ne suit pas et l’épargne reste à un niveau exceptionnellement élevé dans son stock et dans ses flux : 17%, l’épargne est la part du revenu qui n’est pas consommé, suivant les théories économiques, le niveau d’épargne sera vue favorablement ou défavorablement. Pour la consommation il est difficile de lui trouver des effets négatifs néanmoins la situation actuelle montre que son dynamisme n’est pas sans inconvénients, nous verrons donc d’abord les effets bénéfiques avant de voir les effets négatifs.

I. Les effets bénéfiques de la consommation et de l’épargne.

  1. Les théories

-Pour les libéraux et notamment pour SAY , l’économie est un ensemble de marché en équilibre , l’épargne et l’investissement s’équilibrent par le taux d’intérêts , le marché du travail par le salaire , sur le marché des biens et services, la production et la consommation s’équilibrent c’est la loi des débouchés qui aboutit à un équilibre général et une solution optimale pour l’ensemble des acteurs. La question d’effet contrasté ne se pose pas.

-Pour les keynésiens, l’épargne est considérée comme étant négative car contrairement à la consommation elle ne permet pas de créer de richesse. C’est la consommation et la demande anticipée par les entreprises qui permette de créer de la richesse. Dans cette situation c’est bien la consommation qui permet de développer l’économie et non l’épargne.

B. En pratiques.

-La situation actuelle en sortie de crise conduit à une augmentation significative du niveau des prix, la consommation des ménages et des entreprises sur l’ensemble de la planète conduit par exemple à une multiplication par 5 du coût du transport maritime, aux US certains ports n’ont plus de capacité de stockage. Cette augmentation généralisée des prix conduit aussi à des tensions sur le marché du travail , cette surconsommation à un effet positif sur le travail mais créer aussi des augmentations de salaire. S’il est positif de voir la croissance accélérée, les conséquences ne sont pas encore clairement visibles.

-Les ménages malgré la reprise conservent un fort taux d’épargne, ce qui laisse penser que la reprise économique pourrait être plus longue.

II. La consommation et l’épargne , des effets difficile à étudier

A. Théorie

-Depuis la fin des années 70, le modèle économique dominant est le monétarisme dont le but est de garantir la croissance économique en maîtrisant l’inflation, ainsi le pouvoir d’achat et la valeur de l’épargne sont préservés et assure une croissance saine. Cette situation a pu être possible en acceptant une baisse de la consommation et des dépenses publiques et une augmentation du chômage. La consommation apparaissait donc secondaire et l’épargne comme bénéfique. Il devait en résulter sur le long termes une croissance économique créatrice d’emplois. Le bilan a été assez mitigé et si l’inflation à été maîtriser à partir du milieu des années 80, la croissance économique n’a jamais été suffisante forte pour faire durablement baisser le chômage, cela à conduit en Europe à une augmentation de l’épargne, une baisse de la consommation et un chômage durable.Cette prédominance du modèle monétariste conduit à une difficulté des politiques économiques et monétaires à appréhender un retour de l’inflation et à en comprendre les conséquences sur l’épargne et la consommation.

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