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Psychologie générale

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Par   •  24 Octobre 2023  •  Compte rendu  •  2 004 Mots (9 Pages)  •  121 Vues

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Psychologie générale

Psychologie : étude de la vie intérieure, des états de conscience et se consacre à l’étude de l’âme. Considérée comme une branche de la philosophie

Au 19e siècle, elle se diversifie avec la psychanalyse (formuler des hypothèses sur la vie intérieure et son fonctionnement = mise sur l’inconscient) et le courant béhavioriste (rend compte des comportements observables = mise sur le fait que tout est conditionné par l’apprentissage). Intègre l’approche scientifique

La psychologie en première personne : la connaissance de soi-même

La science de la vie intérieure

La psychologie complète son sens en désignant la manière de penser d’une personne, son fonctionnement et ses sentiments. En chacun de nous existe un monde intérieur fait d’images, souvenirs, pensées et rêves. Son exploration relève de la psychologie

Les sources de l’analyse intérieure

Elle est au service de l’acquisition d’une sagesse. La psychologie de 1e personne cherche d’abord à se connaître pour se juger, savoir ce que l’on vaut, se corriger ou se justifier soi-même

Les problèmes de l’introspection

L’introspection est l’étude de la conscience par elle-même = se regarder soi-même de l’intérieur.

Psychologie de 1e personne = introspection.

L’introspection vise à découvrir ce qui se passe en soi, comment viennent les idées, les pensées en nous et comment nous réagissons face à cela, quels sont nos comportements. Elle a laissée place au behaviorisme (= comportementalisme : connaissance d’autrui par l’observation des comportements).

Aujourd’hui, l’introspection permet une prise de conscience générale de la nécessité de mieux se comprendre soi-même pour se sentir mieux et pour mieux interagir avec les autres

L’introspection ne regroupe pas les conditions favorables à une bonne observation, car il faut que le sujet qui observe soit différent de celui à observer. Elle n’accède pas à la connaissance des fonctions intellectuelles supérieures (jugement, raisonnement), car relève de la mobilisation de la pensée qui est dans ce cas indisponible pour le travail intellectuel de l’observation.

Elle devient de la rétrospection, c’est-à-dire le fait de regarder dans le passé. Les 2 fonctionnements se succèdent, car l’observation ne peut plus modifier l’objet à observer.

Le risque de l’introspection est de s’enfermer dans l’étude de soi-même et de se retirer progressivement du monde qui nous entoure.

De l’introspection traditionnelle à l’intuition bergsonienne

L’introspection traditionnelle est une opération de l’intelligence. Selon Bergson, l’intelligence est contraire à l’introspection car elle se caractérise par une incompréhension naturelle de la vie. Elle s’exerce d’abord sur le monde extérieur.

Selon Bergson, l’introspection est liée à l’intelligence et est donc contraire à l’observation de la vie intérieure et de toute vie.

Ce concept d’intuition permet, selon lui, une connaissance de la vie intérieure sans la contrôler.

Sorte de sympathie par laquelle on tente de se porter au coeur même de l’objet à connaître pour coïncider avec lui en ce qu’il a d’unique et d’inexprimable. Permet d’accéder à la nature profonde des êtres.

L’intelligence aborde le sujet en dehors et permet d’accéder à la vérité alors que l’intuition est un moyen de connaissance qui tente de le saisir de l’intérieur

Le procédé intellectuel et l’analyse qui en découle sont trompeurs, car nos états de conscience se fondent les 1 dans les autres et ne sont donc pas distincts = absence d’états de conscience séparés mais courant continu de conscience.
Bergson préfère parler d’intuition qui est une sorte de sympathie par laquelle on tente de se porter au cœur même de l’objet à connaître pour coïncider avec lui en ce qu’il a d’unique et d’inexprimable.

Donc l’intelligence aborde l’objet du dehors alors que l’intuition tente de le saisir de l’intérieur

Le mythe de la vie intérieure et la phénoménologie

Phénoménologie : étude philosophique des phénomènes présents à notre esprit et consistant à les décrire et à décrire les structures de la conscience qui les connaît.

Les données de ma conscience ne peuvent constituer une vie intérieure, car la conscience est « intentionnalité », c’est-à-dire toujours dirigée vers quelque chose d’extérieur à moi.

Selon ce modèle, la conscience de soi n’est possible que sur celui de la conscience d’autrui. La psychologie considérée comme visée d’autrui se constituerait non plus à la 1e personne mais à la 2e.

Courant philosophique dont l’objectif est de décrire le sens attribué à une expérience, à partir de la conscience qu’en a le sujet qui la vit. C’est une évidence intellectuelle (voir un arbre par exemple). Voir un arbre n’est pas la même chose que l’imaginer.

Notion d’intentionnalité désigne le cogito, autrement dit la conscience : fait d’« être conscient de ». La conscience n’a pas le même mode d’être que celui des objets physiques. Elle a une visée intentionnelle = donne du sens grâce à un appel à signification.

L’intentionnalité est toujours dirigée vers quelque chose d’extérieur à moi.

La psychologie en 2e personne : la connaissance d’autrui

Psychologie qui repose sur la connaissance directe d’autrui, considéré comme une personne qu’on ne cherche pas à cerner de l’extérieur comme un objet physique, mais qu’on tente de saisir intuitivement en s’adressant à lui.

On explique des faits mais on cherche à comprendre l’humain. On se met en quelque sorte à la place du sujet, on le « comprend ».

La méthode analogique

Je connais autrui par analogie, c’est-à-dire par ressemblance d’une chose à une autre. Notre propre expérience nous permet de déchiffrer l’attitude des autres (reconnaître la colère à travers des gestes violents, un bouleversement à travers des pleurs…).

La psychologie en 2e personne est une psychologie en première personne par le biais d’un raisonnement analogique = je mets l’autre à ma place

La connaissance d’autrui par le regard et la sympathie

Le regard permet la connaissance d’autrui, car il a un sens humain et exprime beaucoup de choses sans forcément l’usage de la parole.

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