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Explication linéaire "Le Dormeur Du Val", Rimbaud

Fiche : Explication linéaire "Le Dormeur Du Val", Rimbaud. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2021  •  Fiche  •  1 222 Mots (5 Pages)  •  7 378 Vues

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                                                  Explication linéaire : « Le dormeur du val », Rimbaud :

Introduction :

poème de jeunesse d’Arthur Rimbaud -> écrit à 16 ans. AR = adolescence difficile, hay fugues+relat° compliquées avec sa mère. Mais, AR = excellent élève -> doué pr écrire vers en latin. Tous ses poèmes = écrient entre 16 et 20 ans. « Le Dormeur du Val » fait partie du recueil intitulé Les Cahiers de Douai et comportant 22 poèmes = écrit en 1870. Pdt séjour à Douai, AR les montra à son prof puis les confia à un jeune poète et éditeur, Paul Demeny, afin de les faire publier. Mais en 1871= il changea d’avis, et refusa qu’il soient publiés. Mais, éditeur les garda et les publia en 1895, à titre posthume (=ap sa mort).

« Le Dormeur du val » -> sonnet, dc poème à forme fixe, mais il s’éloigne du schéma classique de versification : au lieu des rimes embrassées normalement utilisées, AR utilise les rimes croisées. Le poème = critique de la guerre, plus précisément de la guerre qui opposa la France et la Prusse entre juillet et septembre 1870.

Pistes de lecture :

🡪 Comment le poète prépare-t-il la chute (ou pointe) pendant le sonnet ?

🡪 Contraste entre le cadre naturel idyllique et la mort d’un jeune soldat qui accentue la dénonciation de la guerre

=> LECTURE

Plan :

- 2 quatrains : vue générale, description du lieu (cadre naturel et idyllique) et du soldat = plante le décor

- 2 tercets (ou un sizain) : insiste sur certains détails + chute (ou pointe) au dernier vers

Explication :

C’est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,

(…)

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

P1 : - longue et même phrase : plante le décor = cadre bucolique, charmant, apaisant, lumineux, etc.

- éléments naturels personnifiés : ex : « où chante une rivière », « la montagne fière », + le poète les décrit de manière détaillée.

- accent mis sur la lumière ex : « des haillons d’argent », « le soleil luit » + sur l’énergie, la vitalité = anime cette nature ex :« follement », « mousse de rayons ».

- syllepse (=figure de style consistant à employer un mot à la fois au sens propre et au sens figuré) présente sur le terme « mousse », renvoyant au terme de mousser mais aussi aux lichens mousseux qui poussent sur le sol des forêts.

- les mots mis en rejet ex : « d’argent », « luit » = ceux qui se rapportent à la luminosité du lieu = mise en valeur + accentuation grâce a rejet

- « trou » = plusieurs interprétations : *le sens de tombeau, mais en fait associé à la fin au *« deux trous rouges au côté droit » du dernier vers -> signal d’alerte pour la fin => 1ère note discordante

- structure circulaire : retrouve le même mot en début et en fin de poème

- noter l’allitération en « r » pourrait évoquer le bruit du cours d’eau

P2 : - à nv une seule phrase, mais ici centrée sur soldat = décrit précisément avec énumération pour montrer qu’il dort ex : « bouche ouverte », « la nuque baignant dans le cresson », « dort », « étendu », « lit ».

- « nuque baignant » peut suggérer qu’il baigne dans son propre sang

- nature = protectrice, accueillante et maternelle.

-« dort » : double sens = simplement endormie ou sommeil éternel de la mort + mot en rejet dc accentuation, insistance sur le double sens => 2ème note discordante : mise en valeur du sommeil -> indique au lecteur qu’il y a quelque chose d’étrange

- description met en avant même éléments que 1ère strophe = décor protecteur « lit vert » et lumineux, et le soldat endormi.

- « pâle » = sens -, contrairement aux précédents bien plus +

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un comme :

(…)

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

P3 : - R poursuit description

-« glaïeuls » sens important car étymologiquement : « gladium » = « le glaive », -> introduit dc idée de guerre et mort dans description

- poète s’intéresse ensuite à la physionomie du soldat qui sourit. Met en valeur en utilisant le contre rejet et en séparant comparant du comparé.

=> soldat comparé a enfant malade, dc accent sur jeunesse et état serein ou maladif.

- « il a froid » dans continuité de « enfant malade », mais peut aussi suggérer que soldat est froid puisqu’il est mort

- strophe se termine avec apostrophe à la nature = véritable figure maternelle qui doit réconforter le soldat

- lien de causalité se fait par juxtaposition avec les deux points signifiant car

P4 : - met l’accent sur insensibilité du perso qui ne perçoit, ne ressent plus rien.

- allitération en « f » du 1er vers : évoque parfums dans l’air ou frissons -> font ressentir de la tension

-poète insiste tjr sur immobilité + sommeil, avec « tranquille » en rejet.

-« poitrine tranquille » = soldat ne respire pas, poitrine immobile

- éléments annonçant mort du soldat se sont accumulés tout au long du poème, mais que au dernier vers que R confirme hypothèse du lecteur : le soldat est mort, blessé par deux balles pdt la guerre

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