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Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Dissertation : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Août 2015  •  Dissertation  •  620 Mots (3 Pages)  •  3 659 Vues

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Oui, il est vrai d'affirmer que, dans le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le besoin de bouger chez lui est manifeste. Il lui procure la liberté. On le constate aisément par le champs lexical du mouvement lorsqu’il partage son idéal avec les visiteurs qui se trouvent chez les Beauchemin. Il parle de «vous autres, vous savez pas que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un bon matin pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège tout son savoir sur le dos. » (P.186, L.18 à 20) Pour lui, cela est synonyme de bonheur et s’oppose à l’idéal paysan de l’époque. Il veut découvrir le monde. Il veut aller plus loin sur la route de la connaissance et ne pas se limiter son désir à un seul lieu. Ce désir est constaté «voir du pays» expression qui est répétée plusieurs fois dans le roman. Le Survenant ne veut pas se ressembler, un jour, aux habitants de Chenal-du-Moine qui se résignent à n’avoir jamais rien vu de leur vivant. De plus, le nomadisme lui procure un sentiment d’être le maître de sa propre vie. Il refuse les contraintes que la vie pourrait lui en imposer. Le père Didace, dans un dialogue avec le Survenant, lui interroge par rapport à son voyage pour Montréal … et lui de répondre : «Je partirai peut-être demain, au jour. Peut-être après demain.» (P.121, L.17, 18). Le Survenant ne se complique pas la vie. Il est maître de son destin. Il aime sa vie errante. Du point de vue tant physique, moral que matériel, on constate que le Survenant ne veut s’attacher à rien ni à personne. C’est la raison pour laquelle, il quittera la maison des Beauchemin malgré tout le respect qu’il les porte. Il craint de s’attacher, de devenir de plus en plus «le Venant à Beauchemin». Lui qui n’a jamais été et qui ne veut surtout pas être à quelqu’un puisqu’il est incapable de supporter «aucun joug, aucune crainte». Il préfère que l’on retrouve son cadavre sur la route, au grand soleil, en homme libre et non pas en homme enfermé. En outre, le nomadisme procure au Survenant un sentiment d’être dans un grand espace. Il est heureux de ce mode de vie. Il avance «(Il) voyait rutiler dans la coupe d’or le vin illusoire de la route, des grands espaces, des horizons, des lointains inconnus.» (P.187. L.7, 8) La gradation, ici, met l’accent sur un espace de plus en plus grand au fur et à mesure qu’il s’éloigne de son point de départ. Bref, le Survenant a besoin de bouger car cela lui procure la liberté, maître de sa propre vie. Il s’oppose à ces contraintes que la vie pourrait lui imposer. Il veut vivre et mourir en toute liberté.

CONCLUSION

Tout compte fait, il faut affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. Le besoin de bouger chez le survenant est manifeste. Il lui procure de la liberté, le sentiment d’être maître de sa vie. Le survenant veut découvrir le monde, ce qui va à l’encontre de la vie paysanne de cette époque. Les habitants sont heureux depuis l’arrivée du survenant. En effet, la vie sédentaire des paysans est critiquée, l’ouverture au monde est restreinte. Cet ouvre marque un changement dans les valeurs des canadiens français car un ensemble d’éléments sont remis en question entre autre, l’agriculture. Louis Hémon est le premier auteur à oser présenter des personnages remettant en question la culture de la terre au

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