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Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ?

Étude de cas : Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2020  •  Étude de cas  •  1 217 Mots (5 Pages)  •  563 Vues

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Dizertazioa : Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ?

Xan

Haira

TES

Les fluctuations économiques sont les variations à la hausse ou à la baisse d'un phénomène ou d'une activité économique analysées par rapport à une tendance à long terme.  L'indicateur le plus suivi pour mesurer les fluctuations économiques est le taux de croissance du PIB dont les variations permettent de détecter les périodes d'accélération ou de ralentissement de l'activité économique : crise, dépression, récession, reprise, expansion... Ces fluctuations économiques résultent des écarts entre croissance effective et croissance potentielle. Les fluctuations économiques s’interrogent sur leurs causes, et en particulier sur la responsabilité des variations de la demande.

Nous étudierons pour cela la demande globale, qui est la somme des emplois possibles des produits disponibles, réalisés dans le pays ou importés. La demande globale est composée de la consommation finale des ménages, des administrations publiques (Apu) et des institutions sans but lucratif au service des ménages, à laquelle on ajoute l’investissement (formation brute de capital fixe) et la variation des stocks, ainsi que les exportations.

Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ? Nous allons voir dans un premier temps que les variations de la demande sont à l’origine des fluctuations économiques puis pour finir que cependant, elles ne suffisent pas à expliquer totalement l’alternance de périodes de croissance et de ralentissement économique.

Dans cette première partie nous allons voir dans un premier temps que l’investissement est au cœur de la dynamique de la croissance et de la récession puis dans un second temps que la consommation et les exportations influencent également le rythme de la croissance.

Pour commencer, comme nous pouvons le voir dans les documents 1,2 et 3 il y a un rapport, une corrélation entre les variations de l’investissement et la croissance économique. Nous pouvons voir que lorsque l’investissement augmente, la croissance est plutôt forte et à tendance à accélérer et au contraire, lorsque l’investissement baisse, la croissance du PIB à tendance à ralentir. En France au cours de l’année 2009, l’investissement à fortement diminué par rapport à l’année 2008 (baisse de 8,8%) comme nous pouvons le voir dans le document 3. Cette baisse a eu un impact négatif sur la croissance, puisque la FBCF (mesure de l'investissement en France), a contribué à faire baisser le PIB de 2,3 points. Nous pouvons donc constater que lorsque que l’investissement baisse, elle tire le PIB vers le bas. Ce constat peut être effectué pour l’ensemble des pays développés entre 2008 et 2009. L'investissement stimule l'activité économique avec l’augmentation des capacités de production, avec la diffusion du progrès technique et des innovations, modernisation de l’appareil de production.

Nous pouvons donc voir que l’investissement a un rôle central pour comprendre les variations de l'activité économique, et qu'il peut tirer la croissance vers le haut comme il peut faire plonger une économie en récession.

Les consommation et exportations ont aussi un impact sur l'activité économique et ses fluctuations comme nous pouvons le voir dans le document 1. La consommation finale des ménages est un moteur essentiel de la croissance française. Entre 2002 et 2007, la consommation contribue à faire augmenter le PIB de 1,6 ou 1,7 points chaque année. Nous pouvons constater également que dans les années 2008 et 2009 la contribution de la consommation finale diminue (elle n'est plus que de 0,4 points de croissance en 2008 et 0,7 points en 2009), mais son impact reste positif, alors que les autres composantes de la demande tirent la croissance vers le bas. Les exportations sont également un moteur de croissance, même si elles sont moins importantes en France et plus irrégulières. Nous pouvons constater que lors de la crise économique mondiale en 2008, les exportations se sont contractées et qu'elles ont eu tendance à faire baisser sensiblement le PIB. Le PIB a chuté de 3.3 points à cause des exportations.

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