Corrigé du sujet : « A l’époque des grands reportages et des émissions de télévision qui montrent des contrées lointaines, cela vaut-il encore la peine de voyager ? »

Corrigé du sujet : « A l’époque des grands reportages et des émissions de télévision qui montrent des contrées lointaines, cela vaut-il encore la peine de voyager ? »

Introduction :

-Accroche ou comment amener le sujet. Plusieurs possibilités : partir de la définition du voyage et donc de l’importance du déplacement physique ; estimer, constater l’omniprésence de la télévision et le nombre de plus en plus important d’émissions qui proposent aux spectateurs de découvrir d’autres lieux confortablement assis dans son fauteuil ; que veut dire « cela vaut-il la peine ? ».

-Pbatique : en quoi l’expérience personnelle du voyage s’avère être différente de la découverte par personne interposée, à travers les images offertes par les écrans (ce que cela apporte malgré tout, mais aussi les limites). N’est-ce pas complémentaire, pourquoi ? Ou est-ce forcément contradictoire ?

-Annonce du plan : Nous étudierons dans un premier temps ce qu’apporte et permet la télévision en matière de voyages, pour pouvoir, dans un deuxième temps, souligner les spécificités des vrais voyages, leur richesse, leur intérêt, ce qui les caractérise.

Développement (deux parties) :

La télévision permet, apporte des possibilités non négligeables en matière de voyage.

On peut voyager en images dans des régions où l’on n’irait pas tout seul ni même en groupe pour différentes raisons et les découvrir, les voir comme si on les avait filmées soi-même. Le coût de plus en plus élevé de la vie et des voyages rend parfois impossible ce déplacement, ainsi que le manque de temps nécessaire à la visite des contrées lointaines. De plus, certains pays concernés sont parfois des régions extrêmes qui exigent des capacités sportives très développées et dans lesquelles on ne peut guère faire du tourisme. En effet ces régions sont soit très froides (régions polaires), soit au contraire très chaudes (régions désertiques), soit se trouvent en altitude (Everest), soit sont difficiles d’accès du fait de la végétation (forêt amazonienne, jungle de Birmanie), ou dangereuses à cause de la présence d’animaux sauvages ou d’insectes, de maladies. Mais surtout, ces endroits du globe inaccessibles sont parfois le théâtre de terribles conflits humains (Syrie) ou encore victimes de catastrophes naturelles (Népal, Thaïlande).

En suivant un documentaire à la télévision, nous bénéficions, en matière d’image et de prise de vues, du travail de spécialistes qui n’hésitent pas à utiliser divers moyens de déplacement pour mieux filmer (aile volante, dirigeable, sous-marin) et permettre une approche différente et captivante (sous l’eau, par les airs, cf à Nicolas Hulot et à Yann Arthus-Bertrand) de notre planète. Nous pouvons également profiter de commentaires venus de spécialistes qui permettent d’enrichir notre culture quant aux savoirs relatifs aux différents pays, aux populations rencontrées, aux coutumes, aux mode de vie, à tout ce qui caractérise la faune, la flore, l’habitat, les arts et le tout sans perdre de temps à rechercher des informations, à les trier, à les comprendre.

Enfin, les techniques cinématographiques rendent possible la réalisation d’émissions documentaires de grande qualité. « Thalassa », « Ushuaia », « National Geographic » offrent des images à couper le souffle qui font rêver et apportent la vue de paysages splendides, laissant penser au spectateur qu’il

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