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Analyse monétaire approfondie.

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Par   •  11 Avril 2016  •  Cours  •  8 654 Mots (35 Pages)  •  1 015 Vues

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                        ANALYSE MONETAIRE APPROFFFONDIE  

Première PARTIE : LE PROCESSUS D’INTERMEDIATION FINANCIERE

      Chapitre 1 Le Processus d’intermédiation financière Une Analyse               Macroéconomique

       SECTION 1 Les analyses de Gurley et Shaw et de la New View

       Chapitre 2  Le Processus d’intermédiation financière 

                             Une Analyse Microéconomique

Ce cours est centré sur l’analyse des comportements financiers. On va ne s’intéresser  qu’aux intermédiaires financiers bancaires. On va voir leurs évolutions au fil du temps. On va toujours faire un parallèle avec la réalité comme l’exemple des intermédiaires financiers comme les banques.

Objectif : Répondre à la question « A quoi servent les intermédiaires bancaires ? »

La première fonction des banques est d’assurer le financement de l’activité économique via l’activité de crédit.

Dans tous les pays, l’activité principale des banques c’est le crédit. Il va donc y avoir une demande de crédits/fonds. Cette demande va émaner des Agents Non Financiers (Ménages→logements et dépenses de consommation/Entreprises→Investissements/Etat→Déficit).

L’Etat et les entreprises ont la possibilité d’émettre des titres sur les marchés financiers concernés. Lesquels titres sont  acquis par les ménages lorsqu’ils ont une épargne à placer ou tout autre ANF qui a des fonds.

Le système bancaire se trouve au cœur du processus de l’économie : le système bancaire crée de la monnaie.

Pour qu’il y ait de la monnaie créée par les Banques, il faut qu’il y ait demande d’un ANF :

ACTIF : Créance

Entreprise

PASSIF : Dette

Titres

Crédit

La création monétaire se mesure entre la variation de monnaie entre deux périodes.

Le modèle de Gurley et Shaw (1960) est le premier modèle qui traite du rôle des intermédiaires financiers. On a toujours I=S expost mais  ce niveau est plus élevé quand il y a des intermédiaires financiers : les banques jouent donc un rôle fondamental.

Les économies évoluent avec le monde : toutes les économies sont des économies ouvertes très dépendantes avec le Reste du  monde. Les frontières existent peu ou plus vis-à-vis des capitaux. Les capitaux sont très volatiles peu importe la nationalité des capitaux.

On sait que ces capitaux sont investis quelque part car leurs rémunérations sont très attractives.

Il y a une relation entre le cours des titres et le niveau des taux d’intérêt : les agents font des arbitrages.

A chaque type d’actif correspond un niveau de taux d’intérêt. On  a souvent occulté le niveau des actifs. On va s’intéresser  au comportement de différents acteurs qui interviennent sur les marchés.

Jusqu’au début des années 80, les bilans bancaires étaient simples :

ACTIF : Créance

Entreprise

PASSIF : Dette

                                                                                                                                                                                                                                                                                             

Titres

Crédit

   En Europe sauf Royaume Uni et Etas Unis  

Aujourd’hui c’est différent  à cause de la globalisation, de l’internationalisation des marchés,….il a fallu qu’ils élargissent leurs activités sur les marchés.

Les Etablissements de crédits  ont été amenés à changer dans les années 80. C’est le triomphe du monétarisme et du libéralisme : abandon d’un certain règlement,…C’est une période de déréglementation  avec un début aux Etats Unis puis en Europe.

On a décloisonné les circuits de financement : en France les circuits étaient très étanches  et d’autres non.

Tout cela pour permettre au marché financier de mieux fonctionner. Le monétarisme affirmait que pour que  l’économie se développe, il fallait laisser faire : FRIEDMAN aux USA, LAFER au RU, en France on avait Raymond BARRE.

Les idées libérales ont toujours fait leur chemin.    

Les banques et les intermédiaires financiers ont beaucoup souffert et donc ont du s’adapter.

Les acteurs Entreprises et Etat devaient être incités à se financer sur les marchés. Les Banques étaient sur la sellette car  il n’y avait pas aucun lien entre ANF (Ménages) et ANF (Entreprise et Etat).

Les banques ont vue leur taux d’intermédiation étroit :

Total des crédits accordés par les banques

Total du financement externe des ANF

La part des crédits dans le financement externe des agents a diminué considérablement.

Une banque raisonne comme une entreprise : maximiser son profit.

Si le poids  des crédits baisse alors les profits baissent aussi.

Les banques vont se mettre à intervenir sur les marchés  financiers pour accroître leurs profits.

Les ANF ont obligés les intermédiaires financiers à revoir leur comportement.

L’Etat est la puissance publique dans le cadre de l’ouverture et les ménages qui avaient boudé les placements des banques sauf le livret A car les taux servis étaient trop bas.

Les ménages voulaient gagner de l’argent de manière à ce que les banques offrent des  placements rémunérés d’où les produits de marché à rendements élevés comme les SICAV qui proposent des produits relativement sains car une SICAV est composée de titres relativement sûrs .Une SICAV se composent de morceau d’actions/ d’obligations/ des deux donc le risque est faible mais l’action est risquée part rapport à l’obligation.

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