RIN 1015 TN2 Série A

Question 1 (12 points)

Vous travaillez à titre de conseiller en santé et sécurité du travail dans une importante entreprise de fabrication de meubles qui emploie 400 travailleurs. Ces derniers travaillent tous 2000 heures par année, à raison de 8 heures de travail quotidien. La semaine dernière, Charles, qui occupe un poste d’ébéniste, s’est coupé en utilisant la scie circulaire. Il s’agit de la 25e lésion avec perte de temps à survenir dans l’entreprise cette année, cumulant ainsi un total de 400 heure perdu dans ce département et 1350 heures perdues dans l’ensemble de l’entreprise. Affolé par les chiffres et les coûts des accidents de travail qui se sont produits au cours de la dernière année, votre patron vous convoque à une réunion d’urgence et vous fait part de son désir de redynamiser la culture de prévention au sein de son entreprise.

1. Identifiez la catégorie de risque qui est à l’origine de l’accident de travail dont Charles est victime. (1 point) 

L’accident du travail de Charles, selon le site de la CNESST, est un accident avec des risques liés à la sécurité.

1. Expliquez dans vos propres mots ce que signifie l’expression « lésion avec perte de temps ». (2 points) 

Une lésion avec perte de temps réfère au temps pendant lequel l’employé ne peut pas travailler à la suite de la blessure ou de la maladie. Cette période de « perte de temps » est habituellement d’au moins une journée.  

1. Expliquez dans vos propres mots ce qu’est une culture de prévention. (2 points) 

La culture de prévention est grandement inspirée de ce qui se fait au niveau de la culture de l’entreprise. C’est donc dire que cette dernière contient les valeurs, les convictions et les principes à la base de la gestion de la santé et de la sécurité au travail. Cet énoncé permet au gens à la tête du comité de converger tous dans la même direction dans la mise en place de directives, et la coordination des activités en lien avec la sécurité au travail. La culture de prévention pourrait être perçue comme étant le point de départ des comités et des programmes de préventions en santé et sécurité au travail.

1. Quels sont, selon vous, les trois principaux éléments clés à mettre en place afin de construire une culture de prévention? Expliquez chaque élément. (3 points)

1. La mobilisation de tous. De la direction à la ligne de production, tous doivent se sentir investi dans la mise en place d’une telle culture de prévention. C’est lorsque tous les gens impliqués ont la même compréhension que l’implantation est facile à faire.
2. Élaborer un plan de SST clair et détaillé ainsi que son plan de suivi. Ainsi les grands cadres sont établis et permet à tous de pouvoir s’y retrouver. La structure dans l’implantation d’un tel projet est indispensable.
3. La mise en application du plan. Il est important que la personne responsable de la SST en entreprise soit présente tout au long du processus de rédaction, de mise en place et de suivi. Avoir une personne qui suit l’évolution, l’avancement du projet permet de garder les yeux sur le but et s’assurer que personne ne dévie de la trajectoire établie au départ.

1. Selon vous, en quoi la culture de prévention d’une organisation peut-elle améliorer le bilan SST? (2 points) 

Une culture de prévention bien présente et bien véhiculée auprès des employés permet à ces derniers d’être plus attentif et alerte quant aux dangers qui pourraient être présent dans leur environnement de travail. Des travailleurs avisés sont des travailleurs prudents. Par le fait même, des travailleurs prudents sont souvent plus alertes quant aux dangers qui les guettent ce qui a pour effet d’amener une certaine vigilance quant à la sécurité au travail. Cette vigilance amène donc une baisse des accidents de travail et donc un meilleur bilan SST.

1. Démontrez l’importance d’impliquer les travailleurs dans le développement d’une culture de prévention. (2 points) 

Il est primordial d’impliquer les travailleurs dans toutes les sphères de développement de la culture de la prévention de façon indirecte et directe. Ce sont eux qui sont sur la première ligne et ce sont eux qui connaissent les dangers dans le milieu de travail. Il est important de les impliquer dans l’élaboration des mesures de sécurité, la mise à jour de ces dernières. Il faut que ces travailleurs puissent, via un représentant, être présent sur le comité de SST, qu’ils puissent participer à des formations de prévention, des ateliers de sensibilisation. Il est également important que les employés sentent qu’ils ont l’écoutent les représentant pour être en mesure de les aviser en cas d’inquiétude.

Question 2 (8 points)

Vous occupez un poste de conseiller en ressources humaines dans une fonderie de cuivre et faites partie du CSS en tant que représentant de l’employeur. La semaine dernière, un hygiéniste industriel est venu prendre des mesures de la qualité de l’air. Il vous informe que la concentration de béryllium en suspension dans l’air du département de fusion dépasse largement les 0,00015 mg/m3 prévus à l’Annexe 1 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail. Ces conclusions vous inquiètent, car vous savez que le béryllium est un métal reconnu comme étant un important sensibilisant et une substance cancérogène démontrée chez l’humain. De plus, depuis votre entrée en fonction, vous avez remarqué que les travailleurs ne portent pas automatiquement les équipements de protection individuelle (ÉPI) disponibles, ce qui ne fait qu’augmenter vos inquiétudes. 

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