Philo synthese

Siècle

Philosophe

Éléments de bio

Œuvres

Apport à la philosophie/ au concept de soin

Remarques

- 5ème S

Socrate

Condamné à mort pour impiété et corruption de la jeunesse

AUCUNE !!! N’est JAMAIS auteur !!!

Socrate est un personnage conceptuel utilisé par Platon pour mettre en scène sa doctrine

Pratique maïeutique

Dialogue socratique

Philosophe dans la rue

entre - 5ème et - 4ème S

Platon

Disciple de Socrate

Apologie de Socrate

Alcibiade

Prendre soin de soi = accepter qu’on ne sait pas tout (ne pas avoir honte d’être ignorant), et s’engager dans la pratique philosophique pour s’améliorer. Distinction entre soin des choses qui nous appartiennent mais qui sont en dehors de nous (honneurs, réputation, fortune) et prendre soin de soi, des choses qui sont en nous (âme, raison, Vérité).

Prendre soin de soi pour prendre soin des autres

Jeunesse propice à la philosophie

Vérité : tout ce qui nous améliore, qui est capable de nous transformer

Âme = fond de l’être, ce qui est le plus important en nous et qui ne peut être abimé sans nous détruire.

Milieu du  

- 4ème S

Aristote

Disciple de Platon, a formé Alexandre le Grand

Éthique à Eudème -Ethique à/de Nicomaque (c’est son fils qui a compilé, édité)

Amitié : Relation entre 2 personnes spécifiques en ce qu'elles sont vertueuses (même si on y trouve des plaisirs sensuels et un aspect pécunier, ce n'est pas le ciment de

cette vertu). Rare, réciproque, impossible avec tout le monde, inscrite dans la durée

Syllogisme.

Raisonnement inductif/déductif

Principe de tempérance

Stoïcisme, Ecole du Portique en -301

En logique et en éthique, apport important car permet les raisonnements non-binaires

Fondé par Zénon, mouvement qui durera 5 siècles (jusqu’au 2ème siècle après JC)

Adjectif Stoïque au sens moderne = sens différent

Entre - 4ème et -3ème S

Epicure

Epicurisme =

Ecole du Jardin en -306

Lettre à Ménécée (reportée par Diogène Laërce)

Atomisme : atomes mus par principe de spontanéité (CLINAMEN) se croisent en chutant dans le vide et créent toutes choses (hasard).

Bonheur : état équilibre (ataraxie, aponie et entre les deux). Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.

4 recommandations pour prendre soin de son âme: ne pas craindre les Dieux, ne pas craindre la mort, on peut atteindre le bonheur, on peut supprimer la douleur.

Épicurien au sens moderne = qui cherche les plaisirs

=/= Épicurisme = doctrine qui prône la sobriété

Principe de prudence : source de vertu et de vie heureuse : raisonnement vigilant, faire les bons choix, rejeter les vaines opinions

Méditation : entraînement de l’âme afin qu’elle soit prête à décider, à bien agir, à bien se comporter quand les évènements troublent l’équilibre.

entre 1er et 2ème S

Epictète

Esclave puis affranchi – jambe brisée.  Stoïcien tardif

Manuel

Entretiens

(bien que retranscrits par son scribe Arrien, Epictète est considéré comme l’auteur)

En éthique, le stoïcisme propose une méthode pour trouver le bonheur = distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous.

Sagesse : faire la distinction. Rester maitre et ne se préoccuper que des choses qui dépendent de nous et ne pas laisser peurs, fantasmes nous gouverner.

Cherche dans le stoïcisme les ressources psychiques et intellectuelles nécessaires pour supporter les épreuves de la vie, les malheurs et trouver le bonheur.

=/= Epicure

18ème S

Rousseau

Français, philosophe

Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes

Compassion : on base le principe de NON-INDIFFERENCE (base de la morale) sur ce sentiment, car c’est un sentiment inné, premier, naturel, immédiat, la voix archaïque de la nature, et par là le fondement de la morale et du bien.

La compassion est une réaction vitale et innée de l’individu face à la souffrance d’un autre, qui porte à le secourir.

•Elle peut être étouffée, recouverte par la culture, l’éducation, l’acculturation.

•On peut être convaincu, par soi-même ou autrui de ne pas compatir (propagande).

•On peut s’endurcir au contact de la souffrance répétée et s’insensibiliser.

18ème  S

Kant

Allemand, philosophe des Lumières

Fondements de la métaphysique des mœurs

Critique de  la raison pratique

Respect : impératif catégorique

C’est un devoir que chacun exige de soi-même envers les autres = devoir apersonnel, individuel, unilatéral. La raison, noyau métaphysique de l’être humain, est le fondement métaphysique du respect.

Traiter l’autre toujours comme une fin et pas seulement comme un moyen

On ne peut l’exiger des autres pour soi

Impératif métaphysique kantien : « agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en loi universelle »

=/= impératif hypothétique (« je fais le bien pour aller au paradis »)

Entre 18ème et 19ème S

Hegel

Premier philosophe au sens moderne du terme

L’esprit du christianisme

Amour chrétien : exigence inconditionnelle, non-réciproque, unilatéral, universelle. Don de soi à Dieu.

Conceptualise amour chrétien à partir de l’évangile de St-Luc.

Provocation face à amitié au sens grec

Vie elle-même, car la vie unit les composantes d’un arbre, comme elle unit les Hommes.

19ème S

Nietzsche

Allemand, philosophe

Ainsi parlait Zarathoustra

Pitié : proche de l’empathie, on ressent la souffrance de l’autre, elle nous fait mal, on le plaint, mais entaché par une forme de mépris, d’humiliation de l’autre. Ce ne pourrait être un sentiment louable puisqu’on ne voudrait pas être le pitoyable d’un autre.

Sentiment égoïste (on craint pour soi).

Le soigné cherche à cacher ses faiblesses pour échapper à la pitié.

Il faut l’identifier et s’en prémunir

20ème S

Ricoeur et Levinas

Français – Levinas a connu camp de concentration

Ricœur, Soi-même comme un autre

Lévinas, Totalité et infini

Sollicitude : VERTU issue d’une tension éthique. Devoir relationnel entre deux individus, qui nous rapproche de l’autre. Être capable de donner une place à l’autre en tant que personne singulière. On se met volontaire dans la posture de recevoir de l’autre = réciprocité

Tension éthique : travail intellectuel fournit pour déterminer ce qui est bon face à des dilemmes moraux

On décide d’être vertueux en exerçant la sollicitude

=/= avec respect de Kant qui est unilatéral, apersonnel