Pastiche Sur Le Droit Au Logement

Droit au logement

Mes amis, la nuit dernière j'ai rêvé d'un monde meilleur. En dépit de la guerre, des attentats, des catastrophes naturelles, de la pauvreté, j'ai fait un rêve. Ce rêve où le droit au logement en France ne serait plus un sujet de discorde mais un droit légitime.

Comme l'évoque la Déclaration universelle des droits de l'Homme : «Les Hommes naissent libres et égaux en droits […]».

Je fais le rêve qu'un jour, dans les rues sombres le soir, il n'y ait plus de sans-abris et que les gens même les plus démunis pourront avoir un toit au-dessus de leur tête.

Je fais le rêve qu'un jour où une mère ne sera plus en mesure de payer son loyer, elle trouvera un refuge dans une autre demeure.

Je fais le rêve qu'un jour, dans ce pays où le logement est un luxe, citoyens et étrangers, jeunes et retraités, pourront trouver dans leur foyer la chaleur de l'arche de Noé.

Je fais le rêve qu'un jour, la place et l'argent ne soit plus un problème pour avoir un chez soit, que même les repris de justice, les pauvres, les rejetés de la société, les gens ayant tout perdu dans un incendie et ne pouvant plus payer leur assurance puissent encore être soutenus par des associations et seront relogés.

Tout cela doit se réaliser, oui je le souhaite mes amis. Que ce monde devienne un monde meilleur.

Que le droit au logement illumine chaque quartier, chaque immeuble, chaque appartement des banlieues parisiennes !

Que le droit au logement illumine toutes les ruelles sombres de Marseille jusqu'à Lille !

Que le droit au logement illumine ces trottoirs ou trop de personnes dorment chaque soir !

Que le droit au logement illumine la France !

Ainsi appliqué le droit au logement dans chaque village, chaque ville, chaque pays fera que riches ou pauvres seront tous logés à la même enseigne. Que les aides sociales soient les mêmes pour tout un chacun !

Et que tous ensembles nous nous entraidions car «on recense aujourd'hui en France plus de casseurs de cabanes idéologiques que de bâtisseurs de logement sociaux. C'est ainsi qu'on trouve moins facilement un appartement où l'on puisse être heureux qu'un bouquin recensant les raisons de désespérer.»

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