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Charles Soucy a dit : « La rumeur, cette vérité qui se promène comme un mensonge, de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui passe comme un soupir au-dessus du vent ». La rumeur est un phénomène qui porte atteinte à toute personne dans la vie de tous les jours et qui toujours aussi difficilement explicable. Le corpus qui nous ait présenté est composer d’un essai, d’un extrait de pièce de théâtre, d’un document administrative, d’une chanson et d’une couverture de magazine ; c’est ainsi que s’intéressent tous les documents à la rumeur.

Nous allons donc nous voir comment nous appréhendons la rumeur ? Dans une première partie nous allons étudier comment la rumeur prend-elle naissance ainsi que comment elle se repend et dans une seconde partie comment la rumeur peut être perçus par les personnes victime de ce phénomène.

Les documents nous permettes d’éclaircir le cheminement de la rumeur, de ses origines jusqu’à sa propagation.

Ils nous indiquent donc comment naît une rumeur. Selon le document Maîtrise et information administrative en général, la rumeur survient à la suite d'un événement qui sort de l'ordinaire créant un traumatisme psychologique qui se développe suivant les sentiments de la personne ; par exemple quand elle est en colère alors la personne va s’attaquer et accuser un groupe ou une personne à tort ou bien dès lors qu’elle est en panique alors elle va amplifier la rumeur. Cette idée revient dans l’extrait de théâtre de Beaumarchais, Le Barbier de Séville (1775), où il fait remarquer qu'un individu mal intentionné et particulièrement adroit est capable de tromper toute une société pour se débarrasser d'un personnage gênant. La rumeur peut venir aussi d’un sentiment de vengeance auprès d’une personne qui nous aurait causé du tort. Dans l’extrait d’essai de Lena Greembach et Marc de Gouverain, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, Millénium, la rumeur est perçue de différente manière. Pour Lisbeth Salander la rumeur permettrais de nuire à une personne suite à une certaine envie de revanche. On peut renouer l’idée de vengeance avec les paroles de La rumeur interprétées par Yves Duteil ou il compare la rumeur à la sève de venin.

Les rumeurs peuvent donc naître dans plusieurs contextes assez différents et sont d’autant plus nombreuses, extravagantes et ne reposent sur rien.

Plusieurs aspects entre en jeu dans la divulgation de la rumeur. Dans l’extrait de la documentation administrative d’octobre 1982, la rumeur se repend le plus souvent suite à des troubles psychologique fragilisés par une situation inédite, les gens sont prêts à croire tout et n'importe quoi, à l’image de Norman Rockwell, « The Gossip » couverture du Saturday Evening du 6 mars 1948 où est représenter une première femme qui ferrais répandre une rumeur. On peut remarquer que les personnages représentés se suivent et qu’au finale la rumeur finit par être dite à la première personne qui l’aurait dévoilé. Les traits de caractères des personnages mettent aussi en place une certaine mise en scène. Cette image laisse entendre que rien ne résiste à la rumeur, comme le révèle d’ailleurs la question oratoire que pose Bazile à la fin du passage de Beaumarchais. De plus on constate que la rumeur peut se propager

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