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Orthographe: l'article

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Par   •  6 Décembre 2018  •  Cours  •  658 Mots (3 Pages)  •  342 Vues

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L’article

On a également trouvé un article, L’orthographe, un frein à l’insertion professionnelle, concernant ce sujet, écrit par Claire Thoizet : journaliste du journal Le Progrès. Dans cet article, elle traite le phénomène de la faute d’orthographe dans le domaine professionnel et leurs conséquences négatives.

Selon le dernier baromètre du projet Voltaire, je vais présenter un peu ce projet pour mieux comprendre ce que c’est. C’est un premier service en ligne personnalisé de remise à niveau en orthographe. Depuis 2008, plus de cinq millions de Français se sont entraînés avec le Projet Voltaire, il aide des élèves et des salarié à mieux maîtriser la langue française.

Alors il fait une étude auprès de 8 762 de ses utilisateurs, selon lequel seulement 49,1% des règles d’orthographe sont maîtrisées par les Français. Ce phénomène ne touche que les élèves, mais aussi des adultes dans le domaine professionnel, ce qui entraînerait des conséquences fâcheuses. Une faute d’orthographe a un impact négatif sur leur carrière. Par exemple, une faute dans un e-mail adresse à un client, est perçue comme un manque de professionnalisme de la part de l’entreprise, et peut aller jusqu’à faire annuler une vente.

De fait, il en est même pour les demandeurs d’emploi, ne s’échappant pas de la « punition » de la faute d’orthographe. S’il y a des fautes d’orthographe dans le CV ou la lettre de motivation, ils risqueront d’être jetés directement dans la poubelle. Car d’après les recruteurs, un candidat avec de telles lacunes est considéré comme un manque de compétence et même d’intelligence. En outre, le candidat a 60 % de chances en moins d’être embauché par rapport aux autres qui n’ont aucune faute d’orthographe dans leur candidature.

Donc, on peut remarquer que les meilleurs en orthographe pourraient avoir un avantage dans le marché de l’emploi et que l’orthographe est vraiment un frein à l’insertion professionnelle. Surtout aujourd’hui on écrit de plus en plus au travail, soit que l’on écrit un courrier électronique au client, au patron, au collègue ; soit que l’on rédige un rapport etc. On peut voir que le lien entre l’orthographe et la profession devient de plus en plus étroit, et il est difficile de se passer d’orthographe à la profession.

Néanmoins, il existe une tendance, c’est la baisse du niveau de l’orthographe, qui est avérée par de nombreuses études. Parmi lesquelles, il y a une étude sur les copies d’examen d’étudiants en sciences économiques entre 1994 et 2012. On découvre que la moyenne de fautes est passée de 2,73 % à 5,92 % pendant cette période. Ce qui est important, c’est que ces anciens étudiants ont rejoint l’un après l’autre dans le marché de l’emploi. Ainsi les fautes d’orthographe sont de plus en plus courantes dans le domaine professionnel. Alors pour mieux réussir le parcours professionnel, il est nécessaire et important de maîtriser l’orthographe, soit un demandeur d’emploi, soit un salarié.

Dans son livre Orthographe en chute, orthographe en chiffres : deux expériences édifiantes (1), Loïc Drouallière montre qu’un candidat avec de telles lacunes a 60 % de chances en moins de décrocher un entretien d’embauche.

Loïc Drouallière, enseignant-chercheur à l’Université de Toulon et auteur de Orthographe en chute, orthographe en chiffres*. Ce dernier a étudié les copies d’examen de fin de première année d’étudiants de sciences économiques sur les 20 dernières années. Et les résultats sont accablants : la moyenne des fautes est passée de 2,73 % en 1994 à 5,92 % en 2012. « La moitié des erreurs sont des fautes d’orthographe pures et l’autre moitié des erreurs grammaticales. Mais je n’ai pas pris en compte les fautes de syntaxe et de ponctuation, ce qui aurait abouti à un constat bien pire », explique l’enseignant-chercheur. En étudiant les copies d’examen d’étudiants en sciences économiques entre 1994 et 2012, Loïc Drouallière a constaté que la moyenne de fautes par copie est passée de 2,73 % à 5,92 % sur cette période. Six ans plus tard, ces anciens étudiants ont rejoint le marché de l’emploi.

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