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L'action affective

Commentaire de texte : L'action affective. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  780 Mots (4 Pages)  •  685 Vues

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3. L’action affective = action qui repose sur des sentiments, des émotions. C’est un action « à chaud », quasi immédiate, presque instinctive et peu réfléchie.

Exemple de la séduction : Peu importe ses valeurs, la stratégie ou la rationalité de ses actes, la fille se laisse déborder par ses émotions et embrasse le garçon sur le champ.

Exemple du meurtre : Une meurtre commis « à chaud », de façon impulsive, comme un crime passionnel.

4. L’action traditionnelle = action qui repose sur la coutume. C’est une action que l’on pose parce qu’il en a toujours été ainsi. Elles sont tellement ancrées dans les habitudes qu’elles paraissent quasi naturelles et on ne se pose même plus la question de leur fondement ni de leur utilité.

Exemple de la séduction : Même si le garçon est libre, la demoiselle considère que la coutume veut que ça soit le garçon qui fasse le premier pas, elle préfère donc attendre que ce soit lui qui vienne l’aborder.

Exemple du meurtre : Un meurtre commis dans un milieu où la vendetta est une coutume culturelle.

3.2. Le fait social

= Toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure ou bien encore qui est générale dans l’étendue d’une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles.

Durkheim : il a une approche holistique (télescope) ( macrosociologie)

La société n’est pas réductible à la somme des individus. Le tout est supérieur à la somme des parties.

Le fait social s’impose de l’extérieur aux individus. Que l’on soit plus ou moins conscient, nous sommes tous inscrits dans un cadre qui s’impose à nous. Le fait social est ce cadre contraignant dans lequel nous vivons. Ces contraintes ne sont pas seulement exercées d’un lieu éloigné (mondialisation), dans des rapports sociaux structurés (hiérarchie) ou appuyées sur des institutions fortes (le droit) MAIS ça peut aussi être une réaction collective (fou rire collectif, courants d’opinion, modes vestimentaires, etc.).

3.3. Action sociale et fait social : articulations

Pour Weber, l’homme est plus libre mais pas totalement car la relation sociale conditionne en partie l’action des individus.

Pour Durkheim, l’homme est plus contraint et déterminé mais pas totalement car l’homme est capable de subjectivité vu que Durkheim cherche aussi à comprendre la signification que les individus donnent à leur manière de vivre.

La sociologie a pour but d’analyser une réalité sociale donc on dépasse ce débat = l’homme serait, à la fois, en partie libre et en partie déterminé.

3.3.1. Pas d’action sociale sans fait social

En effet, le cadre contraignant, constitué par les faits sociaux, rend l’action sociale possible car ce cadre donne du sens à l’individu, ce qui lui permet de se positionner, de comprendre la situation dans laquelle il se trouve et d’agir en conséquence et en référence à des modèles d’action fournit par ce cadre.

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