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Etude de : A une passante - Charles Baudelaire.

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Par   •  5 Janvier 2013  •  643 Mots (3 Pages)  •  2 258 Vues

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« A une passante », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Tableaux parisiens

A une passante fait partie de la section des Fleurs du Mal intitulée « Tableaux parisiens ». On trouve dans les poèmes de cette section l’évocation des rues de la capitale, des rencontres qu’on peut y faire. A une passante est le récit d’une rencontre amoureuse, d’un « coup de foudre » à la manière des romans. Quelle vision de la femme se dégage de ce poème ? Nous montrerons ce que cette version de la rencontre amoureuse a de très particulier : nous analyserons l’image originale de la femme contenue dans le poème.

A - Une image ambivalente de la passante : une femme à la fois attirante et effrayante.

• portrait physique : élégance et beauté sculpturale.

• Description insistant sur l’élégance : « majestueuse », « main fastueuse », « noble », robe longue → soulever « l’ourlet » « le feston » →bourgeoise, « grand deuil » → habillée de noir mais sans doute vêtements somptueux

• Description aussi sur la perfection physique : silhouette élancée (« longue et mince »), corps sculptural (« jambe de statue »)→ Baudelaire considère l’art comme ce qu’il y a de plus beau, beauté parfaite complétée par « agile », idéal féminin pour l’auteur : « fugitive beauté »

• portrait moral : douceur et cruauté

• grande beauté mais femme intimidante pour l’auteur : « œil, ciel livide où germe l’ouragan » → l’auteur est attiré par ce regard mais c’est une « douceur qui fascine » et un « plaisir qui tue », c’est une beauté fatale, elle est douce mais suscite de la souffrance (métaphore ressort l’inquiétude suscité par le regard de la femme) illustré par la symétrie du vers 8 : hémistiche avant le « et » au milieu, même construction ambivalence entre le désir entre le désir et la mort (pour aller plus loin : vers 2 et 3 la rime se finit par « tueuse » hasard ?)

 conception générale de la femme : femme admirable, désirable, idéale ( rapport à l‘art ) mais provoque un sentiment de crainte, terreur devant le désir mortel qu’elle suscite.

B) Une allégorie d’un idéal inaccessible.

• Dans ce poème l’ambiance autour dans la rue est désagréable « la rue assourdissante autour de moi hurlait » puis arrive cette passante qui lui fait redonner goût à la vie « Dont le regard m’a fait soudainement renaître ». elle est comparée à un « éclair ».

• La femme devient une sorte de coupure avec le monde qui l’entoure. Elle se distingue avec l’environnement de la rue elle incarne la Beauté, le bonheur, l’élégance une sorte d’Idéal qui lui permet de reprendre goût à la vie.

• Mais cet Idéal ne peut être atteint, il est inaccessible. On le voit dans les deux derniers tercets. Il se rend compte au moment où elle n’est plus dans champ de vision qu’il ne pourra pas la revoir. → utilisation de la 2ème personne pour s’adresser à elle (rapprochement, intimité entre les 2 imaginés dans le conditionnel « ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui le savais »), il sait qu’il ne la retrouvera pas « j’ignore

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