Empirisme et associationnisme

Empirisme et associationnisme

La psychologie s’est progressivement détachée de la philosophie et de la théologie.

Cette séparation est liée à une nouvlle vision du monde qui prend place lors de la Renaisance. Cette nouvelle vision s’oppose à celle d’un monde guidé par des forces mystiques, il existe une certaine logique.

17ème siècle : un tournant dans les sciences et la philosophie

La Renaissance et l’Humanisme

La Renaissance est le lieu de changements politiques, économiques, sociaux et intellectuels. Le mode de vie, la pensée, etc. changent. L’homme est mis au cœur de la pensée. Il expérimente, observe, formule des principes scientifiques. Il y a une remise en cause des dogmes religieux en s’appuyant sur leurs expériences et observations. Ce n’est plus Dieu qui nous permet de comprendre le monde mais l’Homme et le développement des méthodes scientifiques

Développement des sciences expérimentales

Découverte du télescope, permet de voir de nouvelles choses et de faire de nouvelles mesures.

Copernic et Galilée critiquent le géocentrisme d’Aristote et prônent l’héliocentrisme. Cela a permis de renverser des vérités que l’on croyait universelles.

Vésale développe un savoir sur le corps qui va révolutionner la médecine d’Hippocrate et Galien. Leur médecine faisait référence très largement (théorie des 4 humeurs).

Ces nouvelles technologies ou stratégies scientifiques amènent des connaissances révolutionnaires. En remettant en question des dogmes il y a un risque de remettre en question l’autorité des scientifiques.

Un nouvel esprit scientifique et philosophique

Francis Bacon propose une critique de la conception aristotélicienne de la science, dans le Novum Organum.

Pour Aristote, il n’y a de connaissance que du général, de l’universel. La vraie science est celle qui s’adresse à la nature des choses, pas à ce qui est observable. A l’inverse, Bacon part de l’observation des faits pour déterminer des principes généraux. La raison doit s’appuyer sur l’expérimentation.

Dans Philosophiae naturalis principia mathematica, Newton énonce les principes fondamentaux de la mécanique classique : les lois du mouvement, le principe d’inertie, le principe de relativité, le principe de l’action réciproque des corps, la loi de gravitation universelle. Il applique les principes mathématiques à la physique, à la philosophie de la nature mais aussi en politique et chez les psychologues.

La méthode de Descartes

Descartes élabore une méthode de recherche qui permet d’accéder à des connaissances certaines, car il a des doutes concernant la vérité de nos perceptions. La raison est pour lui un moyen d’accéder à la vérité. Il pense que l’introspection est une méthode valable de recherche de la Vérité.

Le cogito

Cette méthode aboutit à une mise en place du doute radical. « Je pense donc je suis ».  Qu’est-ce qui m’assure que ce que je vois est bien réel, que ce que je ressens est bien réel, etc.  Si on met tout en doute, qu’est-ce qui m’assure que moi-même j’existe ? Même si on n’est plus sûr de rien, il reste le fait que je peux douter et que je peux penser ce phénomène. C’est une sorte de « minimum d’élément premier » de ce doute radical.  La raison me permet d’observer les idées innées. On voit là l’origine du dualisme cartésien qui oppose le corps et l’âme. Sa définition du Moi va donner naissance à deux traditions en psychologie :  

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