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Devoir culture générale: analyse des documents et extractions des idées sur les droits de l'enfants

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Par   •  29 Mars 2013  •  1 999 Mots (8 Pages)  •  1 215 Vues

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DEVOIR 2

dans le cadre du thème «Les droits de l'enfant»

I- Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1.1 Le document 1 constitue un extrait d'un ouvrage «Histoire de Famille» de Collectif, paru en 1986 aux éditions Armand Collin. Ce document est de genre informatif et nous renvois au propos directeur du texte qui est l'accroissement du nombre des enfants abandonnés au XVI et XVII siècle en France.

Les informations, les idées qu'il faut retenir de ce texte sont les raisons pour lesquelles les familles abadonnent leur(s) enfant(s). En effet, on constate à travers le document que les causes de l'abandon à ces siècles antérieurs sont les nouveaux nés abandonnés par les filles-mères, et les petits enfants sont abandonnés par leurs parents à cause de la misère. La naissance hors mariage est en hausse à cette époque et ces enfants sont baptisés comme illégitimes. Les familles modestes abandonnent leurs enfants à l’hôpital pour qu’ils reçoivent une bonne éducation et espèrent les récupérer plus tard. Les solutions exposées dans ce document sont la contraception ou l'abandon. La contraception étant notamment le <<nouveau regard>> à cette période, sur la conception de la famille comptemporaine. La honte et la misère sont donc les deux raisons majeures de l'abandon à cette époque.

1.2 Le document 2 constitue un passage, un extrait du roman de Victor Hugo, «Les Misérables» paru en 1881. Ce texte est narratif et informatif. Le propos directeur de celui-ci est notamment l'abandon temporaire de l'enfant par une fille-mère, guidée par le sentiment de peur, avant de retourner dans son pays où vit sa famille.

Les informations, les idées directrices qu'il faut retenir de ce texte sont que Victor Hugo décrit ici une situation courante au XIX siècle où les filles-mères c’est-à-dire les mères non mariées étaient mal perçues par la société et exclue par leur entourage. La fille-mère a été abandonnée par le père de son enfant Cosette et se retrouve seule, privée de travail. Voulant retourner dans son pays, retrouver sa famille, elle se trouve menée par la peur et ne peut pas emmener sa petite avec elle au pays. Fantine décide donc de la laisser à une famille inconnue à qui elle va donner de l'argent pour les soins, le temps qu'elle revienne la chercher. On ajouterai, qu'à la fin de ce texte, nous pouvons remarquer que les propos tenus par les personnages montrent que l'abandon d'enfant a été vu pour certains comme l'opportunité de gagner leur argent, profitant de la peur et du désespoir de ces jeunes filles-mères qui ne savent au final de quoi sera fait l'éducation et l'avenir de leur progéniture.

1.3 Le document 3 est une photographie non datée, prise de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques à Toulouse suivie de la transcription du commentaire qui est de type explicatif.

Les informations extraites de cette photographie sont telles que l'on observe un nouveau-né enveloppé d'un linge blanc et allongé dans une petite armoire ronde du tour de l'Hôpital. L’enfant installé dans le tour est accompagné d’une feuille descriptive. Cette feuille descriptive, nous décrit les procédures qui suivaient après le dépôt des enfants dans le tour de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques à partir de 1540. Cet abandon était donc anonyme et basé sur la confiance qu'accordait les mères à ces «étrangers»qui étaient dans une phase de survie de leur propre personne face à la misère et ne pouvaient pas garantir un minimum pour leur bébé.

1.4 Le document 4 sont deux courtes notes de bas de page figurant dans l'ouvrage «Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première partie du XIX siècle» de Louis Chevalier et paru en 1958 puis réédité aux éditions Hachette-Pluriel en 1984. Ces deux notes sont de type informatif. Le propos directeur de celles-ci est tel que face à la misère de certaines familles pauvres et avec la contrainte des charges que sont les enfants à cette époque; certaines familles décident de les mettre en hospice pour de l'argent sans connaître le revers de ce choix.

Les informations que l'on doit conserver de ces deux notes sont notamment celles des raisons de ce choix que font les familles de se tourner vers l'hospice au lieu de les laisser errer dans les rues de Paris. Mais on doit aussi relever l'idée que ces enfants d'hospices vont être loués pour de l'argent et donc exploiter par des étrangers ou même par leur parent. Cette exploitation donne naissance à de nombreux trafics d'enfants. Puisque en effet, l'enfant est mis sur le «marché», avec aucune information seule laquelle étant mentionné qu'il est à la garde de Dieu.

II- Comparaison de documents

Le thème commun à ce dossier est le sort réservé aux enfants indésirables du XVI au XIX siècles en France. L'abandon d'un enfant gênant est une option signalée par plusieurs des documents et attestée dès le XVI siècle.

L'abandon se fait généralement dès la naissance et les nourissons sont placés dans des structures comme nous l'avons vu dans le document 1 tels que les hospices, les Hôtels. Un abandon fait en tout anonymat, la mère dépose le nourisson dans un tour et il sera recueillit. Dès que celui-ci sera plus âgé, il sera conduit dans un orphelinat.

L'abandon par ces parents dépourvus est dû pour plusieurs causes que nous détaillerons par la suite mais l'acte en lui-même est consolidé par l'idée que se font ces jeunes parents démunis, que c'est le seul moyen pour que leur enfant ne connaisse pas un sort identique et puisse avoir un avenir. Tout cela reste utopique, puisque si l'on se penche sur le document 1, on observe qu'il y a un taux de mortalité élevé dans les hospices puis à travers le document 2 illustré par V.Hugo, l'abandon ne peut être considéré comme total puisqu'il reste la possibilité que le parent revienne récupérer l'enfant à la nourrice. Une situation qui reste plus ou moins difficile d'après le document 1. Nous pourrions aussi citer le document 4, malgrè qu'il ne soit pas un mini-thème commun avec les autres documents mais nous

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