Devoir anglais cas

Exemple de compte-rendu écrit en français du dossier documentaire

Ce dossier présente 3 documents. Le premier est un article du magazine britannique The Economist du 23/10/10. Le

deuxième est le classement des multinationales en 2010 selon une étude faite par Fortune Magazine. Le classement

concerne diverses catégories, parmi lesquelles leur responsabilité sociale. Le 3e est une définition de la responsabilité

sociale des entreprises et un graphique qui illustre les moteurs de cet engagement.

“ Les entreprises ne sont pas des associations caritatives ” annonce la problématique de l’article, et comme l’explique

le sous-titre, le vrai problème dans les pays en voie de développement, n’est pas celui de la responsabilité éthique

des entreprises, mais le fait qu’il n’y en ait pas assez dans ces pays.

Ann Bernstein, directrice d’un groupe de réflexion sud-africain “ Center for Development and Enterprise ” souligne

dans son livre “ The Case for Business in Developing Economies ”, que les militants ne comprennent pas que les

entreprises rendent service à la société, surtout en faisant du commerce et en vendant des produits et des services

aux clients volontaires. Pour rester compétitives, elles doivent offrir des prix plus bas ou une meilleure qualité que

leurs concurrentes. Soit elles font faillite et disparaissent, soit elles réussissent et propagent la richesse en créant du

travail, des salaires, des dividendes pour les actionnaires, des contrats pour les fournisseurs et un meilleur niveau

de vie pour la population locale.

Bernstein explique que l’Afrique du Sud souffre cruellement du chômage, manque d’entreprises et d’investissements,

à cause des lois sur l’environnement ou sur le travail. La construction de centrales électriques en 2008 a

privé le pays d’électricité. De même, les lois empêchent les entreprises de licencier les ouvriers et incitent à ne pas

embaucher et à privilégier des embauches " au noir ".

Ann Bernstein remet aussi en question les activités des ONG, avec l’exemple de leurs actions pour obliger Exxon

à respecter les “ Equator Principles ” dans la construction du pipeline au Tchad. Même si Exxon s’est efforcée de

respecter l’environnement, les animaux et les habitants, les ONG n’ont pas relâché la pression et leurs actions ont

probablement découragé d’autres entreprises d’investir dans des pays pauvres.

Elle dénonce aussi l’idée que les entreprises seraient plus puissantes que les gouvernements, en faisant remarquer

que

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