Auto évaluation

Avant de passer le concours et d’entrer dans cette formation d’assistant de service social j’étais au lycée en terminale économique et sociale.

Ma seconde et ma première au lycée ont été une révélation pour moi, l’économie était un domaine très intéressant mais cette relation à la personne n’était vraiment pas celle qui m’intéressait. Il me fallait un métier ou je pouvais réellement apporter une aide un soutien à la personne c’est alors que mon choix s’est tourné vers les métiers du social.

En terminale, pour me faire une idée plus précise des métiers du social, je me suis rendue au forum des étudiants où j’ai pu rencontrer des étudiants et formateurs d’école d’assistant de service social et d’éducateur.

Je me suis alors renseignée sur la définition exacte de ces deux métiers sur leurs missions respectives, sur le cursus scolaire nécessaire à ces professions. Les élèves m’ont expliqué les modalités d'entrée dans cette école et m'ont donné de la documentation. Peu à peu j’ai eu un intérêt croissant pour le métier d’assistant de service social. Il correspondait vraiment à mes attentes en termes de relation et d'aide aux personnes en difficulté sociale.

Durant cette année, j'ai passé le concours d'entrée à l'école de service social ainsi que le diplôme du baccalauréat. La réussite à ces deux examens était l'assurance de mon entrée à l'école de service social.

        Formation à l’école

J’étais vraiment ravie de mon entrée dans cette formation et de découvrir des matières vraiment intéressantes par exemple : la psychologie, la psychiatrie ou encore la sociologie…

D’autres matières comme la déontologie, la relation d’aide et entretien m’ont permis de développer ma réflexion quant à la pratique de la profession. Par exemple, la question du secret professionnel m’a vraiment interpellée, comment exercer le métier tout en respectant le secret, que peut-on dire à qui et dans quelles circonstances ?

Dans plusieurs cours, j’ai pu constater qu’il y avait une idéalisation du métier. Je n'adhérais pas totalement à ce constat car pour moi chaque individu est différent et que pour un même problème la solution n'est pas forcément la même. Et je pensais aussi que sur le terrain il n'y avait pas forcément une solution à chaque problème et que de ce fait il n'y avait pas obligation absolue de résultat. Cependant, je pensais réellement qu'il était du devoir de chaque assistant de service social de tout mettre en œuvre pour répondre aux besoins des personnes.

La deuxième année et la troisième année ont été rythmées par l’élaboration des dossiers relatifs à la certification ainsi qu’aux passages d’épreuves du DC3. Ces deux années nous ont  paru relativement courtes du fait de long stages de  cinq mois et demi chacun.

Formation en stage

J’ai effectué mon stage de première et de troisième année en polyvalence de secteur. En première année, j’ai pu observer ma formatrice de terrain pendant six semaines je me suis investie dans le travail, j'ai fait quelques écrits et mené seule des entretiens. J'ai pu constater des limites à notre action sur le terrain. Cette première expérience sur le terrain m'a permis de confirmer l'idée qu'il y avait différentes méthodes de travail, d'outils de travail...

Ce stage de première année m’a permis de voir la réalité du métier, de voir mes propres limites, et aussi de mesurer ma motivation pour exercer ce métier…

Durant ce stage j’ai également pu me rendre compte de l’importance du travail et du réseau partenarial. J’ai vu la nécessité que cela pouvait apporter lors de différentes situations notamment relatives à l’insertion professionnelle par exemple.

Mon stage de troisième année a été une poursuite de mon stage de première année.

J’ai vécu ce stage comme un challenge car le fait d’être en polyvalence signifie être confrontée à des situations diverses et variées et donc avoir des capacités à gérer l’entretien et la demande. Aujourd’hui, j'ai acquis une certaine autonomie et également une posture professionnelle nécessaire à ma pratique future. Ce stage m'a permis de développer mes connaissances en termes de législation et politique. Je n’ai jamais ressenti de sentiment de frustration de ne pouvoir répondre à une demande de l’usager. Lorsque cela se produisait, j’en faisais part à la personne tout en lui assurant que sa demande serait traitée mais que je devais d’abord me renseigner ; je lui donnais soit un autre rendez vous, soit je renseignais la personne en la recontactant par téléphone. Ce stage m’a permis de découvrir et de travailler avec beaucoup de populations étrangères sans papiers et d’étudier leur culture pour comprendre leur fonctionnement et ainsi répondre à leur demande de façon plus adaptée. J’ai pu réaliser certaines limites de notre métier face à certain public qui étaient liées au fonctionnement institutionnel sur le plan national du fait de lois, de décret…

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