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Analyse de Pratiques Professionnelles

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Par   •  30 Mars 2021  •  Étude de cas  •  1 509 Mots (7 Pages)  •  546 Vues

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Analyse de Pratiques Professionnelles

Jérôme LOPINSKI, Semestre 1, Analyse n°1, Thème : Communication

Analyse des Pratiques Professionnelles

LOPINSKI Jérôme

17/12/2018

J’effectue actuellement un stage dans un service qui régule, coordonne et intervient auprès des personnes en situation de handicap afin de les aider à rester à leur domicile et les aides dans la réalisation de projets personnels et/ou médicaux. Pour cela le service a une équipe pluridisciplinaire comportant une infirmière, une aide-soignante, une accompagnante éducatif et social, une assistante sociale, un ergothérapeute, une éducatrice spécialisée, une chef de service, un psychologue et un médecin. Tous ces intervenants se déplacent au domicile des usagées afin d’accomplir les missions du service.

Au moment de la situation nous sommes au domicile de l’usagère. Elle vit dans un appartement de plein pied donnant sur rue. La pièce à vivre et la chambre sont suffisamment grandes pour permettre à l’usagère de se déplacer aisément avec un accompagnant cependant les couloirs sont étroits ainsi que la salle de bain ce qui est peu confortable pour elle et les soignants lors de sa prise en charge. La salle de bain possède une baignoire équipée d’une chaise pivotante qui permet une meilleure prise en charge de l’usagère lors des douches car cela lui permet d’être assise durant cet accompagnement et donc de ne pas se fatiguer de plus cela l’aide à se stabiliser.

L’usagère est une femme d’une cinquantaine d’années vivant avec son mari. Elle est atteinte d’une sclérose en plaque et ne peut se déplacer seul du fait de troubles de l’équilibre et de trouble de coordination des mouvements. Elle est incontinente urinaire et fécale et ne peut se changer seul. Ceci est couplé avec une grande fatigabilité qui ne lui permet pas de maintenir longtemps la station debout. Elle a aussi des troubles de l’attention qui oblige son entourage à toujours rester vigilant et être sûr d’être bien compris.

Elle est suivie par un neurologue, une nutritionniste, un diététicien, un infirmier libéral et des assistantes de vie sociale qui permettent en plus du service où j’effectue mon stage le maintien à domicile de l’usagère.

La soignante qui m’encadre voit habituellement l’usagère afin de l’aider à prendre une douche, vérifie si elle a toutes les aides nécessaires à son maintien à domicile et apprécie son évolution.

Elle est allée prévenir l’usagère de ma présence et celle-ci lui a fait part de son souhait que je n’assiste pas à son soin du fait que je sois un homme. Celle-ci lui a fait preuve d’un refus catégorique. Lorsque je me rends au domicile, la soignante me fais part du souhait de l’usagère et me dis que je n’assisterai donc pas à son soin.

Nous arrivons au domicile de la personne. Je sonne et nous nous montrons à la fenêtre, tout souriant. Son mari est présent et nous ouvre. Je le salut toujours souriant et me présente en tant qu’élève infirmier en première année et lui fais part qu’il s’agit de mon premier stage. Je continu en lui disant que je suis contant de faire sa connaissance. Je fais de même avec madame.

La soignante que j’accompagne lui demande si elle veut bien que je l’aide à se déplacer jusqu'à la salle de bain. Je poursuis en lui faisant part que je connais son souhait, que je n’assisterai pas à son soin et que je respecte son choix. Je continu en lui disant que si elle est d’accord pour que je l’accompagne jusqu’à la salle de bain, je ne ferais que cela, je l’installerais et la laisserai ensuite avec ma collègue. Je lui dis cela de manière détachée et psychologiquement je suis dans un état d’esprit où je n’attends aucun changement de décision de cette personne et je suis prêt à tout entendre. Il n’y a aucun enjeu. Elle accepte.

Je l’accompagne et je suis toujours souriant. Je la rassure car elle a peur de tomber du fait de ses tremblements et rigole avec elle. Arrivé à la salle de bain je l’installe, lui dis que je la laisse avec ma collègue (qui nous a suivi) et lui fait pars que si elle le veut je pourrais la raccompagner après sa toilette si elle le souhaite. Elle me dit que c’est bon me faisant signe de non de la tête. Je pars sans regret. Émotionnellement je ne ressens aucune frustration.

Je la laisse donc, je me rends dans le salon et demande à son mari si tout va bien et si je peux faire quelque chose afin de leur rendre service. Il me dit qu’ils n’ont besoin de rien et refuse toutes les aides que j’ai pu lui proposer. Je parle donc avec lui afin de faire sa connaissance. La maison est petite et l’on entend tout. J’entends l’usagère poser des questions à mon propos à ma collègue qui lui répond. Elle lui demande des renseignements sur ma personne, sur ce que je peux faire comme soins et quel est mon rôle.

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