La vaccination

d’après le graphique, nous pouvons observer différents changements entre la première et la seconde exposition a un antigène. En effet, nous remarquons d’abord, que la première exposition a l’antigène, cause, quelques jours après, une réaction primaire a l’antigène. Ainsi, un taux d’anticorps contre ce même antigène se développe et croit (10^1) dans le sérum. On retrouve un pic au bout de 8-10 jours. Ce taux diminue considérablement jusqu’a arriver a un taux presque nul au bout de 28 jours. Lors de la seconde exposition toujours au même antigène, on remarque une augmentation considérable du taux d’anticorps, dont la concentration dans le sérum a triplé (10^3). Puis ce taux va ensuite diminuer faiblement, lentement et progressivement a travers le temps. Nous pouvons donc conclure que les 2 changements observés entre la première et la seconde exposition a un antigène sont notamment la concentration d'anticorps qui a triplé lors de la seconde injection et la diminution de cette concentration au fil des jours qui se fait bien plus lentement que la première exposition a l’antigène.

Sur le schéma, on observe que l’antigène B est présenté pour la première fois dans le sérum à J28, et que le taux d'anticorps augmente après quelques jours et jusqu’à J35 où il atteint très vite un taux de 10 1 avant de décroitre. On observe par contre que à J28, l’antigène A est présenté pour la seconde fois dans le sérum, ce qui induit une réponse immunitaire explosive avec un taux mesuré à 10 p3 à 4, et que ce taux se maintient de façon élevée et durable. On en déduit donc que lors de la première présentation de l'AG B, le corps a produit une réponse immunitaire à quelques jours, peu élevée et qui ne dure pas dans le temps. Il s'agit de la réponse innée aspécifique. Dans les cas de l’anticorps A, s’agissant d’une deuxième exposition a l’antigène A, la réponse immunitaire est alors devenue plus forte et durable; il s'agit d'un réponse adaptative: elle est devenue spécifique intense et durable, c'est donc une immunité secondaire, qui a acquis la mémoire de l'antigène, déjà présenté.

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