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Mein Kampf

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Par   •  27 Février 2015  •  1 627 Mots (7 Pages)  •  767 Vues

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ue cette triste nécessité est celle de plusieurs millions de nos frères qui, hors du Reich, sous une domination étrangère, rêvent de la patrie commune, tournent vers elle leurs aspirations, essaient d'obtenir au moins le droit sacré à la langue maternelle, c'est dans un cercle plus étendu que l'on comprend ce que signifie : devoir combattre pour sa race.

Peut-être aussi d aucuns daignent-ils mesurer la grandeur du Deutschtum de la Marche de l'Est du Reich qui, réduite à ses seuls moyens, le couvrit d'abord vers l'Est pendant des siècles, ensuite par une suite exténuante d'escarmouches de détail, s'opposa au recul des frontières de la langue allemande : et cela à une époque où le Reich s'intéressait en vérité à des colonies, mais non pas, devant ses portes, à sa chair et à son sang.

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Hitler A. Mon Combat

Comme partout et toujours, comme dans chaque combat, dans la rivalité des langues de l'ancienne Autriche, il y eut trois clans, les combattants, les tièdes et les traîtres.

Il en était ainsi dès l'école, car il est remarquable que la lutte des langues fait rage surtout en ce lieu où se forment les générations à venir. Il s'agit de conquérir l'enfant et c'est à lui que doit s'adresser le premier appel du combat

« Enfant allemand, n'oublie pas que tu es un Allemand. »

« Fillette, pense que tu dois être un jour une mère allemande. »

Quiconque connaît l'âme de la jeunesse, comprendra que c'est elle qui peut écouter avec le plus de joie un pareil appel. Sous mille formes, elle mènera ensuite la lutte à sa façon et avec ses armes. Elle refusera de chanter des chansons étrangères ; elle exaltera d'autant plus les gloires allemandes que l'on voudra l'en éloigner ; elle économisera sur ses friandises le trésor de guerre des grands ; elle sera rebelle et très avertie contre les professeurs étrangers ; elle portera les insignes interdits de son propre peuple, heureuse d'être punie ou même battue pour cette cause. Elle est donc en petit l'image fidèle des grands, souvent même avec une inspiration meilleure et mieux dirigée.

Ainsi j'avais eu moi aussi l'occasion de prendre part relativement jeune à la lutte entre les nationalités de la vieille Autriche. On quêta pour la Marche du Sud et pour la Ligue scolaire, et l'esprit enthousiasmé par les bluets et les couleurs noir, rouge et or, nous poussions des Heil ; au lieu de l'hymne impérial, nous entonnions, malgré avis et punitions, notre cher Deutschland über alles. Les jeunes étaient ainsi éduqués politiquement à une époque où les ressortissants d'un Etat soi-disant national ne connaissaient guère autre chose de leur race que leur langue. Il va sans dire que je ne fus jamais un tiède. Je devins bientôt un « National-Allemand » fanatique, ce qui était d'ailleurs assez différent du parti qui porte aujourd'hui ce nom.

Cette évolution fit chez moi de très rapides progrès et, dès quinze ans, j'en étais arrivé à séparer patriotisme dynastique et nationalisme de race, avec une inclination très nette pour ce dernier.

Celui qui n'a jamais pris la peine d'étudier la situation intérieure de la monarchie des Habsbourg, a, peine à comprendre une semblable préférence. Elle ne pouvait naître dans cet Etat que de l'étude à l'école de l'histoire universelle, car y a-t-il vraiment une histoire particulière de l'Autriche ? Le destin de cet Etat est lié à tel point à la vie et au développement de tout ce qui est allemand que l'on ne peut imaginer une séparation de l'histoire en histoire allemande et histoire autrichienne. Quand l'Allemagne commença à se diviser en deux puissances, c'est l'histoire de l'Allemagne qui se divisa.

Les emblèmes conservés à Vienne de la grandeur impériale passée paraissaient plutôt agir par un prestige merveilleux que comme le gage d'une communauté éternelle.

Aux jours de l'écroulement des Habsbourg, un appel instinctif s'élevait des Autrichiens allemands pour leur réunion à la terre maternelle. Cet appel unanime, qui traduisait le sentiment profond sommeillant au cœur de chacun, n'est explicable que par l'éducation historique, source jamais tarie, qui même aux jours d'oubli, par delà le bien-être du moment, fait que la voix du passé parle tout bas d'un nouvel avenir.

Encore aujourd'hui, l'enseignement de l'histoire mondiale dans les écoles primaires supérieures est bien souvent mauvais. Peu de professeurs comprennent que le but de l'enseignement de l'histoire n'est pas d'apprendre des dates et des faits ; qu'il est sans intérêt que l'enfant sache exacte ment la date d'une bataille ou de la naissance d'un maréchal, ou du couronnement d'un monarque. Là n'est pas la question.

Etudier l'histoire, c'est rechercher les causes déterminantes des événements historiques. L'art de lire et d'étudier consiste en ceci : conserver l'essentiel, oublier l'accessoire.

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Hitler A. Mon Combat

Ma vie entière a peut-être été déterminée par le fait que j'ai eu un professeur d'histoire qui comprenait, comme bien peu de gens, l'intérêt primordial à attribuer à ces considérations pour l'enseignement et les examens : le Dr Leopold Poetsch, de la Realschule de Linz, personnifiait tout cela de manière idéale. C'était un digne vieillard d'aspect résolu, mais plein de bonté. Sa verve éblouissante

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