Marivaux
Analyse sectorielle : Marivaux. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar Blaaaaa • 9 Décembre 2013 • Analyse sectorielle • 388 Mots (2 Pages) • 933 Vues
Écrivain d’occasion puis écrivain professionnel, Marivaux laisse une quarantaine de pièces de théâtre et plusieurs romans. L’auteur, qui passe de l’étude des mœurs à l’analyse des sentiments, est un témoin essentiel de la société française de la première moitié du xviiie siècle. Le langage qu’il invente, à la fois libre et sophistiqué, est à l’image de sa conception des relations amoureuses, où les masques se jouent de la sincérité, et où la sincérité découvre les masques. Parfois jugé frivole ou superficiel – on parle de « marivaudage » pour dénoncer les excès de sa finesse –, Marivaux renouvelle l’approche de la psychologie humaine.
Naissance
Le 4 février 1688 à Paris.
Famille
Père fonctionnaire, d’abord dans l’administration de la Marine puis directeur de l’hôtel des Monnaies à Riom.
Formation
Études au collège des Oratoriens de Riom puis à la faculté de droit, à Paris.
Début de sa carrière :
les Effets surprenants de la sympathie (1713), roman. Au théâtre : l’Amour et la Vérité (1720), comédie.
Premiers succès :
la Surprise de l’amour (1722) ; la Double Inconstance (1723) ; le Jeu de l’amour et du hasard (1730).
Évolution de sa carrière littéraire
Une triple carrière, parfois menée de front.
– Une carrière de journaliste : le Spectateur français (1721) ; l’Indigent philosophe (1727) ; le Cabinet du philosophe (1734).
– Une carrière de romancier : Pharsamon (publié en 1737) ; la Vie de Marianne (1731-1742, roman inachevé) ; le Paysan parvenu (1734, roman inachevé).
– Une carrière de dramaturge avec des « comédies de sentiment » : la Seconde Surprise de l’amour (1727), les Serments indiscrets (1732) ; des comédies d’intrigue : l’Heureux Stratagème (1733), la Méprise (1734) ; des comédies de mœurs : l’Ecole des mères (1732), le Petit-Maître corrigé (1734) ; des comédies sociales et utopiques : l'Île des esclaves (1725), l’Île de la Raison (1727) et des comédies relevant de plusieurs genres : la Mère confidente (1735), les Fausses Confidences (1737).
Mort
Le 12 février 1763 à Paris.
Citations
« Un mari porte un masque avec le monde et une grimace avec sa femme » (le Jeu de l'amour et du hasard).
« En général, il faut se redresser pour être grand : il n'y a qu'à rester comme on est pour être petit » (la Vie de Marianne).
« Il est permis à un amant de chercher les moyens de plaire, et on doit lui pardonner lorsqu'il a réussi » (les Fausses Confidences).
...