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JP Sartres -biographie En Philosophie

Dissertation : JP Sartres -biographie En Philosophie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2014  •  1 137 Mots (5 Pages)  •  996 Vues

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Jean-Paul Sartre, né le 21 juin 1905 et mort le 15 avril 1980 à Paris, est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l'œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970.

Écrivain prolifique, fondateur et directeur de la revue Les Temps modernes, il est connu aussi bien pour son œuvre philosophique et littéraire qu'en raison de ses engagements politiquesn 1, d'abord en liaison avec le Parti communiste, puis avec des courants gauchistes dans les années 1970.

Son œuvre comporte des essais et textes philosophiques majeurs, comme L'Être et le Néant (1943), le bref L'existentialisme est un humanisme (1946) ou la Critique de la raison dialectique (1960), mais aussi des textes littéraires : nouvelles (Le Mur), romans (la Nausée, les Chemins de la liberté), pièces de théâtre (Les Mouches, Huis clos, La Putain respectueuse, Le Diable et le Bon Dieu, Les Séquestrés d'Altona). Il a publié des études biographiques sur de nombreux artistes comme Le Tintoret, Mallarmé, Baudelaire, Faulkner ou Jean Genet, ainsi qu'une vaste étude sur Gustave Flaubert, L'Idiot de la famille (1971-1972). Un texte court, mais important est son étude autobiographique, Les Mots, qui évoque les onze premières années de sa vie

Dans L'Être et le Néant, Sartre s'interroge sur les modalités de l'être. Il en distingue trois : l'être en-soi, l'être pour-soi et l'être pour autrui.

– l'être en-soi, c'est la manière d'être de ce qui « est ce qu'il est », par exemple l'objet inanimé « est » par nature de manière absolue, sans nuance, un ;

– l'être pour-soi est l'être par lequel le néant vient au monde (de l'en soi). C'est l'être de la conscience, toujours ailleurs que là où on l'attend : c'est précisément cet ailleurs, ce qu'il n'est pas qui constitue son être, qui n'est d'ailleurs rien d'autre que ce non être ;

– l'être pour-autrui est lié au regard d'autrui qui, pour le dire vite, transforme le pour soi en en soi, me chosifie.

L'homme, se distingue de l'objet, en ce qu'il a conscience d'être, conscience de sa propre existence. Cette conscience crée une distance entre l'homme qui est et l'homme qui prend conscience d'être. Or toute conscience est conscience de quelque chose (idée d'intentionnalité reprise de Brentano). L'Homme est donc fondamentalement ouvert sur le monde, « incomplet », « tourné vers », existant (projeté hors de soi) : il y a en lui un néant, un « trou dans l'être » susceptible de recevoir les objets du monde.

« Le pour soi est ce qu'il n'est pas et n'est pas ce qu'il est »

— Sartre, L'Être et le Néant

« Il n'y a pour une conscience qu'une façon d'exister, c'est d'avoir conscience qu'elle existe »

— Sartre

« En fait, nous sommes une liberté qui choisit, mais nous ne choisissons pas d'être libres : nous sommes condamnés à la liberté. »

— Sartre

« Les objets sont ce qu'ils sont, l'homme n'est pas ce qu'il est, il est ce qu'il n'est pas. »

Dans la conférence intitulée L'existentialisme est un humanisme, du 29 octobre 1945, Sartre développe l'idée que l'homme n'ayant pas de nature définie a priori, il est libre de se définir lui-même par son projet. « Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre,

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