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Plaidoirie sur les réseaux sociaux

Compte rendu : Plaidoirie sur les réseaux sociaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2022  •  Compte rendu  •  2 482 Mots (10 Pages)  •  402 Vues

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PLAIDOIRIE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

POUR LES RS

CONTRE LES RS

-> risque d’harcèlement

-> fausses informations / déformation, et amène à de multiples interprétations

-> addictions

-> problèmes chez les jeunes utilisateurs

-> pas assez de règlementations mais impossible d’en mettre réellement

-> nous déconnecte de la réalité (individualité + te coupe des liens réels)

-> nouvelle justice faite sur les RS

-> beaucoup de négativité qui peut impacter le moral des internautes

-> beaucoup d’effets de surconsommation

-> détournable à des fins illégales = le drop shipping

-> données facilement accessibles à tout le monde

-> body-shaming et formatage (image de soi)

J’ai bien écouté toute ta plaidoirie mais je ne suis pas du tout d’accord. Les réseaux sociaux vont à l’encontre même du principe de la vie. On dit souvent que l’on partage sa vie sur les RS mais c’est justement ça le problème. La vie se renferme dans un petit objet que l’on tient dans la main, et on n’aurait même plus besoin de se déplacer pour interagir avec les gens. Dans le principe, cela peut paraitre attrayant, mais en réalité, on devient de plus en plus renfermés sur nous-mêmes.

Avant la création des RS, nos parents nous le disent : ils voyaient leurs amis tout le temps, le seul moyen de prendre contact était de se téléphoner et de se dire venez on se retrouve là ou là.

On peut prendre des exemples concrets pour démontrer ceci : j’ai des petits cousins et je les vois souvent. Seulement, je ne les connais pratiquement pas. Pourquoi ? car ils possèdent tous les deux un téléphone, à 5 et 7 ans, et qu’ils ne me parlent pas. Ils restent enfermés littéralement dans leur bulle, à jouer constamment à des jeux dessus sans chercher à créer des liens à l’extérieur de leur objet. Il y a tellement de possibilité, on peut parler avec des gens, jouer à des jeux mobiles, faire ses devoirs, prendre des photographies, … que cela devient complètement addictif.

On pourrait d’ailleurs aborder dès maintenant les problèmes d’addiction que les RS soulèvent aujourd’hui. Je pense que c’est un des points les plus importants. Aujourd’hui, d’après le centre d’études génération numérique, 96% des jeunes de 15 à 18 ans possèdent au moins un compte. Que ce soit instagram, snapchat, twitter, et j’en passe. Il y a énormément de variétés, avec différentes fonctionnalités et services à chacune d’elles. Ainsi, cela pousse les jeunes et même les moins jeunes à s’inscrire sur chacun d’entre eux. Cela pourrait paraitre excessif, mais regardons la définition d’addiction : L'addiction, dépendance, ou assuétude, est l'envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Quand on lit ceci, cela ne me dérange plus du tout de parler d’addictions pour les RS. En effet, lorsque j’ai eu à travailler cette plaidoirie, quel mal ai-je eu à me détacher de mon téléphone afin de la travailler. Je sais que dans ma tête, ce qui me motive à travailler trente minutes sans mon téléphone est la pause de 10 minutes que je m’accorde par la suite où j’ouvre TikTok et que je défile en dépassant probablement l’heure d’arrêt que je m’étais fixée.

On peut même parler de troubles de l’attention. En effet, d’après une étude de JAMA network, un centre d’études américain, les réseaux sociaux peuvent amplifier un trouble de l’attention déjà présent, ou en créer dans les 24 mois suivant une première utilisation, puis une utilisation répétée pendant cette période.

Ce n’est pas étonnant. Le contenu desservi est rapide, divertissant la plupart du temps, ainsi il parait beaucoup plus intéressant de se mettre sur son téléphone que de travailler ou sortir. C’est réellement une addiction car on peut se mettre dessus et ne pas voir le temps passer, seulement scroller à l’infini et le contenu ne s’arrêtera pas. Une preuve que ce phénomène est réel est la fonctionnalité de tiktok : au bout d’un certain temps sur le réseau, des sortes de pubs réalisées par l’entreprise même nous disent « ça fait longtemps que tu scrolles non ? tu devrais peut-être faire une pause ». C’est maintenant à l’application de nous avertir de notre consommation excessive, et nous devenons incapables de nous limiter nous-mêmes. On parle de comportement compulsif.

Ainsi, cela nous amène à parler d’un nouveau problème soulevé par l’émergence des réseaux sociaux : celui du sommeil. En effet, de plus en plus de gens se plaignent des effets du téléphone sur leur sommeil. L’utilisation la plus fréquente que l’on fait de nos téléphones avant de dormir est d’aller sur les réseaux sociaux, ainsi on peut dire que l’addiction à ceux-ci sont directement liés aux problèmes de sommeil. Au moment de dormir, la surconsommation des RS cause une production de lumière bleue qui empêche la production de mélatonine, hormone du sommeil, et ainsi la qualité et quantité de sommeil de nombreux utilisateurs des RS se réduit.

Toujours dans une étude de génération numérique, on peut constater que près de 50% des jeunes de 15 à 18 ans restent éveillés pour être sur leur téléphone, voire se réveillent dans la nuit pour le consulter. On peut vraiment parler d’un problème d’addiction qui s’attaque à des sphères vitales. La cigarette touche aux poumons de son utilisateur comme les RS touchent au sommeil et à la santé mentale de ses consommateurs.

C’est pour toutes ces raisons que je maintiens que les RS sont un fléau pour notre société. A petit feu, ils détruisent les jeunes.

On parle tout de même de la génération Z, celle qui a été élevée avec les réseaux sociaux. Je trouve ça triste que cela soit devenu habituel. Je ne peux m’empêcher de comparer le quotidien de nos parents au nôtre. Les RS ont détruit tellement d’autres domaines. Quand on demande aux jeunes, de moins en moins lisent de livres, ou pratiquent d’activités extrascolaires.

Cela est tellement rentré dans leur mœurs que l’on considère étrange que les collèges interdisent le téléphone dans la cour de récréation, ou même les lycées. L’utiliser en cours aussi est devenue une mauvaise habitude de beaucoup. Je vois bien que moi-même ai du mal à m’en passer pendant deux heures, je me sens obligée d’épier mon téléphone pour voir la moindre nouvelle notification.

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