Étude du Triptyque La Corde, Soif, L'endroit Marqué D'une Croix d'Eugène O'Neill

Eugène O’Neill

Triptyque

La Corde, Soif, L’endroit marqué d’une croix

Mise en scène Guy Freixe

O’Neill est un auteur dramatique américain d’origine irlandaise et qui s’est inspiré de sa propre vie afin d’écrire ses œuvres. En effet, il n’a pas eu une vie facile ; sa mère était dépendante à la morphine et son père était souvent absent. À l’âge de sept ans, il fut envoyé dans un internat. Il perdit ses parents ainsi que son frère aîné en moins de trois ans, et il le retranscrit dans les pièces suivantes…

La première pièce que nous avons vue est La Corde. Il s’agit d’un vieux fermier qui a un fils qui l’a trahi. En effet, ce dernier a volé son père et est parti avec l’argent voyager sur des bateaux. Le père l’a alors maudit, et a décrété que si son fils revenait, il se pendrait. En effet, le fils est revenu afin de voler le trésor caché de son père. Dans la pièce, d’autres personnages sont également présents, tels que la fille du vieillard, son mari ainsi que leur fille. Le décor est en bois et représente la partie extérieure d’une grange. Il y a égaleement une corde suspendue au plafond. Les lumières créées une ambiance afin que l’on remarque que la scène se passe au crépuscule. Les costumes représentant bien la pauvreté des personnages (paysans) ainsi qu’une époque qui n’est plus d’actualité. Les jeux des personnages est très expressif.

La deuxième pièce à laquelle nous avons assisté est Soif qui traitre de trois naufragés sur un bateau. Une chanteuse de cabaret, un homme riche et un marin d’origine étrangère. Les trois naufragés n’ayant plus d’eau, commencent à devenir fous. Le décor est ici aussi en bois et est assez simple, juste un trou dans le sol représentant une barque ainsi qu’une barre en fer. Les costumes des personnages représentent leur catégorie sociale : la femme est habillée en costume de cabaret, un homme en costume représente certainement une classe plus aisée et pour finir il y a l’homme d’origine étrangère représentant une classe inférieure puisqu’il est habillé en marin. Ici aussi le jeu des personnages est très expressif et nous exprime bien la folie qu’a voulu nous transmettre O’Neill.

La troisième pièce mise en scène est L’endroit marqué d’une croix. Cette pièce parle d’un père fou ayant transformé sa chambre en cabine de bateau, il croit que son navire va lui revenir avec un trésor. Au départ son fils voulait le faire interner, bien que sa fille fut fermement opposée, mais peut à peu la folie du père contamina le fils. Les deux hommes finirent fous, et le père mourut lorsqu’il vit que son trésor était de la terre. Il mourut donc de sa folie. Les costumes de cette pièce sont plus actuels et ne comportant rien d’extravagant, excepté ceux des hommes imaginés par le père. Les jeux de lumières et la musique contribuent à l’ambiance créant la folie et le désordre. Les jeux des acteurs est une fois de plus représentatif de l’état émotionnel d’O’Neill.

En ce qui me concerne, j’ai réellement apprécié la première pièce

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