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La mobilité sociale

Synthèse : La mobilité sociale. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2021  •  Synthèse  •  1 164 Mots (5 Pages)  •  462 Vues

Page 1 sur 5

Jamel

RIAD                                        S.E.S : Parti 3

 La mobilité sociale désigne la circulation des individus entre différentes positions de la hiérarchie sociale. Cependant elle peut être considérée de différentes manières. La mobilité intergénérationnelle renvoie au changement de position sociale d'un individu par rapport à celle de ses parents. On compare plus souvent la position du fils/fille par rapport à celle de son père. Si sa position sociale est plus valorisée socialement on parlera d'ascension sociale (ou de mobilité verticale ascendante) .si la position sociale est moins valorisée on parlera alors de déclassement (ou de mobilité verticale descendante). L'immobilité sociale est un indicateur de la reproduction sociale. Quand elle est importante, il y a une forte hérédité sociale. Néanmoins ces tables présentent des limites, en effet cet indicateur de mobilité entre les différentes classes sociales ne permet pas de saisir entièrement la complexité du système social actuel. Ainsi grâce aux dossiers de documents composé d'un texte et de 2 tables de mobilités nous allons pouvoir répondre a notre problématique: Quels sont les facteurs faisant des tables de mobilités, des tables limitées, ne permettant pas une compréhension complète des positions sociales en France ? Tout d'abord nous verrons champs d'ages étudié, ensuite nous étudierons la non-prise en compte du développement humain et enfin L’hétérogénéité des catégorie socioprofessionnelles, ces 3 facteurs faisant des tables de mobilités , des tables non viables à 100%.

 La reconversion professionnelle est une démarche qui vise à changer de métier ou de statut professionnel. . Les raisons qui poussent à se reconvertir sont multiples: retrouver un emploi, lassitude au travail, exercer le métier de ses rêves, concrétiser un projet... Ainsi, nous comprenons donc que ce facteur est fondamental au sein des tables de mobilités. Mais une contrainte s'impose, en effet, le champs étudié dans ces tables ne s'étend que de 40 à 59 ans. Les statistiques considèrent don qu'à partir de 40 ans. l'individu possède une position stable et inéchangeable jusqu' sa retraite ce qui est évidemment faux. En effet de nombreuses mobilités ont lieu avant 40 ans. Par exemple un ouvrier peut vivre une ascension sociale en devenant cadre ou inversement. Le fait que les tables de mobilités ne prennent pas en compte ces changements vues comme - prématurée » du fait de leurs réalisation avant les 40 ans de l'individu, représente une limite majeure pour ces tables.

Ensuite, une seconde limite importante est appuyée dans le texte ainsi que dans la première table de mobilité: les tables mesurent la mobilité sociale de manière purement économique ( du fait de la classification par catégorie socioprofessionnelles). En effet, un individu passant de cadres en entreprise à ouvrier va être considéré comme un individu subissant un déclassement social par les tables de mobilités. Or ces tables ne prendront pas en compte par exemple que cet individu est plus épanoui, possède plus de temps libre a consacrer a sa famille ou a des loisirs, n'est plus inquiet par rapport à sa fin de contrat Nous comprenons donc que cet individu va vivre ce déclassement hiérarchisé par les tables de mobilités comme une véritable ascension sociale. Nous retrouvons ce type de limites dans l'estimation de la croissance économique avec la non prise en compte de l'indice de développement humain (puisque la croissance économique ne prends pas en compte le bonheur, l'éducation ou la santé de sa population mais seulement son aspect purement économique) Nous pouvons appuyer cet argument avec les statistiques du do 2 puisque ici on se base sur le ressenti personnel des fils par rapport à leurs mobilités sociale On remarque par exemple que sur 100 individu fils ayant une position sociale plus élevée que leur père, 14 d'entre eux jugent leur mobilité descendante et 12 d'entre eux jugent leur mobilité fortement descendante. De plus on peut expliquer cet sous estimation par la dévalorisation de certains métiers au cours du temps. En effet, avant le métier d'ouvrier représentais une véritable fierté comme par exemple a la cité Blanche à Viviers ou une solidarité régnait aux seins des ouvriers, les repas étaient collectifs, etc.. ( On retrouve cet esprit dans Germinal de Emile Zola par exemple) Tandis qu'aujourd'hui, être ouvrier est une honte, la tendance est tournée vers l'individualisme et le temps libre est d'avantage consacré au foyer, à la famille. Nous pouvons également prendre pour exemple le métier de professeur: autrefois craint et respecté; le professeur était une des personnes les plus importantes dans le village avec le maire (particulièrement dans les années 30-40) tandis qu'aujourd'hui nous sommes face a une sous considération du corps enseignant à tout niveaux.

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