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L'envie

Dissertation : L'envie. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2020  •  Dissertation  •  1 703 Mots (7 Pages)  •  755 Vues

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L’envie fait partie des sept péchés capitaux qui sont à l’origine présents dans la religion catholique. Ils sont considérés comme les plus graves mais selon un Homme d’église, on les appelle « péchés capitaux » car ce sont d’eux que tous les autres découlent. Nous pouvons définir l’envie comme positive si elle consiste au plaisir d’autrui et négative si elle consiste à être « jaloux » du bonheur de l’autre. On peut s’appuyer sur un exemple biblique, Satan était lui-même envieux du statut de Dieu, d’où le terme « envier ». Nous pouvons donc nous demander comment l’envie est-elle représentée mais également comment l’Homme l’interprète. Ici, nous allons étudier l’envie selon deux visions importantes, d’abord, l’envie à travers l’art puis l’envie selon l’homme.

  1. L’art au cœur de la représentation

Dans un premier lieu, nous allons aborder la pluralité des arts qui apporte diverses représentations de l’envie puis la moralité qu’apporte celle-ci.

  1. Une pluralité des arts apportant plusieurs représentations de l’envie

Dans le monde de l’art, les sept péchés capitaux sont très représentés quel que soit l’œuvre, quel que soit l’artiste, quel que soit l’époque.  

Prenons l’exemple d’un tableau de 1933, plus ou moins célèbre, du peintre Otto DIX.

Ce tableau représente clairement les sept péchés capitaux, tous identifiables, indirectement ou non par des personnages.

Celui qui nous intéresse dans cette œuvre est l’incarnation même de l’envie. Il s’agit du petit personnage se tenant sur le dos de la vielle dame.

« Pourquoi me diriez-vous ? »

Tout d’abord, on remarque que ses yeux partent dans des directions opposées,

ce qui représente l’envie de tout posséder, de tout avoir, mais aussi l’envie de tout le monde. On remarque également la malheureuse moustache d’Hitler, de plus, cette dernière n’a été peinte qu’après la fin de la guerre. On peut donc faire un lien avec Hitler, homme politique incarnant l’envieux par excellence. Effectivement, il voulait étendre son horrible idéologie sans aucune limite, il enviait l’image d’un homme aux pleins pouvoirs.

Pour en revenir au tableau de Dix, l’envieux symbolise la frustration de ne pas tout avoir, de par le fait qui porte sa main gauche à sa poitrine.

Ce tableau fait partie d’une longue liste d’Œuvres d’Arts représentant l’envie. Parmi ces œuvres, on peut citer le film Seven réalisé par David Fincher, ou encore la musique « l’envie » de Johnny Halliday.  

Après avoir parlé de la représentation de l’envie à travers les arts, abordons maintenant cette dernière d’un point de vue morale.

  1. Une représentation de l’envie synonyme de morale

Lorsque l’envie est représentée par l’art et que nous sommes observateurs, il nous faut peu de temps pour qu’une chose nous vienne en tête : la moralité. La moralité de l’œuvre que l’on distingue lorsque l’on regarde une table, un film, ou bien lorsque l’on lit une histoire, et d’autres actions encore. D’après la bible, être envieux signifie envier ce qu’une personne possède, de matérielle, ou d’immatérielle.

Nous avons donc scindé notre analyse en deux points ; la perception d’une morale dans les œuvres représentant l’envie de quelque chose et la perception d’une morale dans les œuvres représentant l’envie immatérielle.

De façon très simpliste, envier quelque chose se résume à une phrase du style : « Waouh ! Regarde chérie, le gérant du restaurant vient d’arriver au volant du tout dernier Porsche Cayenne ... qu’est-ce que j’aimerais la conduire cette voiture ... ».

Dans le milieu de l’art, l’envie matérielle est fortement représentée, notamment dans certaines œuvres littéraires comme par exemple dans la fable « Le corbeau voulant imiter l’aigle » de La Fontaine, livre 1. Cette fable raconte l’histoire d’un corbeau apercevant un aigle enlever un mouton.

Le corbeau ayant assisté à cette scène ne veut faire qu’une chose, voler un mouton pour en faire son déjeuner. Toutefois, l’oiseau noir se rendit compte trop tard qu’il était impossible pour lui de soulever, avec une certaine facilité, le mouton comme l’aigle le fît. Résultat, le corbeau incapable de s’envoler avec Le mouton, se fit encager par le berger, pour ensuite finir en amusette destinée à ses enfants. La morale de l’histoire soulève très clairement le fait que l’envieux, d’une chose ne lui appartenant pas, ne s’en sort pas, du moins pas comme il l’avait prévu, la Fontaine résume simplement cette morale en une phrase : « Mal prend aux volereaux de faire les voleurs ».

        Il est également très simple de percevoir une forme de morale dans les œuvres représentant l’envie immatérielle. Penchons-nous sur le monde de l’audiovisuel, avec notamment Scarface, film d’anthologie réalisé par Brian de Palma. Cette œuvre est tout ce que l’envie symbolise. Abordons cette description d’un point de vue immatériel. Antonio Montana, interprété par Al Pacino, quitte Cuba en mai 1980, suite à la décision de Fidel Castro, autorisant les opposants politiques qui le souhaite à quitter l’île. Arrivé aux États-Unis, Tony Montana va être attiré par le rêve américain et donc par la suite devenir le plus grand baron de la drogue des États-Unis. Il va rapidement devenir le bras droit de Franck Lopez, un magnat de la drogue. C’est à partir de ce moment-là que Tony Montana va incarner la représentation même de l’envieux sans aucune limite : il ne veut plus être, comme il est dit dans le film, « un mouton », il veut devenir le patron, être l’Homme au sommet de la pyramide qui dirige tout et possède tout sans aucune exception. C’est alors que commence une véritable succession d’évènements regroupant toute sorte d’émotions, allant de l’horreur, à la tristesse, tout en passant par la pitié. Toutefois, ce film n’a pas été réalisé dans le but de nous montrer comment devenir le plus grand baron de la drogue, mais pour nous montrer ce qu’il arrive à l’envieux qui n’a aucune limite. Tony Montana, ayant atteint son but, possède tout ; des hommes de main, de l’argent, la femme de son ex-patron, Mr. Lopez, qu’il a tué, mais surtout de la drogue. Résultat, il devient accro à sa propre marchandise, la cocaïne, et commence à ne plus savoir gérer toutes les facettes de sa vie de grand baron. L’envieux est dépassé par les événements et finit par se faire tuer d’une telle violence que cette tuerie nous sert de morale.

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