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L'art

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Par   •  29 Septembre 2019  •  Cours  •  3 622 Mots (15 Pages)  •  564 Vues

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L’Art

Introduction

  • ≠ les arts → les savoir-faire, la technique : l’artisanat.
    L’Art a le beau pour objet.
    Pb : Peut-on différencier l’artiste de l’artisan ?
    L’art est désintéressé ≠ l’artisanat a un but, un objectif : produire un objet utile.
  • De plus, le beau peut devenir laid : Baudelaire, Van Gogh.
    Hugo : « Il faut mettre un bonnet rouge au vieux dictionnaire » →
    Mots beaux → mots simples
  • Duchamp n’a effectué aucun travail pour son œuvre La Fontaine : il a simplement retourné un urinoir. Il cherche alors à détourner notre regard et à nous faire nous interroger sur le réel : c’est une recréation du réel qui correspond à un besoin de comprendre la réalité.
    On retrouve déjà cette idée dans l’antiquité : Zeuxis et ses trompes l’œil.
  • Nietzsche : Pourquoi on s’attache autant à cette notion de génie ? → Pourquoi distinguer l’artisan de l’artiste ? Cela soulève alors la question de la finalité de l’art : à quoi sert l’art ?
    → La science est-elle + nécessaire que l’art ?
    2 domaines qui travaillent sur des représentation de la réalité, qui cherchent à dévoiler une vérité.
    La science est là pour nous rassurer, pour nous donner un pouvoir dans dans la vie : lutter contre les maladies, contre les catastrophes. La science structure le réel et en donne une représentation rationnelle.
    L’Art, lui, nous apprend à nous interroger.
    → Par exemple, les récits mythologiques sont des vérités non rationnels qui peuvent expliquer la création du Monde.
    Ainsi, la science est utile, mais l’art est essentiel à l’Homme.

I. L’œuvre d’art, imitation ou création ?

A. Distinction Art et Technique : l’artiste est-il un artisan ?

  • Distinction relativement récente : XVIIe siècle.
    Avant cette date, l’artiste était un artisan avec des ouvriers, à qui on passait des commandes et qui ne signait pas ces œuvres.
    → Souvent, c’était les personnes riches qui passaient des commandes, ou bien l’Église : valeur pédagogique de l’art.
    Le rouge était utilisé pour représentait des scène histoire (valeur pédagogique) et le bleu pour représentait la noblesse (portrait).
  • A cette époque, c’est un art imitation : + un artiste était capable d’imiter la nature (= beau naturel), + il était reconnu. Il ne signait pas ses œuvres puisque le véritable artiste était la nature.
    On a donc ici une vision de l’artiste comme de l’artisan.
  • Or, le vrai artisan était plus important.
    Platon exclu les artistes de sa cité idéale en montrant qu’ils sont inutiles et même nuisibles avec la métaphore des 3 lits :
    Dans le monde de Platon, il y a
    - L’idée de lit = intelligible.
    - Le lit fabriqué par l’artisan : il s’est appuyé sur l’idée du lit.
    - Le lit de l’artiste : seulement une imitation de l’imitation de l’idée du lit. L’artiste va seulement reproduire un lit sans qu’il sache ce qui sait : il nous fait croire qu’il c’est ce qu’est un lit alors qu’il n’en sait rien : il nous abuse.
  • Il va également comparer les artistes aux sophistes.
    Les sophistes vendraient leur savoir de grands orateurs très cher. La vérité ne les intéressaient pas : le plus important pour eux était le pouvoir, gagner les joutes oratoires.
    Les philosophes peuvent vus comme le contraire des sophistes : ils se préoccupent seulement de la vérité, et ils ne vendent pas leur savoir.
    → Les sophistes, comme les artistes selon Platon, abusent de la jeunesse : il faut exclure les 2 de la cité.
  • A cette époque, la seule distinction entre l’artisan et l’artiste n’est pas la technique mais l’utilité → artiste = utile ?
  • A partir du XVIIe siècle, époque où la technique se développe (notion de progrès qui valorise la technique), on assiste à une évolution de cette distinction.
    La technique présente des avantages puisqu’elle s’enseigne, on peut l’améliorer, elle participe au progrès collectif. On va commencer à considérer que la technique fait le génie de l’homme puisque par la technique, l’homme est capable de créer ce qui n’existe pas dans la nature (vs avant : uniquement de l’imitation).
  • Hegel →  Il faut s’extasier devant le clou et le marteau qui sont des création uniquement humaine : l’homme est capable de créer des choses qui n’existe pas dans la nature : c’est ce qui fait son génie.
    Tendis que l’artisan fait preuve d’ingéniosité, l’artiste est un être de génie car il est capable de représenter selon des règles libres le réel, de le métamorphoser, de transformer le réel ; là où l’artisan est limité par les contraintes naturelles liées à la nécessité : il n’est pas totalement libre.
    « L’art spiritualise le réel » → c’est une création de l’esprit dans le réel.
  • L’art peut devenir libéral : plus de fin utile, il peut s’autoriser à n’avoir aucun utilité. Les œuvres s’offrent comme des objets de contemplation, l’art peut répondre au besoin spirituel et on observe aussi que l’artiste lui-même va vouloir s’exclure de la cité.
    C’est l’artiste maudit, qui n’a pas de reconnaissance sociale.
    Rimbaud :  « Il s’agit de se faire l’âme monstrueuse » dans « La lettre du voyant ».
    Victor Hugo : « Il faut s’exiler de la cité ».
    Ils veulent s’exclure pour avoir un autre regard, pour être + libre.
    Pour Rimbaud, c’est pour se transformer en 1 Prométhée dont les hommes auraient besoin : il faut se faire voyant.
  • Victor Hugo : « Il faut mettre un bonnet rouge au vieux dictionnaire » : artiste = celui qui invente ses propres règles : l’artiste n’imite plus, il crée des règles.
    Mais si l’on ne peut plus prendre en référence le beau naturel, comment définir le beau esthétique ?

B. Quelle est la nature du beau esthétique ?

  • Esthétique = mot du XVIIIe S, c’est ce qui touche les sensations, qui va concerner la sensibilité et qui ne s’adresse pas à l’intellect.
  • Ce n’est pas le beau naturel non plus, car le beau naturel correspond à l’harmonie des formes créant un sentiment de sublime (devant un coucher de soleil par exemple). Stendhal avait étudié ce sentiment et avait remarqué qu’il pouvait aller jusqu’à l’évanouissement (en étant transporté par un beau paysage, qui peut être citadin ou naturel, mais quelque chose qui n’est pas créé de toute pièce).
    Le beau naturel est toujours beau.
  • Au contraire, le beau esthétique est lié à la sensibilité, il est donc subjectif, mais aussi objectif (car on dit d’une œuvre d’art qu’elle est belle objectivement). Kant écrit à ce sujet dans Critique de la Faculté de Juger : « Ce n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose ».
  • Le beau est donc un jugement de goût qui est désintéressé. Par exemple, une belle pomme représentée ne nous donnera pas envie de la manger pour autant.
    Kant dit alors qu’il faut faire la distinction entre la beauté libre qui est désintéressée et la beauté adhérente qui est une beauté utile. Il s’oppose alors à Hume pour qui le beau est forcément utile, toute représentation a pour lui un intérêt.
  • On peut alors se poser la question :
    Qu’est ce que la beauté ?
    La beauté va se baser sur des critères esthétiques communs. Elle va donc faire appels au sensations, et au goût.
    Il est donc nécessaire de différencier le bon, un jugement de goût objectif* (« Il est bon de faire du sport »), l’agréable, un jugement de goût subjectif*, propre à chaque individu et à chaque moment (« Les épinards sont désagréables ») et le beau. Le beau est alors subjectif puisqu’il se base sur les sensations mais le jugement d’une œuvre ne peut-il pas être objectif ? Objectivement, une œuvre d’art est belle même si elle peut être désagréable à regarder.
    *Le subjectif est relatif au sujet tandis que l’objectif est relatif à l’objet.
    Le but d’une œuvre d’art est de générer des émotions (cf citation de Kant). Or si on trouve une définition de la beauté, on restreint l’artiste et on l’enferme dans la case de l’artisan.
  • La mode est-elle applicable à l’art ?
    La mode est ce que la société trouve beau.
    Or, une œuvre d’art de l’antiquité peut encore plaire aujourd’hui. De plus, la Joconde, par exemple, répond à des codes de beauté différents de ceux de notre société actuelle, mais cela ne l’empêche pas d’être belle. En effet, une œuvre d’art reste une œuvre d’art à travers les époque.
  • Kant finira alors par dire que « Le beau est ce qui plaît universellement sans concept » : on ne peut le définir mais tout le monde est d’accord sur ce caractère du beau. Il crée aussi une communication des conscience : on ne sait pas pourquoi une œuvre plaît, on peut seulement donné des indication.
  • L’artiste est-il maître de son œuvre ?
    Ce qui fait une œuvre d’art, c’est ce que les gens y voient. C’est bien l’artiste qui crée son œuvre : c’est l’auteur, mais à partir du moment où l’on parle des émotions, il n’est plus forcément maître de sa création (→ le but du surréalisme = faire parler l’inconscient). Ce qui fait l’œuvre d’art avant tout c’est le public, c’est lui qui rend une personne artiste.
  • Pour Hume, la beauté est avant tout utile (ou adhérente). Pour lui, un champ est beau s’il donne beaucoup de récolte et un cheval est beau s’il court vite.
    Platon va alors demander la différence entre la beauté d’une belle marmite et d’une belle femme.
    Pour une marmite, on va regarder son utilité : ce sera ce critère qui définira sa beauté. Pour une femme, ce sera l’admiration de son physique. C’est donc ici la beauté libre : une beauté désintéressée, qui vise uniquement la contemplation.
  • Prenons alors le cas de la publicité : la publicité cherche à produire une beauté adhérente en se servant de la beauté libre. Par exemple, une publicité de voiture va utiliser la beauté libre pour raconter une histoire. La publicité, comme la mode, a une visée de consommation.
    A ce propos, Hanna Arendt dira « L’art doit être hors du processus de consommation et du phénomène de la mode, c’est ce qui permet de rendre le monde habitable ».
  • En effet, toutes les difficultés de la vie peuvent sembler absurde. L’Homme a donc besoin de donner du sens à sa vie : on se sert de l’art.
    L’artiste est capable de sublimer les souffrances et de les rendre supportables : il doit être hors du temps. Si on vulgarise l’art, en utilisant la beauté libre pour une publicité par exemple, on va perdre cette finalité.
  • L’art est-il une recréation ou une récréation?
    Une recréation est lorsque l’artiste recrée une œuvre et crée donc de nouvelles émotions.
    La récréation est un temps, on a tendance à considérer que ce temps ne sert à rien mais il a en réalité des utilités telles que :
    - Le repos
    - Le changement d’activité
    - Le jeu, qui permet alors d’assimiler les choses qui viennent d’être vue (→ les animaux jouent pour apprendre à se battre).
    - Une fonction sociale, que l’on retrouve dans l’art.
    On pourra citer le théâtre qui est un temps de divertissement.
    Seulement, l’art n’est pas vraiment une récréation, il permet beaucoup de chose.
    Mais notre regard toujours tourné vers l’utilité nous empêche de voir la beauté :
    → Un urinoir retournée devient une fontaine.
    → Mary Poppins nous invite à voir le monde différemment avec un parapluie vivant :
    L’art enchante nos vies.
  • Bergson dira qu’il n’y a que l’artiste qui voit les choses (→ les émotions) comme elles le sont vraiment. Le langage, qui a une fonction utilitaire, n’a pas assez de mots pour définir les émotions. Pour lui, les mots sont seulement des étiquettes. L’artiste peut objectiver nos sentiments et les représenter.
    → On peut voir un film qui représente la vie d’1 criminel mais on ne pourrait côtoyer un criminel : grâce au film, on peut comprendre les autres → mieux se comprendre soi-même.
  • Si la vie était belle, y aurait-il de l’art ?
    Pour Hanna Arendt, l’art crée un monde qui incarne les valeurs humaines : sans l’art, le monde serait inhabitable. L’art donne un sens au monde absurde.
  • La beau peut être aussi symbole de moralité : c’est la thèse de Platon et de Baudelaire. Chez eux, le beau élève l’âme.
    Chez Baudelaire, on retrouve le bon esthétique, dans le sens de la sublimation.
    De plus, l’amour platonique signifie se focaliser sur la beauté physique pour accéder à la beauté spirituelle.
  • Peut-on agir seulement selon la beauté ?
    → Pour l’esthète, seule la beauté compte, il cultive la beauté + que les valeurs morales.
    Pour Sartre, l’esthète n’a aucune morale + il peut symboliser le Mal (→ sens immoral, qui ne tient compte de la moral).
  • On retrouve d’autres visions du beau différentes : chez les Parnassiens, on recherche le beau pour le beau, tandis que pour Victor Hugo, l’art doit être engagé.
  • Quelle est la différence entre quelqu’un qui maîtrise une capacité et quelqu’un qui a du talent ?
    Le talentueux faire ressentir une émotion, il retranscrit une émotion qui peut faire sens à tout le monde → un artiste.
    Dès lors, Kant définit 3 qualités de l’artiste :
    - L’exemplarité : il sert de modèle
    - La non reproductibilité : on ne peut reproduire une œuvre d’art en reproduisant les émotions ressenties.
    - Originalité : une création nouvelle.
    Rimbaud dira alors que l’artiste doit être capable de créer une langue nouvelle capable de résumer les parfums, les sens, les couleurs : la synesthésie. On retrouve également cette idée chez Proust, et on peut la mettre en lien avec les surréalistes qui créent des images à partir des mots.

II. Les règles de l’art

Création et génie

  • Si l’artiste ne faisait que suivre des règles, il serait assimilé à 1 artisan. Cependant, il existe tout de même des règles.
  • Pour Freud, le génie provient de l’histoire de la vie de l’artiste. Il a aussi montré que l’art permet de régler des problèmes et des névroses :
    → Il s’intéresse à Léonard de Vinci. Dans ces œuvres, les nombreuses apparitions des vautours serait liées au fait que Léonard de Vinci ai été attaqué par des vautours dans son berceau. Mais pour Freud, cette histoire semble peu probable, notamment par la description de l’attaque : pour lui, ces vautours sont liés à la difficulté pour Léonard de Vinci d’avouer sont homosexualité.
    → Il étudie également Shakespeare et explique sa production par un complexe d’œdipe qui ne serait pas résolu.
    Cependant, cette explication n’est pas suffisante : il ne suffit pas d’avoir subit un traumatisme pour être un artiste.
  • Pour Marx, on peut expliquer le génie par l’appartenance à une classe sociale.  L’artiste serait capable de retranscrire les luttes de classes sociales.
    On peut lier cette idée avec Rimbaud : le voleur de feu, ou chez Victor Hugo qui retranscrit les conflits sociaux.
    Mais cela ne suffit à expliquer le génie car tout le monde est soumis aux mêmes luttes.
  • Sujet sur l’art : rapport art–vérité ?
    L’art peut être une imitation, une représentation du réel, tandis que la vérité est une interprétation raisonnée du réel.
    La vérité scientifique sert à expliquer pour prévoir, pour se rassurer.
    L’art permet de comprendre, il répond à des question sur la réalité. Sans l’art, les vérités scientifiques serait dénuées de sens.
    Par exemple, alors que la science nous affirme que le soleil se lèvera demain, l’art pourra produire une fiction sur la fin du monde, avec un travail sur les émotions, sur la peur de la fin du monde par exemple.
  • Nietzsche propose d’imaginer un malin génie qui nous propose de rejouer toujours la même journée sans pouvoir modifier les événements extérieurs. Faudrait-il alors le bénir ou le maudire ?
    Il faudrait le bénir car il permet de nous montrer que le bonheur ne dépend que de nous.
  • On peut + ou – expliquer la création après coup, mais on ne peut expliquer le mystère du génie.
    D’ailleurs, étymologiquement, le mot génie vient de genius qui fait référence à un esprit qui se penche sur le berceau à la naissance et qui nous accompagne tout le long de notre vie : c’est un talent inné que l’on ne peut expliquer. On ne peut expliquer pourquoi une œuvre marche au début, tout comme l’artiste ne sait pas d’où lui vient l’inspiration.
  • Pour Kant, le génie existe : c’est le talent ou la disposition inné par laquelle la nature donne ses règles à l’art : le beau s’impose à nous (provoque l’étonnement, la surprise) + doit conserver son mystère, on ne doit pas en voir les règles.
    Il prend l’exemple de la mélodie : soit on a la mélodie, soit on a les notes. De même, si on décompose les images d’un film, on perd le film. On peut voir le même exemple avec la magie.
    On retrouve alors les 3 aspects du génie chez Kant :
    - Originalité : création d’une œuvre nouvelle (→ Duchamps avec l’urinoir détourné a la capacité de nous donner un nouveau regard sur la réalité), l’artiste ne cherche pas l’imitation.
    - L’exemplarité : la création sert de modèle et devient elle-même une source d’inspiration.
    - La non-reproductibilité.
  • Mais pour Nietzsche, le génie est un homme capable de se donner à 100 % à son œuvre, nuit et jour. De même, pour Paul Valéry, le génie est un labeur dissimulé.
    On cultiverait cette idée de génie parce que :
    - Elle sert d’excuse et empêche les hommes de ressentir de l’envie.
    - La laideur est un signe de dégénérescence et engendre un sentiment de haine.
    - Le résultat de l’art produit un étonnement qui pourrait disparaître si on l’explique. Le beau doit apparaître comme naturel pour provoquer l’étonnement.
    Pour Nietzsche, le mystère n’est pas le talent de l’artiste mais le réel, la nature.

III. Significations et finalités de l’art

  • L’art a tout d’abord une fonction cathartique → le théâtre qui permet la purgation des passions.
    De même, les grecs allaient au cirque pour regarder des combats (homme vs bêtes). Ces animations sont aimées car elles nous permettent de ressentir des émotions fortes sans le danger.
    L’homme a besoin de ressentir des émotions fortes + besoin de savoir ce qu’on serait capable de faire.
    → On se projette alors de manière fictive, on vit la scène par procuration, on imagine ce que l’on pourrait faire + on essaye de comprendre les gens. On retrouve alors l’hésitation de fréquenter un criminel vs voir un film sur un criminel.
  • Cela amène directement à la 2e fonction de l’art : la fonction sociale qui permet de mieux comprendre + permet aux victimes de mieux supporter : l’artiste permet de donner un sens acceptable à une souffrance et à des conflits.
    Pour Freud, l’art met en scène des conflits psychologiques collectifs importants : il aurait une fonction similaire au rêve qui, lui, n’a pas besoin de séduire puisqu’il est personnel. De plus, le rêve travaille sur des petits conflits qui ne nécessitent pas beaucoup de déguisements tandis que l’artiste travaille sur des conflits collectifs : + important : utilisation de la séduction qui permet de le rendre accessible. + le conflit est important, + il y a des jeux sur la séduction. Parmi ces conflits collectifs, on peut retrouver la peur de la mort, l’abandon, le complexe d’œdipe ...
    L’art permet également d’éviter les névroses.
    L’artiste est celui qui a trouvé un compromis entre ces désirs inconscients et la réalité.
  • De même, on aime les héros tragiques, ils ont souvent une vie difficile et sont capables de mourir pour des valeurs. Une fois qu’il meurt, le lien social est rétablit.
    Camus va alors développé une dimension sociale de l’art : l’art engagé. L’artiste sera selon lui celui qui rend justice, qui rend la parole à ceux qui en sont privés. L’art est différent du pouvoir, il est justement au service de ceux qui subissent le pouvoir → critique de l’art propagande.
  • Enfin, Tournier développe la fonction biologique de l’art. Il dit que l’art est ce « bruissement mythologique » qui est l’oxygène de l’âme. En effet, l’homme pour vivre a besoin d’interpréter. Tandis que la science nous rassure avec l’illusion que l’on peut maîtriser le réel → ce qui est faux, on ne le maîtrise pas vraiment puisqu’on a peur du futur et de la mort.
    On a besoin de donner du sens, on accepterait pas de souffrir sans raison → c’est l’art qui donne du sens.
    Un des travail de l’artiste est de redonner de la vie aux mythes.
    Voir exemple → Rousseau + La Rochefoucauld.

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