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Emile Durkheim l’Éducation morale

Commentaire de texte : Emile Durkheim l’Éducation morale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  865 Mots (4 Pages)  •  1 456 Vues

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Ce texte, tiré de l’Éducation morale publié en 1903, nous propose de réfléchir sur l’intervention de la conscience morale au sein de la société. Dans ce texte, Émile Durkheim connu pour être le père de la sociologie moderne, argumente sur le fait que le culte (nom mis sur la « voix mystérieuse » entendu par les peuples) sur lequel l’existence humaine s’appuie depuis des millénaires n’est au final que ce que pense la société. Il cherche donc à démontrer que la religion n’est autre que la voix de la société. Pour expliquer la thèse de l’auteur, nous étudierons le texte en trois parties. Premièrement nous verrons l’explication faite par Durkheim pour cette voix inconnu (l.1-7 : « nous ne voyons pas clairement qui il est ni ce qu’il est »; puis nous verrons que cette voix est un être transcendant, supérieur (l.7-14 : « […] d’atteindre la réalité »). Enfin, nous pourrons voir que cette « voix » n’est autre que celle de la société (l.14-18 : fin).

Dans la première phrase, l’auteur nous inclut dans son discours et montre par cette inclusion que nous avons tous une voix qui nous donne un devoir. Dans la deuxième phrase, cette fois c’est la réprimande qui est mis à l’oeuvre, en effet lorsque le devoir qui était imposé est manqué cette même voix se « rebelle ». Ensuite, la supériorité de la voix commence à apparaître dans le texte puisqu’elle nous commande : « le ton du commandement ». Cette première partie et donc relié à la thèse du daimon de Socrate puisque la petite divinité (qui, comme nous venons de l’évoquer, est un être supérieur) dissuadait les gens de faire de mauvaises choses, voire même lui « indiquant positivement son devoir ». Par le fait que cette voix soit un commandement cela montre que la conscience morale est une corvée puisque nous devons faire les choses comme elle le veut et non comme nous le voulons.

Grâce à ce premier paragraphe nous avons pu voir que la conscience morale peut certes être une corvée se manifestant par une voix mais que cette voix peut aussi avoir une dimension divine de part sa supériorité.

L’Homme, depuis la nuit des temps, n’a cessait d’évolué et à toujours voulu avoir des explications à tout les phénomènes. C’est pourquoi, lorsqu’il y a eu des trous à ces explications ; son imagination a pris le relais. C’est ainsi qu’on était créée les religions et les cultes. D’abord polythéistes pour expliquer à chaque « trous » puis monothéistes, un dieu qui rassemble toutes ces questions. Ces êtres aux « personnalités transcendantes » avait réponses à tout c’est de la que vient leur supériorité. Et c’est dans les premières phrases de cette parties que Durkheim l’explique. Ensuite, il commence petit à petit à développer sa thèse et explique que les temps de ces croyances mythiques ont assez duré et qu’il nous faut recouvrais la réalité (l.13-14). Cette thèse va à l’encontre de celle de Rousseau dans « Émile ou de l’éducation » puisque pour Rousseau, sans cette conscience morale qui prend la forme d'un instinct divin la réalité de mon intelligence et de mon jugement ne trouverait aucune limite à partir de laquelle se déployer. C'est cette conscience immédiate et sensible qui fixe le cadre à partir duquel je peux dignement comprendre, juger, penser

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