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Commentaire de texte d'Alain

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Par   •  14 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  836 Mots (4 Pages)  •  1 344 Vues

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Alain part tout d'abord d'un constat envers des personnes qui mettent leurs vies en péril, et qui relève donc de « l’admiration » (ligne 1), car des personnes meurent pour leurs idées, donc donnent leurs vies pour ceux à quoi ils croient. Le mot "car" à la ligne 2 justifie l'admiration que nous avons pour eux. Nous pouvons prendre comme exemple Che Guevara, un révolutionnaire marxiste qui s'est battu contre les inégalités en Amérique Latine et qui a essayé de renversé les dictatures pour instaurer la démocratie. Nous admirons ses personnes car nous n'avons pas cette force de volonté et de courage. A la ligne 3, le mot "certes" prépare la critique qui va suivre. L'auteur nous fait une concession : il reconnait certaines qualités envers ses personnes que l'on admire, mais ce n’est pas pour autant qu'ils doivent quoi qu’il arrive devenir des modèles, car si nous prenons l’exemple des terroristes, mourir pour ses idées ne préjugent rien quant à la valeur de ce que l’on défend. Quand Alain dit "Mais c'est à la pensée qu'il faut regarder" ligne 4, l'auteur nous invite à avoir une réflexion personnelle et une ouverture sur différents idéaux, à s’ouvrir à différentes pensées, et de ce fait, l’auteur nous fait nous questionner sur quel est la clé du bon fonctionnement de la pensée.

Dans cette deuxième partie, Alain nous dit qu’il n’y a pas de bonne pensée sans ouverture à l’autre, car autrui n’a pas la même expérience que moi, ce qui reflète la citation de G Deleuze « Autrui, c’est un point de vu particulier sur le nôtre » : Il faut justement aller au-delà de cette « pensée raidie qui se limite, qui ne voit qu’un coté » (ligne 4/5), qui signifie qu’autrui est porteur d’une vérité qu’il me manque et qu’ainsi, sans recul, on tombe tout de suite dans une pensée commune, appelé « lieu commun » (ligne 6), qui montre une pensée toute faite. « Quelquefois » (ligne 6) signifie que cette pensée envers des personnes courageuses et obstinées qu’il critique, est parfois vraies, mais pas tout le temps. Avec la répétition de vérité (ligne 7 « vrai »), l’auteur nous fait une confession et nous indique une pensée parfois stéréotypée. Il nous dit ici que douter, c’est l’hésitation pour laquelle on réfléchit. « Le doute est le sel de l’action » selon lui : Ce doute fait écho au diamant (ligne 9), et l’auteur remet alors en cause une limite du doute. Alain nous fait nous demander si il est bon de douter de tout, et toujours ? Or, celui qui doute n’est pas dans l’action. Nous savons qu’il est plus dur de s’adresser à la pensée affective que rationnel, et de ce fait, le fanatisme et le dogmatisme sont la certaines réponse des peurs et des désirs (ligne 6 7 et 8). Donc douter, c’est bien, mais il faut agir, et « cette pointe de diamant » (ligne 9), donc ce doute, doit être plus fort que ces pensées fanatiques. Cependant, la pensée ne se gouverne pas elle-même à cause des « peurs et des désirs » (l10) car ces pensées fanatiques jouent et manipulent sur nos affectes. On attend d’une pensée la raison. Les pensées ont une force sur nous car elles s’adressent à nos peurs, comme par exemple le Nazisme, lorsqu’il Hitler, dans ses discours, d’adressait aux peurs, et suscitait la haine et la peur de l’autre. Le doute

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