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Le Rapport des sociétés à leur passé

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Par   •  6 Novembre 2019  •  Cours  •  3 342 Mots (14 Pages)  •  467 Vues

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Thème 1 : Le Rapport des sociétés à leur passé

        -Panthéonisation de Simone Veil, 1er juillet 2018
        Elle étais très populaire et appréciée des français. Elle était aussi un témoin directe de la Shoah, ainsi que ministre de la Santé et a eu une carrière politique en Europe (elle a fait voter l'avortement).

        

        Une fascination des société face à leur passé : journée du patrimoine, commémoration, etc...

        2 mots clefs : histoire et mémoire

Histoire

Mémoire

   -Une écriture du passé construite et mise en récit par un historien ayant une démarche scientifique, objective et qui est animée par la quête de la vérité, qui peut évoluer

   -Un lien affectif avec le passé qui s'entretient à l'aide d'événements sélectionnés par des associations, médias et groupes de pressions politiques

        

        Question : - Les mémoires : lecture historique

        L'historien et les mémoires de la 2GM en France

        Introduction :

        -Objectif de la question : comprendre comment on est passé d'une mémoire de la 2GM à des mémoires.

        -Problématique : Comment les mémoires de la 2GM deviennent-elles pour les historiens des objets d'histoire ?

        Pour les français, la 2GM a été un traumatisme, un choc. La majorité des français s'est accommodée des événements, et très peu se sont engagés dans la collaboration ou dans la résistance.

        I/ 1945 → année 60 : une mémoire refoulée, sélective et désunie, le mythe de la résistance, résistancialiste.

        Resistancialiste : terme employé par l'historien Henry Rousseau qui désigne le mythe d'une France unanimement résistante.

        A/ Refermer au plus vite la page des « années noires »

        1/ En épurant : ( épuration sauvage et légale)

        Il y a une volonté collective de reconstruire la France sur des bases saines, c'est à dire éliminer de la société les traîtres. Et ce dès 1944, dès la Libération.

        Traîtres : collaborateurs, miliciens, les femmes qui ont eu des relations avec les allemands, etc...

        Cette épuration prend deux formes :

        L'épuration sauvage : l'image la plus forte est celle des tondues, c'est à dire les femmes accusées de relations avec l'ennemi (20 000 femmes ont été tondu). Cette épuration sauvage se faisait en publique : dans la rue, sur la place du village. Les femmes sont les victimes expiatoires de cette épuration.

        L'épuration l'égale : l'image la plus forte ici est le Procès Pétain qui se tien entre juillet et août 1945. A cette date, la Haute cours de Justice va juger 100 responsables de Vichy (Pétain, Laval et autres ministres). Il y aura 18 mises à morts, mais seulement 3 exécutions dont Laval.

        Le GPRF (gouvernement provisoire de la république française) critique l'épuration légale en la considérant imparfaite.

        2/ En graciant puis en amnistiant :

        Grâce : dispense partielle ou totale de la peine

        Amnistie : suppression rétroactive du caractère d'infraction de certains faits

        Dès 1944 des grâces concernent les délies secondaires (marché noir). L'idée est d’apaisé les tensions pour reconstruire plus sereinement. Et puis en 1946 il y aura les premières lois d'amnistie et ces premières lois vont diviser les français. Pour les communistes l'amnistie est considérée comme un geste faible (trop facile de passer l'éponge), trop de modération. Les socialistes eux pensent qu'on peut pardonner et mais pas oublier pour autant.

        Procès de Bordeaux des « malgré-nous » 1953

        Le procès de Bordeaux juge les auteurs du massacre d'Oradour-sur-Glane de juin 1944 qui implique 642 innocents. Ce massacre a été orchestré par la division SS Das Reich qui comptais de jeunes Alsaciens qui était enrollés de forces,appelés les « malgré-nous ». Il y a une incompréhension du verdicts rendu. Pour le limousin les peines des « malgré-nous » sont trop clémentes. Mais pour les alsaciens il y a une distinction à faire entre eux et les allemands.

        B/ Réduire la France de la 2GM à une France unanimement résistante :

        1/ Des mémoires résistantes plurielles : points communs et différences

        Mémoires Gaullistes et Communistes :

        Ces deux mémoires ont un point commun, elles sont très manichéennes. Il y a aussi une idée de donner une vision unificatrice de la France, c'est à dire une vision d'un pays soudé dans la résistance.

R. gaulliste

R. communiste

          Elle est incarnée par De Gaulle, l'homme du 18 juin 1914. Il faut effacé la défaite de 1940, mais aussi sûr-valoriser la victoire des français derrière De Gaulle, ainsi que minimiser le rôle des alliés dans la résistance. Cette mémoire considère le Régime de Vichy comme « nul et non avenu ».

          Cette mémoire va valoriser le poids de la résistance intérieur. C'est le parti des 75000 fusillés, et avec cette appellation, le parti communiste s’approprie la résistance.

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