L' INDUSTRIALISATION DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

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INTRODUCTION

L’industrie a été à la base de l’économie Européenne qui domine le monde. Mais dans les PVD, c’est un secteur faible, restreint et incomplet malgré l’importance des atouts. Elle n’occupe qu’une population active et participe peu dans le PIB.

1. Les Caractères généraux de l’industrie

1. La faiblesse industrielle du Tiers-Monde

Comparativement aux PD, les PVD sont faiblement industrialisés. La part de l’industrie est modeste dans le revenu national, alors qu’elle contribue à plus de 30% à 40% dans les pays développés. Exemple moins de 10% en Afrique.

1. Une gamme industrielle non complémentaire

Dans les PVD, il existe surtout des industries de transformation à l’exception de quelques pays comme l’Inde, le Brésil, la Chine et le Mexique qui ont des industries de base et une gamme variée  d’autres industries agroalimentaires de semi-élaboration.(Industries légères)

1. Une industrie tournée vers l’extérieur

Confrontés aux problèmes de capitaux, les PVD se tournent vers l’extérieur pour financer leur industrialisation. Ce qui crée une situation de dépendance. La plupart des industries sont tenues une situation de dépendance. La plupart des industries sont tenues par des multinationales étrangères qui rapatrient les bénéfices. Les petites unités locales se tournent aussi vers l’extérieur pour écouler leurs produits en raison de l’étroitesse du marché intérieur. (Investissements étrangers, mains d’œuvres moins chères, bénéfices rapatriés)

1. Des conditions favorables à l’industrialisation

1-Les sources d’énergie

La plupart  des PVD disposent d’un potentiel considérable en ressources énergétiques. Elles sont abondantes et variées. Ils disposent d’environ 45%  des ressources hydroélectriques, 40% des réserves d’hydrocarbures. C’est le domaine des grands fleuves pouvant fournir de l’énergie. Exemple : Congo, Niger, Zambèze, Bengale, amazone. (L’Afrique dispose d’une omniscience de soleil pour développer l’énergie solaire)

2-Les matières premières minières et agricoles

Le sous-sol des pays du tiers monde  recèle d’importantes ressources naturelles: le cuivre, le zinc, le fer, l’étain, l’or, le diamant…

Des pays comme le Zaïre, la Zambie disposent d’une gamme variée de minerais mais sont sous industrialisée alors que le Japon qui n’a aucune ressources du sous-sol est fortement industrialisée. Les ressources agricoles (café, cacao, coton, palmier à huile...) sont abondantes. La faiblesse de l’industrialisation en PVD ne s’explique donc pas par les facteurs naturels. (Le RDC a été qualifiée de "scandale géographique", les nombreuses sources d’énergies et minières du sous-sol congolais.)

3-Une main d’œuvre abondante et bon marché

Les pays sous-développés disposent d’une main d’œuvre très nombreuse et moins chère, mais certes insuffisamment qualifiée.

4-Des débouchés potentiellement importants

Par sa nombreuse population le tiers-monde constitue un marché important pour l’industrie. Cette nombreuse population pouvait permettre l’installation de toutes les gammes d’industries.

1. Les problèmes d’industrialisation

1-Les problèmes de capitaux

L’industrialisation exige d’importants capitaux qui font malheureusement défaut dans les PVD. Les obstacles majeurs gênant la formation du capital sont liés à la faiblesse de l’épargne. Cette épargne est faible à cause de la faiblesse des revenus qui abordés totalement par la consommation. Il y a aussi la faite des capitaux vers l’étranger.

2-Les problèmes techniques et technologiques

Les rares industries implantées dans les PVD importent les machines et les cadres supérieurs du Nord qui les reviennent chers. La dépendance technologique vis-à-vis du Nord est totale. Il n’existe pas une élite préparée à l’activité industrielle.

3-Les problèmes de débouchés

Ces problèmes limitent les capacités de production et d’écoulement des industries du tiers-monde. Ils sont dus :

• à la concurrence internationale (généralement les produits du tiers-monde ne sont pas compétitifs) ;
• l’inadaptation de l’industrie aux réalités locales ;
• l’étroitesse des marchés nationaux à cause de la faiblesse des revenus qui limitent la consommation ;
• la mauvaise gestion des entreprises surtout celle de l’Etat ;
• l’insuffisance des voies de communication et des moyens de transports ralentissant l’approvisionnement et l’écoulement de la production.

1. Les efforts d’industrialisation

         Pour faire face aux insuffisances de l’industrialisation, il faut développer ou installer des industries lourdes et les industries travaillant sur les matières premières locales. Il faut encourager l’épargne afin de mobiliser les capitaux nécessaires à l’investissement. Il faut assurer une croissance équilibrée entre les divers secteurs d’activités nationales. Elargir les marchés nationaux et internationaux. Sur le plan national, cela passe l’augmentation du pouvoir d’achat de la population. Sur le plan international, il faut des regroupements, on peut créer des industries communes à plusieurs pays. On peut citer les regroupements comme la CEDEAO, qui regroupe les pays de l’Afrique de l’Ouest.

       Pour éviter leur dépendance totale et assurer leur survie, les PVD doivent veiller sur leur industrialisation.

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1. LES SOLUTIONS INTERNES

        Les PVD doivent prendre conscience de leur situation puis essayer de trouver eux-mêmes les solutions à leurs problèmes de développement. Il faut d’abord une volonté politique pour revoir l’orientation et les structures économiques et sociales. Il faut modifier les énergies nationales, mobiliser l’épargne afin de procéder à des investissements nationaux ; réaliser des travaux collectifs. Les PVD doivent mettre fin à une économie tournée vers la satisfaction de l’étranger. Il faut créer une économie indépendante qui cherche à satisfaire les besoins locaux surtout des masses déshéritées. (Revalorisation de la grille salariale ; Pratique d’une politique antinataliste.)

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