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Dans quelle mesure la religion est-elle un facteur de conflit géopolitique en Asie ?

Dissertation : Dans quelle mesure la religion est-elle un facteur de conflit géopolitique en Asie ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Septembre 2021  •  Dissertation  •  1 233 Mots (5 Pages)  •  564 Vues

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Partiel Géopolitique

ARGOU Marie 3A2D

Sujet : Dans quelle mesure la religion est-elle un facteur de conflit géopolitique en Asie ?

        « En se présentant comme l’ennemi juré d’Israël, le dictateur syrien s’est attiré la sympathie de nombreux Palestiniens qui lui ont même pardonné ses crimes » - L’Orient-Le Jour. Les conflits et rivalités de pouvoir en Asie s’articulent et s’entremêlent entre identité ethnique et identité religieuse, eux-mêmes nourris d’une volonté anticolonialiste sur de nombreux territoires du continent abordé. Aussi, les religions apparaissent incontournables dans l’analyse des acteurs de relations internationales, contemporaines ou passées. Mais alors, quelle est la place de la religion au sein des rivalités de pouvoir sur le continent asiatique ? Les justifications religieuses dans les guerres ethniques et/ou nationales peuvent ici nous faire écho et nous l’aborderons, ou encore le terrorisme et sa dimension internationale qui prend racine dans le désir de contrôle occidental du continent.

        « La religion est l’opium des peuples » nous disait Marx. Pour Israël et la question palestinienne les revendications de territoires apparaissent bibliques, accompagnées par un conflit ethnico-religieux entre arabes et juifs. L’Empire Romain avait chassé les juifs de la région il y a bien longtemps, effrayé par un peuple qui ne croyait qu’en un dieu unique. A partir des années 1880 le monde se trouve face à un mouvement sioniste avec la revendication d’un territoire pour le peuple juif et sa protection, en tant qu’ethnie. Cependant, la 2nde Guerre Mondiale n’épargna pas les juifs et le génocide qu’ils connurent légitimisa cette volonté de créer leur propre pays. Les Britanniques, qui avaient la main mise sur le Moyen-Orient à cette époque, acceptent cette revendication, sous forme de mandat, avec Israël. Mais cette décision vient alors se heurter au nasserisme et son idée d’unité arabe, d’un grand ensemble arabe, un nationalisme non pas religieux mais tout le contraire. Avec l’arrivée d’Israël, c’est la fin de ce rêve. Par ailleurs, les Palestiniens revendiquent, tout comme les juifs, le territoire, l’un se référent à son histoire et ses relations avec les hébreux et l’autre avec les philistins. Le mandat Britannique prend fin en 1948, à la suite d’actions terroristes juives, et signe la véritable naissance d’Israël dans un monde Arabe qui était déjà tiraillé entre un grand ensemble uni soutenu par Nasser et des Etats forts prônant un nationalisme religieux. Par ailleurs, Jérusalem qui se situe en Israël, symbole des religions, mécontente grandement le monde arabe. Les guerres qui prendront place ensuite entre arabes et juifs feront des Palestiniens un groupe désireux de pays mais aux territoires disparus car chassés de chez eux. Après une ultime guerre, l’Egypte reconnaîtra Israël pour se lier aux Américains, alliés d’Israël. C’est le premier Etat arabe à reconnaître Israël mais c’est aussi le nasserisme qui s’effondre. Les Palestiniens, arabes, se voient depuis le début du conflit rejetés, ce qui illustre aussi la fin du nasserisme puisque même dans les pays qui les accueillaient ça s’est mal passé. En Jordanie ils ont été expulsés et exécutés. Ils ont alors tenté de se réfugier au Liban qui lui aussi a craint un coup d’Etat, a fait appel à la Syrie et s’est retrouvé dans une guerre civile durant 3 ans. La présence occidentale a laissé place à un conflit ethnique et religieux dans la région et aujourd’hui la question Palestinienne a presque disparue de l’actualité. Au Myanmar, en Asie du Sud-Est cette fois, ce sont les Rohingyas qui sont chassés. Alors que la Birmanie reconstruit son identité et réaffirme ses origines en adoptant le nom de Myanmar, le pouvoir est militaire et marxiste avec une aura religieuse très forte. Les Rohingyas sont musulmans mais le Myanmar est à majorité bouddhiste. Les Rohingyas se retrouvent accusés de collaboration avec les Anglais pendant la période coloniale, se voient alors leur nationalité retirée et invités (très violemment) à retourner dans leur dit pays d’origine : Le Bangladesh, car c’est un pays musulman. Cependant, le Bangladesh n’a pas les moyens de les accueillir, c’est un pays pauvre avec des difficultés économique, une démographie à la limite de l’envisageable qui va voir son territoire plus que réduit par la montée des eaux. Ici encore on se retrouve sur des rivalités datant du colonialisme et soutenues par l’identité religieuse et ethnique.

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