Crise et fin de la démocratie: Le Chili de 1970 à 1973

Synthèse de géo-politique :

« Crise et fin de la démocratie ; le Chili de 1970 à 1973 ».

En 1970, le Chili est un régime démocratique dirigé par Eduardo Frei Montalva (1911-1982), centriste et populaire grâce à ses nombreuse reformes, il arrive néanmoins à la fin de son mandat et ne peut plus se représenter.

Salvador Guillermo Allende Gossens, (1908-1973) se représente pour la 4eme fois aux élections présidentiel. A la tête d’une coalition de gauche, appelé « l’Union Populaire », (rassemblant des communistes, des radicaux, des socialistes et des chrétiens sociaux issus de la Démocratie Chrétiennes (DC)), il arrive de justesse en première position avec 37 % des voix face aux deux candidat de Droite et du Centre.

Cependant le projet de la « Voix chilienne vers le socialisme » d’Allende rassure les centriste qui le soutiennent.

Face a se score inattendu, les États-Unis (dans le contexte de la Guerre Froide), mettent en place un programme de déstabilisation du pays, craignant le régime communiste d’Allende. Le chef des forces armées refusant d’intervenir sur le plan politique et fut assassiner. Suite à cela, des manifestations de soutien à Allende sont organisées et fut élu le 24 octobre 1970.

Une fois arrivé au pouvoir, Allende mène des reformes emblématiques comme la nationalisation des mines de cuivres ou encore des reformes agraires (et ce dans le cadre légal de la démocratie), ces premières réformes stimulent la production ainsi que la croissance.

Pourtant, il connaît rapidement des difficultés : la gauche de la coalition le presse d’accélérer ces réformes tandis que l’opposition conservatrice cries à la spoliation.

La poursuite des nationalisation ne font pas consensus et l’absence de majorité oblige Allende à gouverner par décret d’où des relations de plus en plus tendus avec le Parlement.

Ses réformes mènent à une politique monétaire maladroite se traduisent par une inflation suivi par des pénuries volontaires aggravés par ses opposants provoquant des gréves et des manifestations. L’organisation échappent au contrôle du gouvernement provoquant une crise politique et économique, augmentant ainsi les inquiétudes des anti-communistes.

C’est pourquoi lors des élections législatives de mars 1973, l’opposition essaya de renverser Allende légalement mais le nombre de voix étaient insuffisantes pour se faire.

Suite à cela, les réquisitions face à la succession des gréves est vue comme du vol, sa volontés de nationalisée le papier journal est vue comme une volontés de museler la presse ainsi que le recrutement des ministres dans les rangs de la Droite et de l’armée est vue comme une tentative de phagocyter l’opposition.

Par la suite, l’Extrême Droite mène une tentative de coup d’États en juin 1973 qui échoue et l’Extrême Gauche met la pression à Allende pour mettre en place un régime autoritaire communiste. Les Extrémistes quant-à-eux multiplient les attentats à cause de la crise qui règne, c’est alors que  l’assemblée vote une résolution appelant à renversé Allende.

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