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Un amour de swann

Dissertation : Un amour de swann. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2018  •  Dissertation  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  988 Vues

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Un amour fou

Estelle 15300120109

  Un amour de Swann est un film réalisé par Volker Schlöndorff en 1984, qui est majoritairement inspiré par un roman éponyme de Marcel Proust. Ce film met en scène une histoire amoureuse entre un bourgeois érudit, Charles Swann, et une demi-mondaine, Odette de Crécy. On remarque que cet amour devient destructeur pour Charles, quand la jalousie l’obsède jusqu’à toute sa pensée. Cette étude a pour but de voir de quelles manières le réalisateur arrive à développer la façade frénétique de cet amour de Charles Swann.

  Tout d’abord, du côté de la structure du film, Schlöndorff s’appuie sur la théorie centrale d’une temporalité instable des romans de Proust. Pour Proust, il n’y a pas d’indication des heures, ou de datation précise. Donc le réalisateur a choisi de nous raconter seulement une journée de Swann plus un épilogue qui fonctionne de décrire brièvement la vie des personnages viellis. Dans la première scène du film, le héros s’étend sur son lit écrivant probablement ses sensations à l’égard d’Odette. Par la suite, il a plongé dans ses souvenirs anciens, composés des événements fragmentés. Sa méditation est ensuite frappée par l’arrivée de son ami. En effet, le choix de présenter cette histoire amoureuse d’une façon assez trouble accentue les émotions confuses du héros, formées de son amour, sa jalousie et son désir. Cet amour est tellement fou, tout en occupant sa vie réelle et parallèlement ses rêves, au point qu’il confond la réalité et la rêverie. En regroupant des événements d’une manière fort fragmentée, le réalisateur nous donne une impression que cet amour frénétique aille au-delà de la raison. En outre, le contraste qu’on trouve la folie irrégulière dans un intellectuel bien cultivé renforce cet ardeur amoureux. Par exemple, comme Charles soupçonne de plus en plus la fidélité d’Odette, il entre secrètement dans un jardin qu’il croyait le jardin d’Odette mais en fait celui d’autrui. Évidemment, ce comportement déshonoré ne correspond pas à un homme qui est en vue de la haute société, mais à un voleur canaille. On constate immédiatement que c’est tout parce que cet homme est hanté d’un amour insensé qu’il agit comme ça. D’ailleurs, comme Proust montre dans ses oeuvres que la vie s’écoule sans que l’individu prenne conscience, et que seul un événement peut lui rappeler le passé, le temps pour Charles est donc subjectif et métaphysique, marqué par plusieurs flash-back dans ce film. Un exemple : quand Charles accompagne Odette jusqu’à sa porte, celle-ci lui donne une fleur pour se débarrasser de lui plus vite. Ensuite il surgit un flash-back dans le même endroit où Odette ne veut pas voir Charles quitter chez elle. Il y a ainsi une opposition entre l’indifférence présente et l’attachement d’autrefois. Il existe également un autre exemple qui relève un contraste du présent et du passé. Quand Charles rentre chez lui après qu’Odette refuse de lui permettre d’aller à l’opéra ensemble, qui le rend chagrin, il rappelle qu’un soir, Odette est invité chez lui, et elle dit qu’elle est toujours libre et toujours pour Charles, à toute heure du jour ou de la nuit. A travers ces deux exemples, il est clair que ces souvenirs opposés aux conditions actuelles qui le hantent ttout le moment, rappelés par des événements donnés, est une preuve de la folie de son amour. Et la douleur qu’il subit, le désappointement qu’il trouve après ces comparaisons, expliquent à quel point qu’il l’aime.

  En outre, plusieurs scènes qui nous exposent la jalousie de Charles sont bien représentées par le réalisateur. Par exemple, lorsqu’il a fini le souper avec Odette et aussi le petit groupe dirigé par Madame Verdurins, Odette l’a promis d’être accompagnée chez elle. Sur le moment de monter sur la voiture à cheval de Charles, elle entendait que Madame Verdurins l’appeler et la demander d’aller avec eux, y compris Forcheville. Elle était d’accord et a quitté Charles, qui a été humilié par Madame Verdurins. Cet incident l’a rendu fou de jalousie, et d’humiliation. Cette scène est surtout marquée par ses paroles d’insultations envers Madame Verdurins, mettant en preuve sa jalousie énorme, qui est en général un produit de l’amour. En plus, il y a une autre scène qui révèle sa jalousie où il l’interpelle si elle a des relation avec d’autres femmes. Il perd ses comportements policés et devient fou de jalousie. On voit que le réalisateur choisit de représenter la jalousie du héros, qui est indissociable de l’amour, et qui est particulièrement un comportement de l’amour. Le fait qu’il est fou de jalousie manifeste qu’il est aussi fou d’amour. La folie de ces deux choses liées est à la même degré. Ce qui est intéressant, c’est que surtout pour Charles, la jalousie est l’amour lui-même, et l’amour n’existe plus sans jalousie. Au début, il n’aime pas vraiment Odette, il la trouve même parfois laide. Par la suite, suivi de l’apparition d’un rival, Forcheville, il devient jaloux et tombe éperdument amoureux d’elle. Toutefois, l’humiliation interminable lui frappe et il commence à s’apercevoir de cet amour aveugle. A la fin du film, il arrive à se libérer de cet amour aveugle et sa jalousie, d’une manière de l’épouser, celui qui fait disparaître l’amour.

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