« Tableaux parisiens » in Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire, 1861
Commentaire de texte : « Tableaux parisiens » in Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire, 1861. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emline44 • 30 Mai 2018 • Commentaire de texte • 627 Mots (3 Pages) • 1 908 Vues
Parcours 2 : « Tableaux parisiens » in Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire, 1861
Texte 1 : « A une passante »
Commentaire littéraire
Introduction :
Charles Baudelaire est un poète français du XIXème siècle. Méconnu durant son existence, il est considéré comme un poète maudit. En 1857, il publie le recueil Les Fleurs du Mal. Cependant, condamné pour outrage aux bonnes moeurs, il doit retirer et modifier certains poèmes. En 1861, il publie une nouvelle version du recueil qui
voit l’apparition de la section Tableau Parisien. Tous les poèmes qui y sont présents ont un point commun : Paris. En effet, Baudelaire semble vouloir laisser une trace du vieux Paris avant que celui-ci ne disparaisse suite aux travaux Haussmanniens. Dans le sonnet « À une passante » il narre sa rencontre d'une majestueuse inconnue dans les rues de la ville. Néanmoins, cette femme disparaît avant qu'il n'ai pu apprendre à la connaître.
Plan détaillé :
- L’incarnation de l’idéal de la beauté baudelairien
- Un cadre moderne et bruyant
- « rue assourdissante autour de moi hurlait »
- Il s’agit d’un Paris moderne et bruyant
- La rue est présentée comme un milieu hostile
- Personnification « la rue hurlait »
- L’apparition de la passante
- Une passante apparaît, majestueuse
- La description de la passante suit le regard de Baudelaire qui voit d’abord la silhouette « longue, mine, en grand deuil » v2 ; puis admire le geste de sa main « d’une main fastueuse » v3 ; le détail de la toilette « Le feston et l’ourlet » v4 et la jambe « sa jambe de statut » v5
- Cette femme est gracieuse et sa démarche harmonieuse
- Un poète subjugué
- La fascination du poète
- Le poète est fasciné par l’apparition de la passante qui incarne son idéal de la beauté
- Le poète réapparaît brusquement au vers 6 avec le « moi » en début de vers
- Le poète est paralysé, stupéfait « crispé » v6
- L’idéal de l’amour baudelairien
- Douceur et violence
- Antithèse : souligne le contraste entre la douceur, le calme et la violence « plaisir qui tue » v8 « livide »/« ouragan » v7
- Cette passante incarne si bien l’idéal de l’amour baudelairien qu’elle fait « renaître » le poète
- Un moment fugitif
- Une apparition fugitive
- La soudaineté de la vision et de la disparition est soulignée au vers 9 par les trois points de suspensions. L’éclair représente le coup de foudre, et la nuit, la solitude et la détresse du poète
- Champs lexical du temps « soudainement » v10, « ailleurs, bien loin d’ici, trop tard, jamais » v12 souligne la brièveté de l’apparition . Gradation
- Antithèse entre « fugitif » v9 et « éternité » v11 souligne la soudaineté de la disparition de la passante
- L’espoir impossible de retrouver l’idéal aperçu
- Des la disparition de la passante, Baudelaire tente de revivre l’instant de la rencontre et de retrouver cette incarnation de la beauté
- Forme interrogative au vers 11 et l’emploi du futur « verrai-Je »
- Dernier tercet : désespoir, l’interrogation laisse place aux exclamations
- Baudelaire a peut d’espoir de retrouver cette idéal de la beauté « jamais » v12
- Baudelaire s’adresse directement à la passante à la fin du sonnet
- Le rapprochement des pronoms personnel « je » et « tu » pourraient faire croire à une possible communion entre le poète et la femme
- Chiasme v13 insiste sur la séparation des chemins de ces deux êtres qui se croisent
Conclusion :
Le sonnet « a une passante » de Baudelaire reprend l’opposition entre le spleen et l’idéal. En effet’ après avoir aperçu son idéal de la beauté sous les traits d’une belle passante, Baudelaire, subjugué tente désespérément de retrouver cette incarnation de la beauté.
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