Sujet d'invention, l'utopie
Dissertation : Sujet d'invention, l'utopie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paul Billon • 13 Octobre 2017 • Dissertation • 1 415 Mots (6 Pages) • 1 036 Vues
Il etait six heures du matin, l'heure à laquelle tous les habitants de la ville devaient se lever pour aller travailler, sauf aujourd'hui, " le lundi du repos ".
nous étions le jour du 80éme anniversaire de l'interdiction des arts "perverts". On pouvait voir le défilé de la "censure protectrice" à travers les fenêtres de chaque habitation.
Chaque année on fêtait ça car depuis quatre-vingts ans la population vivait heureuse et riche grâce à cette réforme .
En effet l'art de la poésie et du théathre avait été bannis pour la bien de la civilisation. Les présidents du monde s'étaient mis d'accord sur cette réforme pour éviter les folies humaines...
Je me suis donc levé à six heures pétante, comme tout le monde et je suis sorti avec ma voiture grise, chercher du pain à la boulangerie du coin, comme tout le monde.
A la boulangerie j'ai choisis une baguette bien cuitte et un croissant car il était vivement conseillé par l'état de manger ces choses-la le matin.
En sortant, j'ai aperçu un homme courrir avec deux livres entre ses mains. Aussitôt je vis deux policiers le ratrapprer et le menoter, Il l 'avait bien cherché!
En plus le malfrat avait deux oeuvres de Moliere. Je ne sais pas qui est cet auteur mais si on le savait, on prennait de gros risques.
Après ça, j 'ai pris la route en direction de ma maison pour savourer mes viennoiseries mais le défilé bouchait le passage.
J'ai donc décidé de faire le tour en passant par la forêt. En conduisant par ici je me rendais compte que cet endroit était inhabité, Soudainement ma voiture eut une panne.
Je me trouvais dans une situation délicate puisque j'était seul dans un milieu casiment vide. En avançant devant moi se dressait une étrange cabane colorée et bruyante. Je n'avais pas
d'autres choix que de m'avancer vers cette étrange demeure qui semblait non conforme à la loi, puisque cela faisait deux ans qu'il avait été voté que toutes les façades de maisons
devaient être obligatoirement grises. je m'avançais vers la porte d'entrée pour toquer et celui qui semblait demeurer là dedans ouvrit et me dit:
" Entrez! prenez place mon cher amis, vous êtes le bien venu!
-Bonjour, je suis ici pour la panne de ma voiture, répondai-je.
-Vous n'etes pas là pour la culture ?, me demanda-t-il d'un air perdu et incompréhensif.
-OH!,Je me disais bien que vous n'étiez pas net, j'appel la police!, lui déclarais-je avec fierté de faire mon devoir."
L'homme me prit soudainement la main et me jetta sur un canapé près de son entrée. Il semblait peureux mais soucieux aussi de remplir une tache. Il faisait mine de chercher quelque chose.
en faisant le tour de la pièce avec mes yeux je vis une montagne de livre et de cassettes.
peu à peu je comprennais pourquoi il se cachait dans cette étrange forêt. Cet étrange individu lisait! Sur une étagère se trouvait une gigantesque pile.
On lisait Molière, Anouille, Racine, Corneil et encore d'autres qui était disposés dans la rangé : "Théatre". Il en tira un au hasard puis vint s'assoir à côté de moi.
...