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Question de corpus sur la Résistance

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Par   •  29 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  2 100 Mots (9 Pages)  •  551 Vues

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Le corpus qui nous est présenté est synchronique et appartient au XXeme siècle, décrivant La Résistance Française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il nous invite à réfléchir sur un acte de vaillants soldats de la Résistance Française qui ont donné sans compter leur vie pour leur pays, des terribles événements qui ont eu lieu avec les habitants des territoires occupés par les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale et des braves soldats immigrés devenus membres de la Résistance et héros nationaux mourant pour la France à travers une description lyrique du dernier moment de la vie de vingt-sept prisonniers du camp de Châteaubriant, un extrait de l'expérience personnelle d'un capitaine du groupe de Résistance française, qui commandait son groupe depuis le village occupé par les Allemands et un Hommage aux immigrés résistants Francs-tireurs et partisans-Main- d’œuvre immigrée du groupe Manouchian, fusillés au Mont Valérien le 21 février 1944 durant l’Occupation, quelque mois avant la Libération de Paris. Il se compose d’un extrait d’un roman aux allures de journal intime et de deux poèmes. Nous découvrons un poème d’un recueille Pleine poitrine, « Les fusillés de Châteaubriant », publié en 1946, par René-Guy Cadou, poète en résistance qui fait partis de L'Ecole de Rochefort, un extrait d’un roman autobiographique Feuillets d’Hypnose, fragment 128, publié en 1946, par René Char, auteur surréaliste et un poème Strophes pour se souvenir, publié en 1955, par Louis Aragon, un auteur du mouvement Dada et du mouvement surréaliste. On peut se demander de quelle manière ces textes entrent-ils en résistance. Dans un premier temps, nous verrons que ces textes entrent en résistance en idéalisant les membres de la Résistance française comme de véritables héros. Puis, nous verrons que ces textes aussi entrent en résistance en luttant contre l’oublie pour que la Résistance ne meurt jamais.

Dans certains de ces textes, les auteurs idéalisent les membres de la Résistance française comme de véritables héros. Par exemple, ils montrent l'héroïsme de jeunes hommes qui ont battu et donné leur vie pour la Résistance et pour leur pays, la République Française. René-Guy Cadou utilise la personnification de la liberté: « Puisque toute liberté se survit. » (l.25). René Char, lui, emploi l’hyperbole: « une résistance armée efficace »(l.11). Louis Aragon, de son côté, écrit une phrase en lettres majuscules: « Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE » (l.14). Cadou insiste sur un sentiment de courage que les prisonniers montrent face à la mort et au danger. En effet, tout ce poème en est imprégné - du début à la fin, c’est-à-dire le dernier moment de la vie, qui touche la mort, ils restent fidèles à leurs idéaux et croient qu’ils apporteront un brillant avenir à leur pays. Et c’est avec ces pensées qu’ils meurent sans jamais devenir des traîtres et conserver un bon cœur et une âme pure, bien que, pour le faire sans casser, seuls les vrais héros courageux peuvent. Char, il évoque un sens très fort de l’héroïsme dans son récit et, par exemple, en utilisant le mot: "l’épreuve" (l.4), nous comprenons qu’il ne s’agit pas simplement d’un compliqué, mais d’une véritable mission et d’une tâche assez difficile. Aussi, nous voyons dans la deuxième fréquence du texte une description de la mort sous la torture des nazis d’un jeune combattant de la résistance. Il s'est sacrifié pour sauver le capitaine. Il n'a pas répondu à toutes les questions: “suivies du silence” (l.17), montrant ainsi son courage, son héroïsme et son dévouement à ses idéaux. Après avoir souffert physiquement et ne pas s'être rendu à l'ennemi, il est devenu un véritable héros. Louis Aragon, comme René-Guy Cadou met en avant les soldats qui sont allés volontairement se battre pour le pays, sachant à quoi s'attendre de la mort les attendent. Mais ce n’est que dans son poème que l’héroïsme de côté s’intensifie, car, malgré le fait qu’ils soient étrangers, ils se sont battus pour la France, comme pour leur strontium natal. Et les gens, ainsi que dans le village du capitaine Alexander, les ont soutenus, quoique secrètement: « Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes »(l.6).En outre, Aragon, en usant ainsi la personnification: « La justice viendra sur nos pas triomphants » (l.28), même comme Cadou, nous fait comprendre que la Résistance, décrite dans son poème, croit de la même manière à la victoire du bon côté, c’est-à-dire qu’ils sont convaincus qu’en donnant leur vie, ils luttent toujours contre le mal, créant ainsi un monde nouveau. Dans les tous cas, les auteurs décrivent des soldats valeureux, des ennemis nazis sans peur et ceux qui sont prêts à accomplir des exploits et des sacrifices, affichant ainsi leur héroïsme. Toutefois, les textes racontent et contiennent des histoires complètement différentes de héros masculins très similaires les uns aux autres. Bien que tous les événements arrivent à la Résistance, nous voyons différentes personnes, différents endroits, différentes situations, causes et conséquences.

Aussi, dans les poèmes de René-Guy Cadou et de Louis Aragon on voit la sacralisation de la Résistance. Cadou emploi le lexique de la religion: «  monument d’amour»(l.5), « martyre»(l. 15) et « apôtres» (l.22). Argon, lui, use la phrase à la forme négative : « Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes/ Ni l’orgue ni la prière aux agonisants » ( l.1-2). Rene-Guy Cadou élève ces soldats au-dessus des autres, les rendant pratiquement saints. Le « monument de l’amour » peut être associé à l’église. En affirmant que les soldats eux-mêmes ne se considèrent pas comme des saints et des héros, il confirme encore le fait de leur sainteté. Cadou renforce cela dès les premières lignes du poème, en répétant le mot "ciel" à deux reprises, comme s'il donnait l'impression qu'après la mort, ils iraient définitivement au paradis. Louis Argon transmet la même idée d’idéalisation des résistants et de transformation en saints de ses participants n’ayant pas peur de la mort pour le bien d’autres. Ils se sacrifient en quelque sorte, mais leur âme reste brillante jusqu’à la dernière seconde de la vie. Par exemple, dans son poème, nous pouvons le voir clairement lors du discours direct de l'un des soldats - nous voyons combien il aime la vie, la nature, ce monde, sa femme et ne souhaite le mal à personne, pas même aux Allemands aux nazis.Dans son récit, le René Char, bien que plus petit, montre encore cette idée.

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