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Molière, George Dandin, Acte II, scène 9

Discours : Molière, George Dandin, Acte II, scène 9. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  18 Septembre 2022  •  Discours  •  834 Mots (4 Pages)  •  236 Vues

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Acte II

Scène 9

GEORGE DANDIN  

 

 

- (tournant autour de son fauteuil, il fait des gestes avec ces bras) Ô Georges Dandin, Georges Dandin dans quels problèmes t’es tu empêtré ? Maintenant nous y voilà, ici et comme ça ! Où cela a t-il bien pu commencé ? À ma rencontre avec ces parents ?… Non ! Cela remonte à bien plus loin… En effet cette histoire commence à mon enfance dans cette famille de paysans ou le peu et l’inconfort suffisait, là où cultiver pour soit était une fin. Nonobstant cela n’était pour moi qu’un début, un début à bien plus. A mes onze ans, j’ai décidé de travailler sans relâche, de prier pour une vie plus aisé et plus riche. À mes vingt deux ans mon père est mort, j’ai donc récupérer ces quelques terres et ces quelques bêtes puis j’ai travaillé encore plus, j’ai travaillé à ne plus en pouvoir. (prenant une grande inspiration il s’assoit) La récompense ne s’est pas faîte de suite, il m’a fallut encore travailler plusieurs années pour pouvoir m’acheter mes premières terres. C’est là que cette histoire, mon histoire commence à se révéler tumultueuse, vide de sentiment et pleine de regrets. J’ai acheté des terres qui se trouvaient à côté d’une belle demeure, elle avait néanmoins besoins de rafraîchissement. Dans cette demeure vive les De Sotenville, une famille de petit bourgeois, qui ont une fille, Angélique. Je ne savais pas que cette fille aux airs innocent mettrait en pérille mon honneur. J’avais donc conclus avec ce Monsieur De Sotenville un contrat de mariage. Mais tout ce n’est passé comme je l’imaginait. (parlant d’un ton grave) En effet, je ne sais plus quoi faire de cette femme. (balayant l’horizon de son regard vide) Je ne sais plus quoi faire de moi. Il serai peut-être plus simple pour moi de recourir à une solution finale, sans détour ? Qu’est ce que j’ai bien pu faire de mal qui aurai pu ainsi la poussé à commettre cet adultère ?   Je me sens mal, comme jamais je ne l’ai été, mais c’est un mal qui me touche de partout : du plus profond de mon cœur, du plus profond de ma tête, du plus profond de mes sentiments, du plus profond de mes émotions, du plus profond de mon intégrité. Et si il est quelques chose de plus fort que l’amour, c’est bien pour moi mon intégrité car tel que fut cet amour, la tromperie est pour moi et pour Dieu le pire des péchés. Qu’est ce qu’un Homme sans sa dignité, sans l’honneur, sans l’intégrité et la fierté ? Plus grand-chose à moins d’avoir de l’amour ! Ah cet amour parlons en, peut-on parler d’amour quand sa femme qui nous a promis devant le Seigneur, une vie où elle sera fidèle et pleine de grâce pour son mari jusqu’à la mort, fini en pleine de crasse jusqu’à la mort ? (Hurlant) Non ! Je ne pense point qu’il y est un sort plus douloureux que celui qui est mien. Comment un renard si jeune et avide de savoir peut-il piéger un corbeau si travailleur et méritant ? (laissant une longue pose, il hurle) Je vous pose cette question alors répondez moi ! Et bien figurer vous que je le sais, c’est la ruse, cette fameuse ruse qui permet de découvrir et de révéler un secret. C’est grâce à cette ruse que cette friponne, que dis-je cette gourgandine, cette gaupe, cette puterelle va en payer les conséquences !

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