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La question sur corpus

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Par   •  11 Novembre 2018  •  Cours  •  565 Mots (3 Pages)  •  424 Vues

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La question sur corpus

Groupements de textes-  La tragédie

Nous avons ici un corpus constitué de quatre textes, portant tous sur la mort et le meurtre dans des extraits de pièce de théâtre tragique. Parmi eux, deux textes du XVIIe siècle de deux grands auteurs du classicisme : Horace écrit par Corneille puis Andromaque écrit par Racine. Puis nous avons une œuvre du XIXe siècle de Musset appelé Lorenzaccio  et une quatrième œuvre nommée  Electre  écrite par Giraudoux.  Nous allons donc nous demandé : Comment ces différents auteurs représentent-il la mort sur scène ?

Nous voyons dans divers textes le thème de la mort représenté de manières différentes. Les textes de Corneille et de Racine suivant la règle de bienséance imposée au XVIIème siècle ne font pas apparaitre la mort sur scène, dans l’extrait d’Horace le meurtre est représenté hors-scène, puis dans l’extrait d’Andromaque le suicide d’Hermione est raconté par deux autres personnages sur scène. Cette règle fait que les didascalies soit nécessaire pour comprendre qu’un assassinat a eu lieu, en exemple dans Horace : « mettant l’épée à la main, et poursuivant sa sœur qui s’enfuit », « crie » de Camille ; montre que le but du personnage d’Horace est de tuer Camille.  De plus le texte du XIXe siècle s’inspirant du siècle du classicisme et de ses normes, fait aussi que le spectateur n’assiste pas à la mort en directe en faisant qu’un autre personnage prenne la parole et raconte l’histoire. Pourtant chez Musset cette règle n’est pas respectée puisque le meurtre est représenté sur scène, c’est l’unique texte qui marque la différence entre les autres.

En effet, les quatre textes ont tous la présence d’une arme, pourtant les textes de Corneille et de Musset sont les seules à avoir la présence physique d’une arme sur scène puisque les autres meurtres dans les textes d’Andromaque et Electre sont racontés par d’autres personnages. Les didascalies font preuves de la présence d’une épée, dans les deux cas, sur scène : dans Horace « mettant l’épée à la main », dans Lorenzaccio « ôte son épée ».

Pour finir, ces quatre textes parlant du meurtre ont tous des champs lexicaux  ou figures de style de la violence et de la mort :

Dans Lorenzaccio  on peut relever la périphrase « éternel repos », l’euphémisme « Est-ce fait ? », puis les mots « frappe », « sanglante », « mordu »;  de même dans Electre  on trouve des verbes comme « cria », et « lutter » qui sont les réactions de la victime ,  d’actions fortes comme « plongea l’épée » et « l’épée entailla la dalle », tout comme la comparaison « facile à transpercer comme l’agneau », et des mots qui renforce l’idée qu’il s’agit d’un meurtre comme « assassins » et « crime »; dans Horace la phrase « Va dedans les enfers défendre ton Curiace » fait monté la tension dramatique de la scène, et donne un indice aux spectateurs qu’ Horace s’apprête à tuer sa propre sœur puis dans Andromaque la répétition du mot mort et mourir.

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